Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour Tome I

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La Marquise De Pompadour Tome I: краткое содержание, описание и аннотация

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Un jour de 1744, Jeanne Poisson, belle jeune femme, rencontre, au hasard d'un bois, le roi Louis XV qui chasse, et obtient de lui la grâce d'un cerf. A la suite d'un chantage visant son père, Jeanne est bientôt obligée d'épouser un homme qu'elle n'aime pas, Henri d'Etioles. Mais le roi a à son tour succombé au charme de Jeanne et leur idylle éclate au grand jour. Les intrigues s'échafaudent et de sinistres personnages comme le comte du Barry ou le mystérieux M. Jacques manigancent dans l'ombre. Quel sera le destin de Jeanne?

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En parlant ainsi, le laquais était entré dans une sorte de petit salon confortablement meublé et avait allumé des flambeaux. Ce salon était élégant. Il contenait une petite bibliothèque avec des livres, un clavecin – de quoi se distraire.

– Et votre maître, demanda d’Assas, qui est-ce?

– Mais c’est M. Jacques, fit le valet d’un air étonné. Celui qui vous envoie…

– Et vous dites qu’il vient parfois ici des gentilshommes qui se cachent?…

– Oui, mon officier… comme vous… des jeunes gens qui ont joué et perdu… ou qui ont rossé la maréchaussée… ou qui ont séduit la dame de quelque bourgeois, lequel s’avise de crier comme si on l’avait écorché… Nos fugitifs demeurent ici autant qu’il leur plaît et s’en vont quand ils veulent… Seulement, mon gentilhomme, vous n’avez pas de chance…

– Pourquoi cela? demanda d’Assas.

– Parce que vous êtes seul et que vous allez sans doute vous ennuyer. Nous avons quatre pavillons et ils sont quelquefois occupés tous les quatre à la fois. Alors, on mène ici joyeuse vie… Enfin, cela vous servira de purgatoire pour la faute que vous avez sans doute commise. En tout cas, je suis à votre disposition, et s’il est en mon pouvoir de vous distraire…

– Merci, mon ami, fit le chevalier qui se rassurait de plus en plus tant ce laquais avait l’air jovial et tant ses explications paraissaient naturelles…

Monsieur Jacques lui apparut dès lors comme une sorte de philanthrope, une façon de providence…

– Voilà! reprit le valet. Ici, votre chambre à coucher… ici, la salle à manger… Voici des livres… voici un clavecin si vous êtes musicien… Si mon officier veut me dire quelles sont les heures de ses repas et le régime qu’il préfère…

D’Assas eut un geste d’indifférence…

– Mon gentilhomme, insista le laquais, dites-moi au moins quels sont les vins que vous aimez…

– Ah ça! mais tu comptes donc me nourrir comme un prince?…

– Sais-je si vous n’êtes pas un prince déguisé?… Il m’en est venu un une fois, et j’ai failli être chassé parce qu’un soir j’ai manqué de champagne… Depuis, je vous assure que la cave est bien garnie et que l’office regorge de victuailles choisies…

– Il est donc bien riche, ton maître?

– Je n’en sais rien. Mais je sais que, pour ses hôtes, il ne veut pas que l’on compte.

– Ma foi! j’en veux faire l’expérience sur l’heure! fit d’Assas. Je n’ai rien pris depuis ce matin, et je me sens un appétit d’enfer. Vois donc si dans ton office il ne reste pas quelque pâté, et si dans ta cave, mes prédécesseurs n’ont pas oublié quelque flacon de chambertin…

– Le cas était prévu, dit le laquais.

Et il ouvrit une porte.

D’Assas passa dans la pièce voisine et se vit dans une salle à manger au milieu de laquelle était dressée une table toute servie. Sur la table fumait le potage. Deux perdreaux rôtis attendaient d’être découpés. Un succulent pâté montrait sa croûte dorée, et sur un guéridon quelques flacons s’alignaient en bon ordre.

– Ma foi, c’est comme dans les contes de ce bon M. Perrault! s’écria d’Assas qui croyait rêver.

M. Jacques, en effet, était passé maître dans l’art de ces sortes de mise en scène. On n’a pas oublié le coup de théâtre par lequel il avait affolé et littéralement ébloui Juliette Bécu, la fille galante.

Tout en dévorant avec le bel appétit de sa jeunesse le délicat repas qu’on lui servait, d’Assas examinait la salle à manger.

Sans être somptueuse, elle était d’une élégante richesse, avec ses dressoirs sculptés, son argenterie simplement marquée de l’initiale de M. Jacques. Le linge était d’une finesse et d’une blancheur éblouissantes. C’était vraiment là un appartement de petit-maître.

Lorsque d’Assas eut terminé son souper, il sentit que la tête lui tournait légèrement, et il commença à voir la vie en rose.

Il se sentit de taille à lutter contre le roi lui-même…

Et ne lui avait-il pas déjà tenu tête!…

En somme, d’après tout ce qu’il savait, Jeanne avait jusque-là résisté à Louis XV…

Pourquoi?… Sinon parce que son amour pour le roi n’était, au fond, qu’une sorte de fascination exercée sur elle par la puissance royale…

Il se rappelait que Jeanne, dans le malheur, avait songé à lui le premier! Il se rappelait aussi le doux regard qu’elle lui avait jeté pendant la fête de l’Hôtel de Ville…

Et il se mit à espérer…

M. Jacques était à coup sûr un grand philosophe et il connaissait le tréfonds de l’âme humaine.

D’Assas, donc, dans cet état de béatitude qui suit un excellent repas, demanda à passer dans la chambre à coucher.

Le laquais s’empressa d’ouvrir une porte, et le chevalier entra dans une jolie chambre toute parfumée de benjoin; le lit était déjà découvert; un feu clair pétillait dans la cheminée…

Le pauvre chevalier marchait de surprise en surprise: c’était vraiment un conte de fées réalisé.

– À propos, mon gentilhomme, dit alors le laquais, s’il vous prenait fantaisie de sortir la nuit… pour quelque expédition guerrière… ou amoureuse…

– Eh bien? fit d’Assas.

Le laquais ouvrit une armoire vaste et profonde.

– Voici, continua-t-il, deux costumes à votre taille, de façon que vous ne soyez pas reconnu. Voici des manteaux. Voici des loups en velours. Voici des pistolets, et voici des épées…

Les costumes étaient riches et élégants, mais dans la teinte neutre comme couleur, parfaitement seyants pour l’usage auquel ils étaient destinés. Les épées étaient magnifiques et solides. Les pistolets étaient tout chargés…

– Voilà de quoi soutenir au besoin un siège, dit d’Assas.

– Ou de quoi en faire un, répondit négligemment le laquais. Il est arrivé à l’un des jeunes fous qui vous ont précédé ici de prendre une maison d’assaut à lui tout seul… Oh! tous les cas sont prévus…

D’Assas tressaillit et passa une main sur son front.

Le laquais se retira discrètement. Le chevalier, demeuré seul, examina curieusement les costumes accrochés dans l’armoire: dans la poche de chacun d’eux, il trouva une bourse!…

– Oh! oh! murmura-t-il, ceci dépasse le rêve!…

Il tira l’une de ces bourses. Elle contenait des louis d’or et un billet. D’Assas compta les louis: il y en avait cent.

– Deux mille francs!… Ma solde de huit mois!… Et il y en a autant dans l’autre costume!…

Alors il lut le billet. Il contenait ces simples mots signés d’un J:

«Puisez sans crainte. Cet argent est pour vos menus frais. On aurait cru vous importuner en mettant plus. Mais dès que l’une des deux bourses sera vide, remettez-la au laquais qui vous sert. Il a ordre de la remplir. Soyez brave, fidèle et patient.»

– Eh bien, par la mordieu! grommela le chevalier, puisqu’il en est ainsi, j’accepte! Je veux voir jusqu’où ira la fantasmagorie!… Brave… je crois l’être. Fidèle, – je le suis certainement. Patient?… Hum!… Enfin, ce M. Jacques me semble jouer un jeu étrange. Que veut-il?… Il en agit avec moi comme un vieil ami… comme un père indulgent… Ma foi, nous verrons bien!…

Là-dessus, le chevalier se coucha dans le lit le plus moelleux qu’il eût encore connu et ne tarda pas à s’endormir d’un profond sommeil. Il rêva qu’il se trouvait dans le palais enchanté des fées, que tout ce qu’il touchait se transformait en or, et que Jeanne lui tendait les bras en souriant…

Il avait un peu plus de vingt ans, M. le chevalier d’Assas.

Mais, franchement, eût-il été même plus âgé, eût-il eu la sagesse du roi Salomon, n’eût-il pas été encore excusable de continuer en sommeil le rêve qu’il avait commencé tout éveillé?…

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