Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Eh bien, soit! dit Maurevert. Je ne te quitterai pas d’ici ce soir; et bien que ton soupçon m’offense, voici ma main; restons amis, Maineville!

Les deux bandits échangèrent une poignée de main que nous n’hésitons pas à qualifier de loyale.

– Mais, reprit Maurevert, il est entendu que tu te fais fort de m’obtenir deux cent mille livres?

– Par la barbiche du pape Sixte, qui devient malgré lui notre pourvoyeur, je te le jure, Maurevert! Il faudra que Guise t’ouvre les cordons de l’un de ces jolis sacs de blé. En sorte que tu pourras dès demain prendre ton vol vers d’autres pays, ce qui me chagrinera dans l’amitié que je te porte, mais ce qui me réjouira pour la paix que tu y gagneras. Sur ce, allons rendre compte à mon duc, et préparer notre expédition.

Ils s’éloignèrent rapidement vers Paris. Alors, du fond de la haie touffue qui bordait un champ d’avoine, et dont les ronces s’écartèrent doucement, une tête pâle apparut avec un sourire qui eût épouvanté Maurevert, et deux yeux ardents se fixèrent sur les deux hommes jusqu’à ce qu’ils eussent tourné au premier détour du chemin. Puis le corps à qui appartenait cette tête, ou, si l’on veut, qui appartenait à cette tête, sortit en rampant, se redressa, et le chevalier de Pardaillan demeura à cette place, immobile et pensif.

– Cette fois, murmura-t-il, je crois que je le tiens!…

XIX LE MEUNIER

Pardaillan avait suivi Maineville et Maurevert dès l’instant où il les avait aperçus. Au-delà de la porte Saint-Honoré, il avait laissé Angoulême et ses deux nouveaux laquais qui l’attendirent en se dissimulant derrière une masure. De loin, il avait assisté à la discussion du muletier avec Maineville et Maurevert. Puis il avait vu ce dernier s’enfuir à toutes jambes, il avait entendu le coup de pistolet, et, rampant parmi les hautes avoines, il avait pu se glisser jusqu’à la haie près de laquelle avait eu lieu l’entretien que nous venons de rapporter. Alors le chevalier se dirigea vers la masure où il avait laissé Charles.

– Voulez-vous, lui dit-il, jouer un mauvais tour à monseigneur Guise?

Charles interrogea Pardaillan du regard.

– Retournez à votre hôtel, reprit celui-ci, prenez-y des armes et des munitions. Montez à cheval avec ces deux dignes serviteurs qui brûlent du désir d’en découdre en votre honneur.

Picouic remua le bout de son nez pointu, et la mine de Croasse s’allongea.

– L’un d’eux, continua le chevalier, me ramènera mon destrier. Je vous attendrai dans le moulin que vous apercevez d’ici.

– Mais de quoi s’agit-il?… demanda Charles.

– Je vous l’ai dit: de jouer un mauvais tour à Guise, et de lui porter un de ces coups dont il ne se relèvera pas.

Le petit duc n’en demanda pas davantage; il avait en Pardaillan une confiance illimitée; bien qu’il fût, lui, duc d’Angoulême, apparenté aux princes, neveu du roi de France, il obéissait tout naturellement au routier sans fortune et sans titres. Il partit aussitôt et Pardaillan reprit le chemin de la butte Saint-Roch.

Bientôt il s’engagea dans l’étroit sentier qui, une heure plus tôt, avait été suivi par les trente mulets. À son grand étonnement, le sentier était libre. Il put parvenir sur le plateau sans avoir été arrêté par aucune des sentinelles qu’il s’était attendu à rencontrer.

«Est-ce que les mulets portaient vraiment de l’orge? songea-t-il. Est-ce que toute cette histoire de sommes d’argent au fond des sacs ne serait qu’une chimère?… Hum! Maurevert n’est pas homme à se tromper en pareille matière!»

Les bords du moulin ne semblaient rien annoncer d’extraordinaire. Les grands bras ailés tournaient paisiblement sous la poussée d’une forte brise d’ouest qui soulevait des arômes de thym et de menthe parmi les herbes folles. Pardaillan entendait le bruit régulier et monotone de la roue broyant le blé. Des garçons tout blancs de farine passaient avec des sacs sur leurs épaules. Un cheval en liberté paissait l’herbe près de deux grands bœufs agenouillés qui s’émouchaient lentement de la queue. Mais de mulets, pas un; de muletiers, pas l’apparence. Il entra dans le logis du meunier, dont la porte était grande ouverte.

– Décidément, Maurevert a rêvé, grommela-t-il en frappant du pommeau de sa rapière sur une table.

À cet appel, une servante rougeaude apparut et, d’un air étonné, s’enquit de ce que désirait ce visiteur armé de pied en cap, et tel que le moulin n’en avait jamais dû voir.

– Ma mignonne, dit à la grosse fille Pardaillan qui connaissait tout le pouvoir d’une adroite flatterie, ma mignonne, je voudrais parler à votre maître pour une affaire de farine, une véritable affaire d’or…

– Ah! ah! fit un homme qui entrait à ce moment, une affaire d’or, dites-vous, mon gentilhomme?

Et le maître meunier, qui venait de pénétrer dans la salle, fixa sur Pardaillan un regard vif et perçant.

– Voyons l’affaire, reprit-il.

– Je veux simplement vous acheter quelques sacs de blé, mais en vous les payant dix fois le prix habituel.

– Dix fois le prix!…

– Oui, dit froidement le chevalier. Et notez qu’il m’en faut trente sacs. Vous le voyez, c’est une fortune…

– Trente sacs? dit le meunier qui jeta sur l’étrange acheteur un regard plus perçant et plus soupçonneux que le premier.

– Oui. Et je ne mets au marché qu’une condition: c’est de choisir moi-même mes sacs.

– C’est trop juste, dit le meunier qui alors, sans avoir l’air de le faire exprès, referma la porte d’entrée.

– Vous pouvez même pousser le verrou, mon brave, fit Pardaillan narquois. Surtout quand vous saurez que les sacs que je veux vous acheter sont justement les trente qui vous ont été apportés tout à l’heure par trente mulets.

À ces mots, le meunier jeta un cri d’appel, et, de la pièce voisine, les muletiers, poignards et pistolets aux poings, firent irruption. Pardaillan tira sa rapière et le combat allait s’engager, lorsqu’une voix forte retentit:

– Bas les armes!…

Les muletiers s’arrêtèrent comme pétrifiés. Pardaillan, de son côté, baissa la pointe de sa rapière. Et alors il vit entrer un grand vieillard à l’attitude hautaine, aux yeux inquisiteurs, qui fit un geste de commandement. Les muletiers et le meunier disparurent. Pardaillan rengaina son épée. Le vieillard le considéra avec attention pendant quelques secondes, puis il dit:

– Monsieur, je suis le maître de ce moulin. Si vous avez une affaire à proposer, c’est donc avec moi que vous devez traiter.

– Ainsi, dit Pardaillan, le vrai meunier de la butte Saint-Roch, c’est vous?

– C’est moi.

– Je le crois volontiers, monsieur, dit Pardaillan qui s’inclina avec cette courtoisie mêlée de respect qui chez lui avait tant de prix; car ce soi-disant meunier lui apparaissait comme un homme de haute et noble envergure.

– Monsieur, dit-il alors, je crois inutile d’employer avec vous les détours. Je commence donc par vous déclarer que j’ai surpris votre secret: les mulets qui sont montés ici étaient chargés d’or.

– C’est exact, monsieur: il y en a pour trois millions…

Pardaillan fit un geste d’indifférence: l’énoncé de cette somme énorme ne semblait pas l’avoir touché, et dès lors, l’étrange maître du moulin le considéra avec plus d’attention encore.

– C’est donc vous, reprit celui-ci, qui, tout à l’heure, vous êtes donné pour l’officier des droits de mouture, et avez ouvert un de nos sacs?…

– Non monsieur. Car jamais je ne me donne la peine de mentir. Mais j’ai surpris une conversation de cet homme, et j’ai su ainsi la vérité.

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