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Michel Zévaco: Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Michel Zévaco Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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Le procès a duré six mois.

Le jour même où Léonore a été arrêtée dans Notre-Dame, le baron de Montaigues son père s’est tué d’un coup de dague au cœur. Présumé complice du scandale – affirme le tribunal – il a ainsi échappé à la justice des hommes.

Quant à l’accusée, à toutes les questions elle a répondu par des regards sans vie, de ces regards qui donnent le vertige comme les abîmes: l’âme est morte; l’official n’aura qu’un corps à livrer au supplice.

Elle est condamnée… Elle va mourir!

Neuf heures sonnent. Le glas tinte. On entend le De profundis : c’est le cortège.

Les moines, les confréries, les pénitents qui psalmodient, le médecin-juré, les gens du guet, le grand prévôt…

Puis, soutenue par deux prêtres, les cheveux épars, les pieds nus, la tête renversée sur l’épaule, c’est Léonore!

Et derrière elle, entourée d’inquisiteurs qui la surveillent, morne, vieilli, décomposé, marchant tout éveillé dans un rêve funèbre, lui! l’amant!… Ordre implacable venu du Saint-Office de Rome: il faut que sa présence et son indifférence prouvent au monde que l’hérétique a menti en accusant un évêque au pied même du trône de Dieu!

De profonds remous agitent la multitude: Léonore vient de s’arrêter sous la potence.

Le prince Farnèse ferme les paupières et se raidit. Tous les fronts se découvrent…

Un long murmure de compassion fait onduler la surface de la Grève. Quoi! si jeune et si belle, mourir de cette mort hideuse.

Soudain, tout s’immobilise dans un effrayant silence: le grand prévôt fait le signe fatal!

Le bourreau s’avance. Sa large main tombe sur l’épaule nue de la condamnée. Il l’empoigne, la traîne… Il va lui passer la corde au cou… l’instant est atroce…

À cette suprême seconde, Léonore, dans un spasme qui l’arrache à la monstrueuse étreinte, s’affaisse sur le sol, ses deux mains à ses flancs!… Et, coup sur coup, deux clameurs brèves, stridentes, déchirantes font explosion sur ses lèvres crispées!…

Et toutes les mères présentes sur la Grève chancellent d’horreur… Car ces clameurs… Ah! ce n’est pas là le gémissement du dernier instinct devant la mort! C’est le cri sublime et terrible de la souffrance devant la création!

Cette femme qui va mourir, eh bien, oui! là, sous la corde qui se balance, elle se débat dans les douleurs de l’enfantement!

Claude, le bourreau, recule! Le médecin-juré s’élance, s’agenouille, tandis qu’une rafale de frémissements balaie la Grève! Et lorsqu’il se relève enfin, le peuple, aux côtés de Léonore prostrée, inerte, évanouie, aperçoit un tout petit être qui vagit, pleure, et vaguement tend ses pauvres menottes à cette foule immense comme pour dire:

– Mais je n’ai rien fait, moi!… Je suis innocent!… Laissez-moi vivre!…

– Une fille! C’est une fille! crie une femme.

La foule, tout autour de cette nouvelle-née si faible, si seule, demeure un instant pantelante. Puis, brusquement, la pitié déborde, éclate et gronde comme un fleuve qui roulerait des flots de détresse. Alors, c’est un orage d’émotion qui monte de la place! on supplie, on menace, on crie grâce et miséricorde pour la mère! Le grand prévôt hésite… puis, convaincu par l’immense compassion du peuple, il jette un ordre: la condamnée a vie sauve. Un délire soulève la multitude en acclamations; des hommes pleurent, des femmes qui ne se connaissent pas s’embrassent. Léonore, sans connaissance, est emportée sur une civière, et l’enfant…

* * * * *

L’enfant demeure? La condamnée n’a pas le droit de nourrir sa fille en prison! L’innocente créature est abandonnée à la merci publique: une heure durant, elle sera exposée là où elle est née: sous le gibet! La foule s’approche, les groupes défilent, et maintenant, c’est avec une crainte superstitieuse qu’on la contemple… pauvre toute petite qui attend qu’on lui fasse la charité d’une mère. Et tous et toutes la plaignent; des larmes de pitié coulent de tous les yeux… mais personne n’ose l’adopter. Une fille d’hérétique, de criminelle, ce serait le malheur dans la maison!

Et Farnèse! Jean de Kervilliers! Le père! Il est là, haletant, la sueur aux cheveux, dévorant des yeux cette chair de sa chair, courbé, enchaîné par l’effroyable obéissance à d’effroyables ordres supérieurs. Il veut prendre son enfant, l’emporter… il ne doit pas! il ne peut pas! Quoi! la mère a été graciée… et la fille va donc mourir là! Non! oh! non!… car voici quelqu’un, enfin!… quelqu’un qui s’approche d’elle, se penche, se baisse, avec un sourire tout mouillé de pleurs… Et celui qui donne au peuple cette leçon de pitié, très doucement, murmure:

– Pauvre petite violette poussée au pied de l’arbre d’infamie… nul ne veut, de toi… Eh bien! c’est moi qui te prends… Viens… tu seras ma fille!…

Alors, avec des précautions délicates et tendres, ce quelqu’un enveloppe la frêle abandonnée dans un pan de son manteau. Puis, tandis que l’évêque brisé, contenu par les inquisiteurs, éclate en sanglots et tend les bras, l’homme, lentement, s’en va… emportant la fille du prince Farnèse… Et cet homme… c’est le bourreau!…

I

VIOLETTE

Le matin du 12 mai 1588, six gentilshommes, pareils à des oiseaux effarés qui fuient la tempête, montaient à fond de train les hauteurs de Chaillot. Sur le sommet, leur chef s’arrêta. Pâle de désespoir, il se retourna vers Paris qu’il contempla longuement.

D’étranges rumeurs, des bruits sourds d’arquebusades lui arrivèrent par bouffées, semblables au ressac lointain d’une mer démontée ou d’un peuple déchaîné. Un rauque sanglot déchira sa gorge. Ses deux poings se tendirent dans un geste de menace; il se raidit, se haussa sur ses étriers comme pour mieux lancer un anathème, et hurla ces paroles qu’emporta le souffle du vent et que recueillit l’Histoire:

– Ville ingrate! Ville déloyale! Toi que j’ai aimée plus que ma propre femme! Tremble, car je ne rentrerai dans tes murs que par la brèche!

À cet instant, deux cavaliers apparurent: l’un paraissant avoir dépassé la trentaine, admirable de vigueur, avec une de ces physionomies audacieuses et railleuses, étincelantes et mordantes, glaciales et géniales, qui laissent d’ineffaçables impressions; l’autre, dix-huit ans, svelte, gracieux, merveilleux de beauté délicate et hardie.

Les cinq fidèles qui, tout blêmes, entouraient le fugitif, voyant s’arrêter ces deux inconnus, cherchèrent à l’entraîner. Mais lui, levant les bras au ciel, fit entendre un lugubre gémissement et cria:

– Malédiction sur moi! Tout m’abandonne. Oh! qui donc à présent voudra me prendre en pitié!

– Moi! répondit une voix sonore.

Le fugitif vit le plus jeune des deux étrangers qui s’avançait… Alors une terreur subite, inexplicable, exorbita son regard affolé, ses mains frappèrent le vide comme pour repousser une affreuse vision et ses lèvres blanches bégayèrent:

– Toi! Toi! Charles! Mon frère, es-tu donc sorti du tombeau pour m’accabler?

– Vous vous trompez, répondit l’inconnu. Je ne suis pas celui qu’évoque votre remords, je ne suis pas Charles IX.

– Et qui donc es-tu alors?…

– Je suis son fils. Je suis Charles, duc d’Angoulême.

– Ah! gronda le fugitif, c’est toi l’enfant de Marie Touchet et de Charles! C’est toi le bâtard d’Angoulême! Eh! bien, parle! Que me veux-tu? Que viens-tu demander à Henri III, roi de France?

– Je vais vous le dire. J’ai quitté Orléans pour vous parler en face! Il y a huit jours, Sire, j’ai atteint ma majorité. Ce jour-là, ma mère m’a conduit dans sa chambre et a découvert un portrait que j’avais toujours vu voilé d’un crêpe: j’ai reconnu Charles IX.

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