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Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Michel Zévaco Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– J’obéis à Votre Sainteté…

Votre Sainteté!… Comme au maître de la chrétienté! Comme au souverain pontife!

– Cardinal, reprit-elle sans un tressaillement, vous venez de prononcer un mot terrible. N’oubliez pas que si, dans Rome, je suis celle que vous dites, l’héritière de la souveraineté pontificale de Jeanne, la chevalière de la grande tradition… ici, dans Paris, je ne suis que la descendante de Lucrèce Borgia: la princesse Fausta!…

Qu’était-ce donc que cette femme qui avait des gestes d’impératrice et parlait comme si elle eût porté la tiare sur sa tête superbe! Fausta?… Princesse Fausta?…

Quelle mystérieuse, quelle incroyable destinée s’abritait sous ce nom?… Et pourquoi, avec une si majestueuse autorité d’accent, évoquait-elle le nom de sa terrible, prestigieuse et sombre aïeule… Lucrèce Borgia!… Borgia!… La toute-puissance, l’incarnation de la Terreur, le Meurtre fait homme!… Lucrèce!… L’amour et les délires de la débauche! Les poisons et les baisers! L’éclat livide d’un météore dans les fêtes tragiques où des hommes mouraient de son sourire!…

Était-ce donc toute cette puissance, toute cette terreur, tout ce prestige qui étaient venus se réincarner en cette femme?… Peut-être!…

Car le gentilhomme à qui elle donnait le titre de cardinal, bien qu’il ne portât pas l’habit religieux et fût armé d’une épée, cet homme qui pourtant semblait cuirassé par l’orgueil des vieilles races, dont les yeux s’illuminaient d’une magnifique intelligence et dont le front proclamait l’intrépide fierté, l’écouta comme la légende biblique nous montre Moïse écoutant la voix qui sortait des nuées du Sinaï. Et quand elle eut parlé, une inexprimable vénération le courba dans une attitude d’obéissance.

Alors, avec une sorte de désespoir concentré, il marcha à la fenêtre, et glacé par une secrète horreur, s’y appuya, domina la place…

C’était le lendemain de la journée des Barricades [4]. Et Paris qui venait de chasser son roi, Paris tout hérissé, Paris fumant encore des arquebusades de la veille, fêtait la violette et la rose; car de tout temps, Paris adora l’émeute et les fleurs, grondement et sourire de sa rue. Ensoleillée, bruyante, la Grève, en cette radieuse matinée du grand marché annuel de mai, présentait un indescriptible mouvement de lignes et de couleurs, fouillis de promeneuses en atours, de mendiants en guenilles, de seigneurs et de bateleurs.

Sans doute le cardinal, qui planait sur cette féerie de joie, était descendu dans les ténèbres de son passé, évoquant quelques souvenirs effrayants, car il haletait. Mais sous ses yeux, soudain, aux deux extrémités de la place, un double mouvement de foule le fit tressaillir.

Sur sa droite, c’était une fantastique guimbarde que l’imagination surmenée d’un Callot [5]eût donnée pour carrosse à ses épiques sacripants: le véhicule de Belgodère qui, au pas branlant de sa haridelle fourbue, faisait son entrée sur la Grève.

Sur sa gauche, c’était un groupe de jeunes seigneurs cuirassés de buffle, l’épée de guerre aux flancs. Et au milieu d’eux, les dépassant de la tête, plus magnifique et plus sombre encore que la veille sur le plateau de Chaillot, pensif et formidable, le Balafré, le duc Henri de Guise, le roi de Paris!

Le redoutable capitaine semblait ne rien voir autour de lui, ni ce respect mêlé de terreur qui courbait les têtes sur son passage, ni l’angoisse de cette multitude attentive à surprendre quels rêves hantaient celui qui tenait dans ses mains les destinées d’une couronne et d’un peuple. Il ne voyait que la bohémienne Saïzuma qui, drapée dans son manteau, masquée de rouge, une main sur la bride du cheval, s’avançait, lente, raide, automatique, énigme vivante; et près d’elle, Belgodère qui s’agitait, se démenait, vociférait:

– On commence! On commence! Chacun est libre! Chacun est libre! Chacun peut voir! Voir quoi? me direz-vous. D’abord le grand léopard empaillé qui me vient de la reine de Nubie! Plus fort! Vous verrez le célèbre Croasse ici présent se nourrir de cailloux! Plus fort! Vous verrez l’illustre Picouic se désaltérer avec des étoupes de feu!… On commence! Suivez! Approchez!…

Du haut de la fenêtre, le cardinal avait vu Guise marchant vers Belgodère, l’être terrible allant vers l’être grotesque… ou infâme! Sans quitter son poste, il se tourna alors vers le fauteuil d’ébène, et dit:

– Ils sont venus!…

La mystérieuse inconnue qui s’appelait princesse Fausta se leva, et du pas d’une déesse de marbre qui descendrait de son socle, s’approcha.

– Violetta! Violetta! clamait à ce moment Belgodère en apercevant le duc de Guise qui venait à lui.

L’enfant, pareille à un rayonnement d’aurore, apparut sur le devant de la charrette, ses longs cheveux blonds épars sur ses épaules de neige, timide, craintive, effarouchée.

La princesse Fausta darda sur le duc un regard où couvait une flamme d’incendie. Puis ses yeux se reportèrent, comme d’un pôle à l’autre de sa pensée, sur cette vision de charme intense et pur qu’était Violetta. Et alors elle sourit – comme peut sourire la foudre qui va frapper.

– Henri, murmura-t-elle au plus profond d’elle-même, Henri de Guise, tu m’appartiens! Tu seras roi parce que je veux être reine! Tiare et couronne, ni mon front ni ma volonté ne faibliront sous ce double poids. Maîtresse de la France et de l’Italie, avec ces deux bras puissants, j’enlacerai l’univers… Henri, périsse donc tout ce qui t’empêche de m’aimer… moi, moi seule! Périsse Catherine de Clèves, ta femme! Périsse cette Violetta que tu adores!

Et d’une voix brève, soudain devenue métallique et dure:

– Cardinal, voici l’heure d’agir… Voyez cet homme sur qui reposent d’immenses espérances. Croyez-vous qu’il pense à ce trône qu’il touche enfin grâce à nous? Aux engagements qu’il a pris pour le jour suprême? Non, cardinal: depuis trois mois, depuis qu’à Orléans il a vu une pauvre fille de bohème dont il porte partout l’image, Guise soupire, Guise hésite: il nous échappe et il est perdu pour nous… si je ne lui arrache du cœur la racine même de cette passion! Voyez-le. À l’heure même où sur toutes les routes nos courriers volent pour annoncer la chute de la dynastie de Valois, à l’heure où le monde attend le geste que va faire cet homme… regardez-le! Frémissant, il s’arrête devant une voiture de bohémiens, prêt à s’agenouiller aux pieds d’une petite mendiante nomade, d’une Violetta!

Le cardinal posa son regard sur l’adorable enfant, et il frissonna longuement.

– Pauvre innocente! murmura-t-il.

– La pitié est un crime souvent, une faiblesse toujours, dit la princesse Fausta, glaciale. Je tiens dans mes mains de femme le glaive flamboyant des archanges: je frappe!… Descendez, cardinal, et faites en sorte que le bohémien Belgodère m’amène cette petite en mon palais de la Cité…

Sans doute, le cardinal savait quelle effroyable sentence cachait cet ordre, car il baissa la tête, étendit les mains et balbutia:

– Frappez-donc, puisque la mort de cette infortunée créature est nécessaire! Mais épargnez-moi l’affreuse besogne de vous la livrer! Hélas! vous savez combien mon cœur s’émeut pour les jeunes filles de cet âge…

– Cardinal, reprit-elle avec une terrible froideur, vous préviendrez maître Claude.

– Le bourreau! haleta le cardinal. Madame, madame! vous êtes la toute-puissance et la souveraineté! Soyez généreuse. Ne me condamnez pas au hideux supplice de revoir l’homme qui m’arracha l’âme en me volant et en laissant mourir ma…

– Silence, cardinal Farnèse!…

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