Alexandre Dumas - Les Quarante-Cinq Tome III

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Les Quarante-Cinq constitue le troisième volet du grand triptyque que Dumas a consacré à l'histoire de France de la Renaissance. Il achève le récit de cette décadence de la seigneurie commencé par La Reine Margot et poursuivi avec La Dame de Monsoreau. A cette époque déchirée, tout se joue sur fond de guerre : guerres de Religion, guerres dynastiques, guerres amoureuses. Aussi les héros meurent-ils plus souvent sur l'échafaud que dans leur lit, et les héroïnes sont meilleures maîtresses que mères de famille. Ce qui fait la grandeur des personnages de Dumas, c'est que chacun suit sa pente jusqu'au bout, sans concession, mais avec panache. D'où l'invincible sympathie qu'ils nous inspirent. Parmi eux, Chicot, le célèbre bouffon, qui prend la place du roi. C'est en lui que Dumas s'est reconnu. N'a-t-il pas tiré ce personnage entièrement de son imagination ? Mais sa véracité lui permet d'évoluer avec aisance au milieu des personnages historiques dont il lie les destins. Dumas ayant achevé son roman à la veille de la révolution de 1848, Chicot incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire.

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Mais Henri n'avait point assez de défiance pour deviner de quoi il s'agissait: nul n'était assez son ami pour le lui dire en présence du duc.

D'ailleurs Aurilly faisait bonne garde, et le duc, qui sans aucun doute avait déjà à peu près arrêté son plan, retenait Henri près de sa personne, jusqu'à ce que tous les officiers présents à la conversation fussent éloignés.

Le duc avait fait quelques changements à la distribution des postes.

Ainsi, quand il était seul, Henri avait jugé à propos de se faire centre, puisqu'il était chef, et d'établir son quartier général dans la maison de Diane.

Puis, au poste le plus important après celui-là, et qui était celui de la rivière, il envoyait l'enseigne.

Le duc, devenu chef à la place de Henri, prenait la place de Henri, et envoyait Henri où celui-ci devait envoyer l'enseigne.

Henri ne s'en étonna point. Le prince s'était aperçu que ce point était le plus important, et il le lui confiait: c'était chose toute naturelle, si naturelle, que tout le monde, et Henri le premier, se méprit à son intention.

Seulement il crut devoir faire une recommandation à l'enseigne des gendarmes, et s'approcha de lui. C'était tout naturel aussi qu'il mît sous sa protection les deux personnes sur lesquelles il veillait et qu'il allait être forcé, momentanément du moins, d'abandonner.

Mais, aux premiers mots que Henri tenta d'échanger avec l'enseigne, le duc intervint.

– Des secrets! dit-il avec son sourire.

Le gendarme avait compris, mais trop tard, l'indiscrétion qu'il avait faite. Il se repentait, et, voulant venir en aide au comte:

– Non, monseigneur, répondit-il; monsieur le comte me demande seulement combien il me reste de livres de poudre sèche et en état de servir.

Cette réponse avait deux buts, sinon deux résultats: le premier, de détourner les soupçons du duc s'il en avait; le second, d'indiquer au comte qu'il avait un auxiliaire sur lequel il pouvait compter.

– Ah! c'est différent, répondit le duc, forcé d'ajouter foi à ces paroles sous peine de compromettre par le rôle d'espion sa dignité de prince.

Puis, pendant que le duc se retournait vers la porte qu'on ouvrait:

– Son Altesse sait que vous accompagnez quelqu'un, glissa tout bas l'enseigne à Henri.

Du Bouchage tressaillit; mais il était trop tard. Ce tressaillement lui-même n'avait point échappé au duc, et, comme pour s'assurer par lui-même si les ordres avaient été exécutes partout, il proposa au comte de le conduire jusqu'à son poste, proposition que le comte fut bien forcé d'accepter.

Henri eût voulu prévenir Remy de se tenir sur ses gardes, et de préparer à l'avance quelque réponse; mais il n'y avait plus moyen: tout ce qu'il put faire, ce fut de congédier l'enseigne par ces mots:

– Veillez bien sur la poudre, n'est-ce pas? veillez-y comme j'y veillerais moi-même.

– Oui, monsieur le comte, répliqua le jeune homme.

En chemin, le duc demanda à du Bouchage:

– Où est cette poudre que vous recommandez à notre jeune officier, comte?

– Dans la maison où j'avais placé le quartier général, Altesse.

– Soyez tranquille, du Bouchage, répondit le duc, je connais trop bien l'importance d'un pareil dépôt, dans la situation où nous sommes, pour ne pas y porter toute mon attention. Ce n'est point notre jeune enseigne qui le surveillera, c'est moi.

La conversation en resta là. On arriva, sans parler davantage, au confluent du fleuve et de la rivière; le duc fit à du Bouchage force recommandations de ne pas quitter son poste, et revint.

Il retrouva Aurilly; celui-ci n'avait point quitté la salle du repas, et, couché sur un banc, dormait dans le manteau d'un officier.

Le duc lui frappa sur l'épaule et le réveilla.

Aurilly se frotta les yeux et regarda le prince.

– Tu as entendu? lui demanda celui-ci.

– Oui, monseigneur, répondit Aurilly.

– Sais-tu seulement de quoi je veux parler?

– Pardieu! de la dame inconnue, de la parente de M. le comte du Bouchage.

– Bien; je vois que le faro de Bruxelles et la bière de Louvain ne t'ont point encore trop épaissi le cerveau.

– Allons donc, monseigneur, parlez ou faites seulement un signe, et Votre Altesse verra que je suis plus ingénieux que jamais.

– Alors, voyons, appelle toute ton imagination à ton aide et devine.

– Eh bien, monseigneur, je devine que Votre Altesse est curieuse.

– Ah! parbleu! c'est une affaire de tempérament cela; il s'agit seulement de me dire ce qui pique ma curiosité à cette heure.

– Vous voulez savoir quelle est la brave créature qui suit ces deux messieurs de Joyeuse à travers le feu et à travers l'eau?

Per mille pericula Martis ! comme dirait ma sœur Margot, si elle était là, tu as mis le doigt sur la chose, Aurilly. À propos, lui as-tu écrit, Aurilly?

– À qui, monseigneur?

– À ma sœur Margot.

– Avais-je donc à écrire à Sa Majesté?

– Sans doute.

– Sur quoi?

– Mais sur ce que nous sommes battus, pardieu! ruinés, et sur ce qu'elle doit se bien tenir.

– À quelle occasion, monseigneur?

– À cette occasion, que l'Espagne, débarrassée de moi au nord, va lui tomber sur le dos au midi.

– Ah! c'est juste.

– Tu n'as pas écrit?

– Dame! monseigneur!

– Tu dormais.

– Oui, je l'avoue; mais encore l'idée me fût-elle venue d'écrire, avec quoi eusse-je écrit, monseigneur? Je n'ai ici, ni papier, ni encre, ni plume.

– Eh bien cherche. Quaere et invenies , dit l'Évangile.

– Comment diable Votre Altesse veut-elle que je trouve tout cela dans la chaumière d'un paysan qui, il y a mille à parier contre un, ne sait pas écrire?

– Cherche toujours, imbécile, et si tu ne trouves pas cela, eh bien…

– Eh bien?

– Eh bien, tu trouveras autre chose.

– Oh! imbécile que je suis! s'écria Aurilly, en se frappant le front, ma foi, oui, Votre Altesse a raison, et ma tête s'embourbe; cela tient à ce que j'ai une affreuse envie de dormir, voyez-vous, monseigneur.

– Allons, allons, je veux bien te croire; chasse cette envie-là pour un instant, et puisque tu n'as pas écrit, toi, j'écrirai, moi; cherche-moi seulement tout ce qu'il me faut pour écrire; cherche, Aurilly, cherche, et ne reviens que lorsque tu auras trouvé; moi, je reste ici.

– J'y vais, monseigneur.

– Et si, dans ta recherche, attends donc, et dans ta recherche, tu t'aperçois que la maison soit d'un style pittoresque… Tu sais combien j'aime les intérieurs flamands, Aurilly?

– Oui, monseigneur.

– Eh bien, tu m'appelleras.

– À l'instant même, monseigneur; vous pouvez être tranquille.

Aurilly se leva, et, léger comme un oiseau, il se dirigea vers la chambre voisine, où se trouvait le pied de l'escalier.

Aurilly était léger comme un oiseau; aussi à peine entendit-on un léger craquement au moment où il mit le pied sur les premières marches; mais aucun bruit ne décela sa tentative.

Au bout de cinq minutes, il revint près de son maître qui s'était installé, ainsi qu'il avait dit, dans la grande salle.

– Eh bien? demanda celui-ci.

– Eh bien, monseigneur, si j'en crois les apparences, la maison doit être diablement pittoresque.

– Pourquoi cela?

– Peste! monseigneur, parce qu'on n'y entre pas comme on veut.

– Que dis-tu?

– Je dis qu'un dragon la garde.

– Quelle est cette sotte plaisanterie, mon maître?

– Eh! monseigneur, ce n'est malheureusement pas une sotte plaisanterie, c'est une triste vérité. Le trésor est au premier, dans une chambre derrière une porte sous laquelle on voit luire de la lumière.

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