Alexandre Dumas - Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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Elle essaya de tout, larmes et prières; tout fut inutile. Elle se jeta à ses genoux, et il la releva avec un sourire. Ces lettres, qui renfermaient la preuve de son déshonneur, ces lettres restèrent entre ses mains, non plus comme un gage d’amour, mais comme un moyen d’épouvante.

Madame de Villefore se sentit perdue si elle ne rentrait pas en possession de ses lettres; après avoir souffert en humiliations tout ce qu’une femme peut souffrir, elle prit une résolution désespérée. Elle jeta les yeux autour d’elle; parmi ceux qui lui faisaient la cour était un homme dont le courage et la loyauté étaient à l’épreuve; cet homme s’appelait le marquis de Pommereuse. Cette fois, ce ne fut pas l’entraînement de l’amour, ce ne fut pas le délire de la passion qui la fit coupable: ce fut la conséquence de ce qu’elle avait été. Pour échapper à l’un, elle se donna froidement à l’autre.

Puis, lorsque cet homme eut acquis le droit de la défendre et de la venger, elle lui avoua, comme elle eût fait à un prêtre, son erreur, sa croyance insensée, sa faute et sa punition. Il lui demanda alors pourquoi, du moment où elle avait mesuré sa chute, elle ne s’était pas relevée. Elle lui raconta l’histoire des lettres, et comment, avec ces lettres, elle était restée esclave et tremblante sous la menace de son premier amant.

Le marquis de Pommereuse ne voulut ignorer aucun détail; puis, lorsque madame de Villefore fut sortie, il ordonna d’atteler, et se rendit à l’instant même chez son rival.

Celui-ci était seul. Le marquis de Pommereuse entra.

– Monsieur, lui dit-il, hier vous étiez l’amant de madame de Villefore; aujourd’hui, c’est moi qui le suis.

Celui auquel il s’adressait répondit par un geste de surprise. Le marquis fit un signe de la main et continua.

– Vous avez des lettres à elle?

– Moi?

– Oui.

– Qui vous a dit cela?

– Elle-même.

– Que vous importe?

– Il m’importe beaucoup, et la preuve, c’est que vous allez me les rendre.

– Vous plaisantez, monsieur.

– Non, pas le moins du monde. Nous sommes tous les deux gentilshommes ou à peu près. Eh bien! monsieur, il y a des questions qui, entre gentilshommes, se débattent en un instant. Je sais que vous ne me rendrez pas les lettres sans combat, je vous estime même assez pour croire que le combat est une chose nécessaire; mais après le combat, quelle qu’en soit l’issue, vous me rendrez ces lettres, ou, si je suis tué, vous les rendrez à madame de Villefore; c’est tout ce que je veux. Vous comprenez qu’une conduite contraire vous déshonorerait. Quand le sang a coulé, les choses changent de face, et, vous le comprenez, monsieur, le sang coulera entre nous.

– C’est bien, monsieur, dit Fabien, je suis à vos ordres.

– Vous comprenez que nos témoins doivent complètement ignorer la cause de notre duel.

– Sans doute.

– Les lettres, enfermées sous une enveloppe à mon adresse, seront remises à un tiers. Si vous êtes tué, c’est bien, je les remettrai moi-même à madame de Villefore; si je suis tué, le tiers les lui remettra sans savoir lui-même ce qu’il remet.

– À merveille. Maintenant votre lieu et vos armes.

– Cela ne me regarde pas, monsieur, c’est l’affaire de nos témoins.

Alors ils échangèrent les noms de ceux de leurs amis qu’ils comptaient charger de ce ministère.

Il fut convenu que ces messieurs se rencontreraient à cinq heures de l’après-midi près du grand bassin des Tuileries, et que tout serait réglé de façon à ce que, sur le terrain, on n’eût plus qu’à se mettre l’épée ou le pistolet à la main. Puis les deux adversaires se séparèrent. Le soir, les témoins réglèrent toutes les conditions. On se trouverait à la mare d’Auteuil, à neuf heures du matin; l’arme convenue était l’épée.

À sept heures du matin, le valet de chambre du premier amant de madame de Villefore entra chez son maître.

– Qu’y a-t-il? demanda celui-ci; est-ce qu’il est déjà l’heure?

– Non; mais c’est le baron de Villefore qui veut parler à monsieur.

– Le baron de Villefore! Que désire-t-il?

– Je n’en sais rien; c’est à monsieur lui-même qu’il veut expliquer le motif de sa visite.

– Où est-il?

– Au salon.

– Présentez-lui mes excuses; dans un instant je le rejoins.

Le domestique sortit. Un instant après, les deux hommes étaient en présence.

– Monsieur, dit le baron de Villefore après avoir répondu courtoisement au salut qui lui était adressé et avoir refusé le siège qu’on lui offrait, vous avez des lettres de la baronne?

– Moi, monsieur? s’écria avec étonnement celui à qui on adressait cette singulière question.

– Ne riez pas, monsieur; vous avez même menacé, à ce qu’il paraît, la pauvre femme d’en faire un méchant usage.

– Mais comment pouvez-vous savoir que ces lettres?…

– Oh! mon Dieu! de la manière la plus simple. Vous avez écrit hier ce billet à la baronne; mon valet de chambre, qui s’est trompé, me l’a apporté à moi au lieu de le porter à ma femme. Je l’ai ouvert sans faire attention, et je l’ai lu sans le vouloir.

– Eh bien! monsieur? demanda l’amant, voyant qu’il était inutile de nier.

– Eh bien! monsieur, vous deviez ce matin remettre ces lettres à M. de Pommereuse; vous comprenez qu’il est plus convenable que vous me les remettiez à moi.

– Mais, monsieur…

– Attendez donc: aux mêmes conditions, bien entendu.

– Aux mêmes conditions? je ne comprends pas.

– Oui; vous alliez vous battre avec Monsieur de Pommereuse; au lieu de cela, vous allez vous battre avec moi.

– Mais monsieur…

– Ah! vous me devez quelque concession, monsieur, et j’ai des droits acquis pour être votre premier adversaire.

– Si vous le désirez absolument…

– Je le désire.

– Je suis à vos ordres, monsieur; que voulez-vous?

– Montons chacun dans notre voiture, prenons chacun notre valet de chambre; j’ai mes pistolets, vous avez probablement les vôtres; dans une heure, derrière le Ranelagh.

– Mais mes témoins, qui vont venir me chercher, et qui ne me trouveront pas?

– Ah! vous aurez une si bonne excuse à leur donner, que les gentilshommes les plus exigeants sur le point d’honneur s’en contenteraient.

– Il faut faire ce que vous voulez, monsieur.

Les deux hommes se saluèrent.

À son lever, madame de Villefore reçut un paquet cacheté des mains du valet de chambre de son mari. Elle l’ouvrit et trouva ses lettres. Seulement l’enveloppe était tachée de sang, et une déchirure singulière les traversait toutes, depuis la première jusqu’à la dernière.

– Qui vous a remis ce paquet? dit-elle; n’est-ce point monsieur de Pommereuse?

– Non, madame, répondit le valet de chambre.

– Et si ce n’est-lui, qui donc alors?

– Monsieur le baron.

– Quand cela?

– Au moment de mourir.

– Au moment de mourir!… Que dites-vous?

– Je dis que monsieur le baron s’est battu en duel ce matin et qu’il a été tué.

– Tué, mon Dieu!… et par qui?

– Par monsieur Fabien de Rieulle.

Clotilde poussa un cri d’effroi, et Fernande, pour ne pas la distraire des impressions que venait de produire sur elle le terrible récit, se leva et s’approcha de la porte pour sortir.

Mais sur le seuil, elle rencontra madame de Neuilly.

CHAPITRE XIX

– Ah! dit madame de Neuilly, ce n’est pas malheureux, et je te retrouve enfin. Dieu merci, ce n’est pas faute de t’avoir cherchée et demandée à tout le monde, mais tout le monde ignorait ce qu’était devenue ma mystérieuse amie. On l’avait bien vue s’éloigner avec Clotilde, mais on ne savait pas dans quel coin vous étiez allées vous faire des confidences qu’on me refuse à moi, quoique la première en date, et quoique ayant par conséquent des droits antérieurs. Eh! mais, où donc est Clotilde?

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