François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales

Здесь есть возможность читать онлайн «François Rochefoucauld - Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Классическая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

[97] La ruine du prochain plaît aux amis et aux ennemis (MP 4).

[98] La haine qu'on a pour les favoris n'est autre chose que l'amour de la faveur; c'est aussi la rage de n'avoir point la faveur, qui se console et s'adoucit un peu par le mépris des favoris; c'est enfin une secrète envie de les détruire qui fait que nous leur ôtons nos propres hommages, ne pouvant pas leur ôter [ce] qui leur attire ceux de tout le monde (max. 55, I 64).

[99] Chaque homme n'est pas plus différent des autres hommes qu'il l'est souvent de lui-même (max. 135, I 137).

[100] Il est de la reconnaissance comme de la bonne foi des marchands: elle soutient le commerce, et nous ne payons pas pour la justice de payer, mais pour trouver plus facilement des gens qui nous prêtent (max. 223, I 237).

[101] La coutume que nous avons de nous déguiser aux autres pour acquérir leur estime fait qu'enfin nous nous déguisons à nous-mêmes (max. 119, I 123).

[102] Les biens et les maux sont plus grands dans notre imagination qu'ils ne le sont en effet, et on n'est jamais si heureux ni si malheureux que l'on pense (max. 49, I 56).

[103] Il y a des personnes à qui leurs défauts siéent bien et d'autres qui sont disgraciées de leurs bonnes qualités (max. 251, I 281).

[104] La réconciliation avec nos ennemis, qui se fait au nom de la sincérité, de la douceur, et de la tendresse, n'est qu'un désir de rendre sa condition meilleure, une lassitude de la guerre et une crainte de quelque mauvais événement (max. 82. I 95).

[105] Le mal que nous faisons aux autres ne nous attire point tant la persécution et leur haine que les bonnes qualités que nous avons (max. 29, I 32).

[106] Une des choses qui fait que l'on trouve si peu de gens qui paraissent raisonnables et agréables dans la conversation, c'est qu'il n'y a quasi personne qui ne pense plutôt à ce qu'il veut dire qu'à répondre précisément à ce qu'on lui dit, et que les plus habiles et les plus complaisants se contentent de montrer seulement une mine attentive au même temps que l'on voit, dans leurs yeux et dans leur esprit, un égarement et une précipitation de retourner à ce qu'ils veulent dire, au lieu de considérer que c'est un mauvais moyen de plaire ou de persuader les autres de chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bien répondre est une des plus grandes perfections qu'on puisse avoir (max. 139, I 141).

[107] Comme si ce n'était pas assez à l'amour-propre d'avoir la vertu de se transformer lui-même, il a encore celle de transformer ses objets; ce qu'il fait d'une manière fort étonnante, car non seulement il les déguise si bien qu'il y est lui-même abusé, mais aussi, comme si ses actions étaient des miracles, il change l'état et la nature des choses soudainement. En effet, lorsqu'une personne nous est contraire, et qu'elle tourne sa haine et sa persécution contre nous, c'est avec toute la sévérité de la justice que notre amour-propre juge ses actions, il donne même une étendue à ses défauts qui les rend énormes, et met ses bonnes qualités dans un jour si désavantageux qu'elles deviennent plus dégoûtantes que ses défauts. Cependant, dès que cette même personne nous devient favorable ou que quelqu'un de nos intérêts l'a réconciliée avec nous, notre seule satisfaction rend aussitôt à son mérite le lustre que notre aversion venait d'effacer. Tous ses avantages en reçoivent un fort grand des biais dont nous les regardons; toutes ses mauvaises qualités disparaissent, et nous appelons même toute notre indulgence pour la forcer à justifier la guerre qu'elles nous ont faite (cf. la maxime suivante).

[108] Quoique toutes les passions montrent cette vérité, l'amour la fait voir plus clairement que les autres, car nous voyons un amoureux, agité de la rage où l'a mis un visible oubli ou infidélité découverte, conjure[r] le ciel et les enfers contre sa maîtresse et néanmoins, aussitôt qu'elle s'est présentée et que sa vue a calmé la fureur de ses mouvements, son ravissement rend cette beauté innocente, il n'accuse plus que lui-même, il condamne ses condamnations et par cette vertu miraculeuse de l'amour-propre il ôte la noirceur aux actions mauvaises de sa maîtresse et en sépare le crime pour en charger ses soupçons (pour cette maxime et la précédente: max. 88, I 101).

[109] La justice n'est qu'une vive appréhension qu'on nous ôte ce qui nous appartient; de là vient cette considération et ce respect pour tous les intérêts du prochain et cette scrupuleuse application à ne lui faire aucun préjudice. Sans cette crainte qui retient l'homme dans les bornes des biens que la naissance ou la fortune lui a donnés, pressé par la violente passion de se conserver, comme par une faim enragée, il ferait des courses continuellement sur les autres (MS 14, I. 88).

[110] La justice, dans les bons juges qui sont modérés n'est que l'amour de l'approbation; dans les ambitieux c'est l'amour de leur élévation (MS 15, I 89).

[111] Rien n'est si contagieux que l'exemple, et nous ne faisons jamais de grands biens ni de grands maux qui ne produisent infailliblement leurs pareils. L'imitation des biens vient de l'émulation et celle des maux de l'excès de la malignité naturelle qui, étant comme tenue en prison par la honte, est mise en liberté par l'exemple (max. 230, I 244).

[112] Nul ne mérite d'être loué de bonté s'il n'a la force et la hardiesse de pouvoir être méchant: toute autre bonté n'est en effet qu'une privation de vice ou plutôt la timidité des vices et leur endormissement (max. 237, I 251).

[113] Chacun pense être plus fin que les autres (MP 5).

[114] L'aveuglement des hommes est le plus dangereux effet de leur orgueil; il sert encore à le nourrir et à l'augmenter, et c'est pour manquer de lumières que nous ignorons toutes nos misères et tous nos défauts (MS 19, I 102).

[115] La constance en amour est une inconstance perpétuelle qui fait que notre cœur s'attache successivement à toutes les qualités de la personne que nous aimons, donnant tantôt la préférence à l'une, tantôt à l'autre, de sorte que cette constance n'est que notre inconstance arrêtée et renfermée dans un sujet (max. 175. I 184).

[116] Nous ne regrettons pas la perte de nos amis selon leur mérite, mais selon nos besoins et l'opinion que nous croyons leur avoir donnée de ce que nous valons (MS 70, I 248).

[117] Il n'y a point d'amour pure et exempte du mélange de nos autres passions, que celle qui est cachée au fond du cœur et que nous ignorons nous-mêmes (max. 69, I 79).

[118] On hait souvent les vices, mais on méprise toujours le manque de vertu (max. 186, I 195).

[119] La passion fait souvent du plus habile homme un sot et rend quasi toujours les plus sots habiles (max. 6, I 6).

[120] Il y a des gens niais qui se connaissent niais et qui emploient habilement leur niaiserie (max. 208, I 220).

[121] Tout le monde est plein de pelles qui se moquent des fourgons (MS 5. I 33).

[122] On ne saurait compter toutes les espèces de vanité (MP 6).

[123] Pour savoir, il faut savoir le détail des choses, et comme il est presque infini, de là vient que si peu de gens sont savants et que nos connaissances sont superficielles et imparfaites, et qu'on décrit les choses au lieu de les définir. En effet on ne les connaît et on ne les fait connaître qu'en gros et par des marques communes, de même que si quelqu'un disait que le corps humain est droit et composé de différentes parties, sans dire le nombre, la situation, les fonctions, les rapports et les différences de ces parties (max. 106, I 116).

[124] Il est bien malaisé de distinguer la bonté répandue et générale pour tout le monde de la grande habileté (MS 44, I 252).

[125] On incommode toujours les autres quand on est persuadé de ne les pouvoir jamais incommoder (max. 242, I 264).

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


François Villon - Poésies diverses
François Villon
François Villon - Ballades en jargon
François Villon
François-Xavier Putallaz - El mal
François-Xavier Putallaz
François-René de Chateaubrian - René
François-René de Chateaubrian
Rabelais François - Gargantua i Pantagruel
Rabelais François
Constantin-François Volney - Leçons d'histoire
Constantin-François Volney
Constantin-François Volney - Voyage en Égypte et en Syrie - Tome 2
Constantin-François Volney
Отзывы о книге «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales»

Обсуждение, отзывы о книге «Réflexions Ou Sentences Et Maximes Morales» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x