Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Catherine ramena son visage anxieux sur le flambeau dont elle s'était déjà occupée une fois, pour s'assurer, à sa complète combustion, que le prince était rentré de bonne heure.

– La fumée! se dit Catherine, la fumée! La mèche du flambeau était empoisonnée; mon fils est mort!

Aussitôt elle appela. La chambre se remplit de serviteurs et d'officiers.

– Miron! Miron! disaient les uns.

– Un prêtre, disaient les autres.

Mais elle, pendant ce temps, approchait des lèvres de François un des flacons qu'elle portait toujours dans son aumônière, et interrogea les traits de son fils pour juger l'effet du contre-poison.

Le duc ouvrit encore les yeux et la bouche; mais dans ses yeux ne brillait plus un regard, à ce gosier ne montait plus la voix.

Catherine, sombre et muette, s'éloigna de la chambre en faisant signe aux deux serviteurs de la suivre avant qu'ils n'eussent encore communiqué avec personne.

Alors elle les conduisit dans un autre pavillon, où elle s'assit, les tenant l'un et l'autre sous son regard.

– M. le duc d'Anjou, dit-elle, a été empoisonné dans son souper, c'est vous qui avez servi ce souper?

À ces paroles on vit la pâleur de la mort envahir le visage des deux hommes.

– Qu'on nous donne la torture, dirent-ils; qu'on nous tue, mais qu'on ne nous accuse pas.

– Vous êtes des niais; croyez-vous que si je vous soupçonnais, la chose ne serait pas faite? Vous n'avez pas, je le sais bien, assassiné votre maître, mais d'autres l'ont tué, et il faut que je connaisse les meurtriers. Qui est entré au pavillon?

– Un vieil homme, vêtu misérablement, que monseigneur recevait depuis deux jours.

– Mais… la femme?

– Nous ne l'avons pas vue… De quelle femme Votre Majesté veut-elle parler?

– Il est venu une femme qui a fait un bouquet…

Les deux serviteurs se regardèrent avec tant de naïveté, que Catherine reconnut leur innocence à ce seul regard.

– Qu'on m'aille chercher, dit-elle alors, le gouverneur de la ville et le gouverneur du château.

Les deux valets se précipitèrent vers la porte.

– Un moment! dit Catherine, en les clouant par ce seul mot sur le seuil. Vous seuls et moi nous savons ce que je viens de vous dire; je ne le dirai pas, moi; si quelqu'un l'apprend, ce sera par l'un de vous; ce jour-là vous mourrez tous deux. Allez!

Catherine interrogea moins ouvertement les deux gouverneurs. Elle leur dit que le duc avait reçu de certaine personne une mauvaise nouvelle qui l'avait affecté profondément, que là était la cause de son mal, qu'en interrogeant de nouveau les personnes, le duc se remettrait sans doute de son alarme.

Les gouverneurs firent fouiller la ville, le parc, les environs, nul ne sut dire ce qu'étaient devenus Remy et Diane.

Henri seul connaissait le secret, et il n'y avait point danger qu'il le révélât.

Tout le jour, l'affreuse nouvelle, commentée, exagérée, tronquée, parcourut Château-Thierry et la province; chacun expliqua, selon son caractère et son penchant, l'accident survenu au duc.

Mais nul, excepté Catherine et du Bouchage, ne s'avoua que le duc était un homme mort.

Ce malheureux prince ne recouvra pas la voix ni le sentiment, ou, pour mieux dire, il ne donna plus aucun signe d'intelligence.

Le roi, frappé d'impressions lugubres, ce qu'il redoutait le plus au monde, eût bien voulu repartir pour Paris; mais la reine-mère s'opposa à ce départ, et force fut à la cour de demeurer au château.

Les médecins arrivèrent en foule; Miron seul devina la cause du mal, et jugea sa gravité; mais il était trop bon courtisan pour ne pas taire la vérité, surtout lorsqu'il eut consulté les regards de Catherine.

On l'interrogeait de toutes parts, et il répondait que certainement M. le duc d'Anjou avait éprouvé de grands chagrins et essuyé un violent choc.

Il ne se compromit donc pas, ce qui est fort difficile en pareil cas.

Lorsque Henri III lui demanda de répondre affirmativement ou négativement à cette question:

– Le duc vivra-t-il?

– Dans trois jours, je le dirai à Votre Majesté, répliqua le médecin.

– Et à moi, que me direz-vous? fit Catherine à voix basse.

– À vous, madame, c'est différent; je répondrai sans hésitation.

– Quoi?

– Que Votre Majesté m'interroge.

– Quel jour mon fils sera-t-il mort, Miron?

– Demain au soir, madame.

– Si tôt?

– Ah! madame, murmura le médecin, la dose était aussi par trop forte.

Catherine mit un doigt sur ses lèvres, regarda le moribond et répéta tout bas son mot sinistre:

– Fatalité!

XC Les hospitalières

Le comte avait passé une terrible nuit, dans un état voisin du délire et de la mort.

Cependant, fidèle à ses devoirs, dès qu'il entendit annoncer l'arrivée du roi, il se leva et le reçut à la grille comme nous avons dit; mais après avoir présenté ses hommages à Sa Majesté, salué la reine-mère et serré la main de l'amiral, il s'était renfermé dans sa chambre, non plus pour mourir, mais pour mettre décidément à exécution son projet que rien ne pouvait plus combattre.

Aussi, vers onze heures du matin, c'est-à-dire quand à la suite de cette terrible nouvelle qui s'était répandue: Le duc d'Anjou est atteint à mort! chacun se fut dispersé, laissant le roi tout étourdi de ce nouvel événement, Henri alla frapper à la porte de son frère qui, ayant passé une partie de la nuit sur la grande route, venait de se retirer dans sa chambre.

– Ah! c'est toi, demanda Joyeuse à moitié endormi: qu'y a-t-il?

– Je viens vous dire adieu, mon frère, répondit Henri.

– Comment, adieu?… tu pars?

– Je pars, oui, mon frère, et rien ne me retient plus ici, je présume.

– Comment, rien?

– Sans doute; ces fêtes auxquelles vous désiriez que j'assistasse n'ayant pas lieu, me voilà dégagé de ma promesse.

– Vous vous trompez, Henri, répondit le grand-amiral; je ne vous permets pas plus de partir aujourd'hui que je ne vous l'eusse permis hier.

– Soit, mon frère; mais alors, pour la première fois de ma vie, j'aurai la douleur de désobéir à vos ordres et de vous manquer de respect; car à partir de ce moment, je vous le déclare, Anne, rien ne me retiendra plus pour entrer en religion.

– Mais cette dispense venant de Rome?

– Je l'attendrai dans un couvent.

– En vérité, vous êtes décidément fou! s'écria Joyeuse, en se levant avec la stupéfaction peinte sur son visage.

– Au contraire, mon cher et honoré frère, je suis le plus sage de tous, car moi seul sais bien ce que je fais.

– Henri, vous nous aviez promis un mois.

– Impossible, mon frère!

– Encore huit jours.

– Pas une heure.

– Mais tu souffres bien, pauvre enfant!

– Au contraire, je ne souffre plus, voilà pourquoi je vois que le mal est sans remède.

– Mais enfin, mon ami, cette femme n'est point de bronze: on peut l'attendrir, je la fléchirai.

– Vous ne ferez pas l'impossible, Anne; d'ailleurs, se laissât-elle fléchir maintenant, c'est moi qui ne consentirais plus à l'aimer.

– Allons! en voilà bien d'une autre.

– C'est ainsi, mon frère.

– Comment! si elle voulait de toi, tu ne voudrais plus d'elle! mais c'est de la rage, pardieu!

– Oh! non, certes! s'écria Henri avec un mouvement d'horreur, entre cette femme et moi il ne peut plus rien exister.

– Qu'est-ce à dire? demanda Joyeuse surpris, quelle est donc cette femme alors? Voyons; parle, Henri; tu le sais bien, nous n'avons jamais eu de secrets l'un pour l'autre.

Henri craignit d'en avoir trop dit, et d'avoir, en se laissant aller au sentiment qu'il venait de manifester, ouvert une porte par laquelle l'œil de son frère pût pénétrer jusqu'au terrible secret qu'il renfermait dans son cœur; il tomba donc dans un excès contraire, comme il arrive en pareil cas, et pour rattraper la parole imprudente qui lui était échappée, il en prononça une plus imprudente encore.

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