Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Henri se frotta les mains avec une joie sans pareille.

– Que va-t-elle faire? s'écria t-il en riant; va-t-elle remuer ciel et terre, jeter Espagne sur Navarre, Artois et Flandre sur Espagne? va-t-elle un peu appeler son petit frère Henriquet contre son petit mari Henriot, hein?

– C'est possible.

– Tu l'as vue?

– Oui.

– Et au moment où tu l'as quittée, que faisait-elle?

– Oh! cela, tu ne devinerais jamais.

– Elle se préparait à prendre un autre amant?

– Elle se préparait à être sage-femme.

– Comment! que signifie cette phrase, ou plutôt cette inversion anti-française? Il y a équivoque, Chicot, gare à l'équivoque!

– Non pas, mon roi, non pas. Peste! nous sommes un peu trop grammairien pour faire des équivoques, trop délicat pour faire des coq-à-l'âne, et trop véridique pour avoir jamais voulu dire femme sage! Non, non, mon roi; c'est bien sage-femme que j'ai dit.

Obstetrix?

Obstetrix , oui, mon roi; Juno Lucina , si tu aimes mieux.

– Monsieur Chicot!

– Oh! roule tes yeux tant que tu voudras; je te dis que ta sœur Margot était en train de faire un accouchement quand je suis parti de Nérac.

– Pour son compte! s'écria Henri en pâlissant, Margot aurait des enfants?

– Non, non, pour le compte de son mari; tu sais bien que les derniers Valois n'ont pas la vertu prolifique; ce n'est point comme les Bourbons, peste!

– Ainsi Margot accouche, verbe actif.

– Tout ce qu'il y a de plus actif.

– Qui accouche-t-elle?

– Mademoiselle Fosseuse.

– Ma foi, je n'y comprends rien, dit le roi.

– Ni moi non plus, dit Chicot; mais je ne me suis pas engagé à te faire comprendre; je me suis engagé à te dire ce qui est, voilà tout.

– Mais ce n'est peut-être qu'à son corps défendant qu'elle a consenti à cette humiliation?

– Certainement, il y a eu lutte; mais du moment où il y a eu lutte, il y a eu infériorité de part ou d'autre; vois Hercule avec Antée, vois Jacob avec l'ange, eh bien! ta sœur a été moins forte que Henri, voilà tout.

– Mordieu! j'en suis aise, en vérité.

– Mauvais frère.

– Ils doivent s'exécrer alors?

– Je crois qu'au fond ils ne s'adorent pas.

– Mais en apparence?

– Ils sont les meilleurs amis du monde, Henri.

– Oui; mais un beau matin viendra quelque nouvel amour qui les brouillera tout à fait.

– Eh bien! ce nouvel amour est venu, Henri.

– Bah!

– Oui, d'honneur; mais veux-tu que je te dise la peur que j'ai?

– Dis.

– J'ai peur que ce nouvel amour, au lieu de les brouiller, ne les raccommode.

– Ainsi, il y a un nouvel amour?

– Eh! mon Dieu, oui.

– Du Béarnais?

– Du Béarnais.

– Pour qui?

– Attends donc; tu veux tout savoir, n'est-ce pas?

– Oui, raconte, Chicot, raconte; tu racontes très bien.

– Merci, mon fils; alors, si tu veux tout savoir, il faut que je remonte au commencement.

– Remonte, mais dis vite.

– Tu avais écrit une lettre au féroce Béarnais?

– Comment sais-tu cela?

– Parbleu! je l'ai lue.

– Qu'en dis-tu?

– Que si ce n'était pas délicat de procédé, c'était au moins astucieux de langage.

– Elle devait les brouiller.

– Oui, si Henri et Margot eussent été des conjoints ordinaires, des époux bourgeois.

– Que veux-tu dire?

– Je veux dire que le Béarnais n'est point une bête.

– Oh!

– Et qu'il a deviné.

– Deviné quoi?

– Que tu voulais le brouiller avec sa femme.

– C'était clair, cela.

– Oui, mais ce qui l'était moins, c'était le but dans lequel tu voulais les brouiller.

– Ah! diable! le but.

– Oui, ce damné Béarnais ne s'est-il pas avisé de croire que tu n'avais d'autre but, en le brouillant avec sa femme, que de ne pas payer à ta sœur la dot que tu lui dois!

– Ouais!

– Mon Dieu, oui, voilà ce que ce Béarnais du diable s'est logé dans l'esprit.

– Continue, Chicot, continue, dit le roi devenu sombre; après?

– Eh bien! à peine eut-il deviné cela qu'il devint ce que tu es en ce moment, triste et mélancolique.

– Après, Chicot, après?

– Alors, cela l'a distrait de sa distraction, et il n'a presque plus aimé Fosseuse.

– Bah!

– C'est comme je te le dis; alors il a été pris de cet autre amour dont je te parlais.

– Mais c'est donc un Persan que cet homme, c'est donc un païen, un Turc? il pratique donc la polygamie? Et qu'a dit Margot?

– Cette fois, mon fils, cela va t'étonner, mais Margot a été ravie.

– Du désastre de Fosseuse, je conçois cela.

– Non pas, non pas, enchantée pour son propre compte.

– Elle prend donc goût à l'état de sage-femme?

– Ah! cette fois elle ne sera pas sage-femme.

– Que sera-t-elle donc?

– Elle sera marraine, son mari le lui a promis et les dragées sont même répandues à l'heure qu'il est.

– Dans tous les cas, ce n'est point avec son apanage qu'il les a achetées.

– Tu crois cela, mon roi?

– Sans doute, puisque je lui refuse cet apanage. Mais quel est le nom de la nouvelle maîtresse?

– Oh! c'est une belle et forte personne, qui porte une ceinture magnifique, et qui est fort capable de se défendre si on l'attaque.

– Et s'est-elle défendue?

– Pardieu!

– De sorte que Henri a été repoussé avec perte?

– D'abord.

– Ah! ah! et ensuite?

– Henri est entêté; il est revenu à la charge.

– De sorte?

– De sorte qu'il l'a prise.

– Comment cela?

– De force.

– De force!

– Oui, avec des pétards.

– Que diable me dis-tu donc là, Chicot?

– La vérité.

– Des pétards! et qu'est-ce donc que cette belle que l'on prend avec des pétards?

– C'est mademoiselle Cahors.

– Mademoiselle Cahors!

– Oui, une belle et grande fille, ma foi, qu'on disait pucelle comme Péronne, qui a un pied sur le Lot, l'autre sur la montagne, et dont le tuteur est, ou plutôt était M. de Vesin, un brave gentilhomme de tes amis.

– Mordieu! s'écria Henri furieux; ma ville! il a pris ma ville!

– Dame! tu comprends, Henriquet; tu ne voulais pas la lui donner après la lui avoir promise; il a bien fallu qu'il se décidât à la prendre. Mais, à propos, tiens, voilà une lettre qu'il m'a chargé de te remettre en main propre.

Et Chicot, tirant une lettre de sa poche, la remit au roi.

C'était celle que Henri avait écrite après la prise de Cahors, et qui finissait par ces mots:

Quod mihi dixisti profuit multum; cognosco meos devotos; nosce tuos; Chicotus cœtera expediet.

Ce qui signifiait:

«Ce que tu m'as dit, m'a été fort utile; je connais mes amis, connais les tiens; Chicot te dira le reste.»

LXXIX Comment après avoir reçu des nouvelles du Midi, Henri en reçut du Nord

Le roi, au comble de l'exaspération, put à peine lire la lettre que Chicot venait de lui donner.

Pendant qu'il déchiffrait le latin du Béarnais avec des crispations d'impatience qui faisaient trembler le parquet, Chicot, devant un grand miroir de Venise suspendu au-dessus d'un dressoir d'orfèvrerie, admirait sa tenue et les grâces infinies que sa personne avait prises sous l'habit militaire.

Infinies était le mot, car jamais Chicot n'avait paru si grand; sa tête, un peu chauve, était surmontée d'une salade conique dans le genre de ces armets allemands que l'on ciselait si curieusement à Trêves et à Mayence, et il était occupé pour le moment à replacer sur son buffle, graissé par la sueur et le frottement des armes, une demi-cuirasse de voyage, que, pour déjeuner, il avait posée sur un buffet; en outre, tout en rebouclant sa cuirasse, il faisait sonner sur le parquet des éperons plus capables d'éventrer que d'éperonner un cheval.

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