Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Vous partez?…

– Je pars! dit Pardaillan. Je m’ennuie, la grande route me distraira.

– Restez! Le roi vous donnera un régiment à commander.

– Bah! j’ai déjà bien du mal à me commander moi-même… Adieu!

– Adieu, donc! Où allez-vous?…

– Tiens! Au fait! fit Pardaillan. Où vais-je?…

Il ôta son chapeau et l’éleva en l’air au bout de son bras.

– Connaissez-vous la rose des vents? dit-il.

– Oui, fit Crillon ébahi. Pourquoi?

– Faites-moi l’amitié de me dire de quel côté le vent pousse la plume de mon chapeau.

– Ah! ah! dit le brave Crillon, les yeux écarquillés de surprise.

– Eh bien?…

– Eh bien, donc voici… Voyons, de ce côté, Paris… par là, Orléans… Par là, Tours… et de ce côté-ci… monsieur de Pardaillan, la plume de votre chapeau va vers l’Italie.

– L’Italie! fit Pardaillan avec un rire étrange. Eh bien, pourquoi Pas? Va pour l’Italie! Merci de votre complaisance, monsieur de Crillon.

Et Pardaillan, ayant remis son chapeau sur sa tête, serra les mains du brave capitaine, sauta légèrement en selle et s’éloigna en sifflant une fanfare du temps du roi Charles IX.

XXXIX LES FRAIS DE ROUTE DE PARDAILLAN

Pardaillan avait quitté Blois au moment où Henri III s’en approchait, revenant d’Amboise où il avait été voir ses prisonniers, le cardinal de Bourbon, l’archevêque de Lyon, le duc de Nemours, frère utérin des Guise, le jeune prince de Joinville, le duc d’Elbeuf, Péricard, secrétaire d’Henri de Guise, La Chapelle-Marteau, président du Tiers, Brissac et Bois-Dauphin. Car c’est là tout ce qu’on avait pu arrêter, les autres ligueurs ayant eu le temps de prendre la fuite.

Le chevalier partait avec une sorte de joie d’allégement, sans remords. Il venait de régler deux vieux comptes de haines qui, pendant seize ans, avaient pesé sur sa vie: le duc de Guise tué en combat loyal, et Maurevert mort dans la forêt de Marchenoir.

Le froid était sec; les sabots de son cheval résonnaient sur la terre durcie; il trottait en fredonnant, souriant au ciel gris, aux arbres dépouillés, aux chevreuils qui le regardaient passer en allongeant leurs cous gracieux, aux corbeaux majestueux et rusés qui s’envolaient, à tous ces êtres animés ou inanimés qui étaient les vieux amis du coureur de route…

Il se retrouvait. Il renaissait. Il respirait à pleins poumons la joyeuse ivresse de s’en aller libre, indépendant de tout et de tous, au seul gré de sa fantaisie. Il écartait d’ailleurs avec soin toute pensée encombrante, refusait de songer à demain et prenait de l’heure présente tout ce qu’elle pouvait contenir de contentement.

Excitant donc parfois son cheval d’un appel de langue, il suivait la route qui de Blois allait à Beaugency, Meung et Orléans par la rive droite de la Loire. Arrivé à Orléans, Pardaillan se dirigea tout droit sur l’hôtel d’Angoulême, et ce fut avec un battement de cœur qu’il approcha de la maison amie, où il allait revoir ce petit duc auquel il s’était si bien attaché, cette Violetta qu’il avait arrachée à la mort, et cette poétique Marie Touchet, à laquelle il rattachait le charme de ses souvenirs de jeunesse.

Le logis était vaste et entouré d’un grand jardin qui, pour le moment, offrait aux regards ses massifs couverts de givre, fleurs de glace, dentelles blanches, parure de l’hiver, qui permet à la nature de dire à l’homme: «Regarde donc comme je suis coquette et jolie en toute saison…» C’était une maison de briques rouges à encadrement de pierre blanche, avec des balcons de fer forgé, aux courbes gracieuses, telles qu’on en voit aux constructions du temps de la Renaissance.

Pardaillan mit pied à terre dans la cour; sur un signe que fit un suisse majestueux, deux laquais s’élancèrent pour s’emparer de son cheval et le conduire aux écuries. Alors, seulement, le suisse de cet hospitalier logis s’enquit du nom du visiteur.

Le chevalier, sans répondre, regardait autour de lui, lorsque d’une porte surgit un être immense, porteur d’une superbe livrée toute galonnée, bouffi de graisse, avec des bras gros comme des cuisses, et des cuisses grosses comme des fûts de colonne. Cet être, en apercevant Pardaillan, ôta son chapeau, s’approcha en donnant tous les signes d’une respectueuse jubilation, et d’une voix de basse-taille s’écria:

– Dieu me pardonne!… Mais c’est monsieur le chevalier lui-même!…

Pardaillan considéra le phénomène sans le reconnaître. L’homme souriait d’un large sourire qui donnait à son visage l’aspect d’une citrouille entrouverte d’un coup de sabre.

– Est-il possible que monsieur le chevalier ne me reconnaisse pas? continua le phénomène. Surtout, nous avons fait la guerre ensemble. En avons-nous donné de ces coups d’estoc et de taille! À la chapelle Saint-Roch, à l’abbaye de Montmartre, à l’auberge de la Devinière , en avons-nous taillé en pièces et mis en déroute! Tous les soirs, à l’office, je passe deux heures à raconter mes hauts faits et les vôtres, monsieur. Et je n’ai pas fini, n’est-ce pas, monsieur le suisse?

Le suisse grommela quelques mots et tourna le dos. Le suisse était jaloux: il n’avait que cinq pieds et six pouces de taille, tandis que le phénomène mesurait plus de six pieds.

– J’y suis! fit Pardaillan. Je vous reconnais à la voix, monsieur de Croasse. Excusez-moi de ne pas vous avoir remis aussitôt. C’est que vous étiez maigre, il y a quelques mois, tandis que maintenant…

– Oui, fit Croasse avec désinvolture, la maison est bonne, Dieu merci. Plus de sabres à avaler, ni de cailloux, ni d’étoupes enflammées, mais de bons gigots de cerf, de bonnes tranches de sanglier, de bons…

Pardaillan écoutait avec une inaltérable complaisance. Et il eût écouté longtemps sans doute si un deuxième géant, mais un géant maigre, cette fois, ne fût brusquement apparu: c’était Picouic.

– Monsieur le chevalier, dit-il en s’inclinant, daignez pardonner le bavardage de cet imbécile que la vie de cocagne a rendu positivement idiot et qui laisse dans la cour le meilleur ami de Monseigneur. Monseigneur finira par nous chasser, cuistre, si tu continues…

Et Picouic, se précipitant, montra le chemin à Pardaillan, et laissa Croasse en butte aux sarcasmes du suisse. Pardaillan, donc, suivant son conducteur, traversa un vaste salon d’honneur sur le grand panneau duquel se détachait un portrait en pied du roi Charles IX, monta un bel escalier de chêne ciré, et entra enfin dans une petite pièce où il y avait comme un parfum d’intimité charmante.

– Monsieur le chevalier de Pardaillan! annonça le serviteur du ton avec lequel les huissiers de la cour eussent crié: «Messieurs, le roi!…»

Un jeune homme qui écrivait à une petite table, le dos tourné à la porte, bondit de sa chaise, se leva précipitamment, se tourna, tout pâle vers le chevalier, demeura un instant immobile, puis courut se jeter dans les bras de Pardaillan, qui, doucement ému par cette joie visible, par ce bonheur et cette amitié, rendit étreinte pour étreinte…

– Vous enfin! s’écria alors Charles d’Angoulême. Cher ami… mon bon, mon grand frère, vous venez donc enfin contempler le bonheur qui est votre œuvre!…

– C’est-à-dire, fit le chevalier en souriant, je passais par Orléans, venant d’un désert et allant à un autre désert… j’ai voulu m’arrêter dans une oasis…

Déjà le jeune duc s’était élancé en appelant, et quelques instants plus tard, Violetta entrait, toute rose d’émotion, s’approchant de Pardaillan, et lui tendait son front en murmurant:

– Il ne manque donc plus rien au bonheur de mon noble époux et au mien, puisque vous voici!…

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