Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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– Quoi que ce soit, j’enrage, mes mignonnettes, j’enrage de soif et d’amour.

– Buvez donc, monseigneur! dirent ensemble les deux ribaudes qui, saisissant chacune un flacon, se mirent à verser en même temps dans le fameux gobelet; ce que voyant, Montluc éclata d’un tel rire que les vaisselles en tremblèrent.

Ce repas, cette orgie plutôt, fut ce qu’il devait être. Montluc qui était déjà ivre lorsque Maurevert était arrivé, eut de plus en plus soif. Les ribaudes, à force de boire, se firent bacchantes. Vers dix heures, elles avaient fini par laisser tomber les robes légères qui les couvraient encore; elles étaient entièrement nues, et Montluc, faune formidable, s’amusait dans son énorme gaieté à les porter toutes les deux à bras tendus, la Roussotte, à cheval sur le bras droit, Pâquette, à cheval sur le bras gauche. Puis il s’amusa encore à les envoyer au plafond comme des balles et à les recevoir dans ses bras. Elles riaient, écorchées d’ailleurs et toutes contuses. Pâquette avait une plaie au front. La Roussotte saignait du nez. La gaieté de Montluc devenait du délire. Parmi les vaisselles brisées, les flacons renversés, il imagina alors de lutter contre les deux ribaudes.

– Si je suis vaincu, hurla-t-il, je vous promets une récompense rare. Tête et ventre! La reine mère en serait jalouse!

La lutte commença aussitôt. Les deux ribaudes attaquèrent le colosse. Les trois nudités s’étreignirent en des enlacements furieux et formèrent un groupe cynique dont les attitudes furent des chefs-d’œuvre d’insolente impudeur.

Le mâle se laissa terrasser, accablé de baisers, de morsures et de coups de griffe, remplissant la salle du tonnerre de son rire.

– Voyons la récompense! crièrent en chœur la Roussotte et Pâquette.

– La récompense, bégaya Montluc, ah! oui…

– Est-ce ce beau collier que vous nous fîtes voir? demanda Pâquette.

– Non, par le diable, c’est mieux que cela!

– Doux Jésus! s’écria la Roussotte, cette ceinture toute en soie bleue passementée d’or?

– Mieux encore, fit l’ivrogne en cherchant à rassembler ses idées, je veux… vous mener… écoutez, mes brebis…

– Voir les baladins! s’écrièrent les ribaudes en frappant des mains.

– Non… voir torturer…

La Roussotte et Pâquette se regardèrent inquiètes, dégrisées, un peu pâles.

Montluc asséna sur la table un coup de poing qui renversa un flambeau.

– À boire! dit-il. Je veux… vous mener… à la question… vous verrez le chevalet… et comme on enfonce… les coins… ah! ah!… ce sera beau, par saint Marc! Il y aura deux questionnés… ils n’en sortiront pas vivants, à boire!

– Qu’ont-ils fait? demanda Pâquette en frissonnant.

– Rien, dit Montluc.

– Sont-ils jeunes? vieux? gentilshommes?

– Un vieux… monsieur de Pardaillan… et un jeune… monsieur de Pardaillan… le père et le fils…

Les deux ribaudes firent le signe de croix.

Lorsque le rire de Montluc se fut apaisé, la Roussotte demanda:

– Et quand verrons-nous appliquer la question, monseigneur?

– Quand? fit Montluc. Ah! voilà… Attendez…

Un travail confus se fit dans la cervelle épaissie de l’ivrogne. Une lueur de raison lui fit entrevoir les conséquences que pourrait avoir pour lui la fantaisie qui venait de lui passer par la tête. Il risquait sa place, un procès peut-être!…

Et, pourtant, il ne voulait pas se rétracter, avoir l’air de reculer…

Une idée soudaine l’illumina, et comme la question devait être appliquée le samedi matin, il bredouilla:

– Dimanche, mes brebis… venez dimanche… à la première heure… n’oubliez pas… dimanche!…

XV LA REINE MARGOT

Ce lundi matin 18 août de l’an 1572, dès huit heures, les cloches de Notre-Dame se mirent à sonner à toute volée; les cloches des églises voisines ne tardèrent pas à répondre, en sorte que bientôt, dans l’air pur et léger de la claire matinée d’été, ce fut un vaste vacarme des voix de bronze qui mugissaient, toutes joyeuses.

Dans toutes les rues de Paris, bourgeois et gens du peuple marchaient par bandes nombreuses, les femmes traînant après elles des gamins qui trottinaient; des marchands allaient de groupe en groupe, offrant des échaudés, des oublies, des flans, des pâtés chauds, toutes bonnes choses qui se débitaient rapidement, les ménagères ayant ce matin-là déserté leurs cuisines et comptant déjeuner en plein air.

Des cris, des interpellations, des rires éclataient dans ce peuple et cela prenait une grande rumeur de fête.

Mais il y avait on ne sait quoi de mauvais dans ces rires, de menaçant dans ces physionomies.

Et la menace se précisait lorsqu’on remarquait que la plupart des bourgeois, au lieu d’avoir endossé le pourpoint de drap des dimanches portaient la cuirasse de buffle ou de fer et s’appuyaient sur des pertuisanes.

Beaucoup d’entre eux portaient une arquebuse sur l’épaule.

On eût dit que toute cette foule courait aux remparts pour défendre la ville, comme si elle eût été attaquée par les Espagnols.

Il n’en était rien, cependant: cette foule menaçante allait assister à l’un de ces magnifiques spectacles gratuits dont nos modernes cavalcades, parodies et caricatures ne peuvent donner aucune idée.

Ce matin-là, en effet, devait se célébrer dans Notre-Dame le mariage d’Henri de Béarn et de Marguerite de France que, dans le Louvre, Charles IX appelait déjà la reine Margot.

Chaque rue était ainsi transformée en un fleuve qui coulait avec des murmures et des grondements; et tous ces fleuves allaient se jeter dans le même océan humain dont les vagues déferlaient sur le parvis Notre-Dame.

Là, à chaque instant, s’élevaient des grandes clameurs irritées.

En effet, quatre compagnies avaient, pendant la nuit, pris position sur le parvis et empêchaient la foule d’approcher des marches qui montaient au grand porche central de l’église. La double haie de soldats, hérissée d’arquebuses et de hallebardes, se continuait ensuite, hors le parvis, jusqu’à la porte du Louvre qui était tournée vers Saint-Germain-l’Auxerrois.

Il en résultait que les groupes du peuple, en arrivant au parvis, le trouvaient déjà occupé par une foule entassée qui s’était formée par les alluvions successives des fleuves d’hommes coulant de tous les points de Paris vers ce lac central.

Les nouveaux arrivés poussaient pour avoir une place.

Ceux qui étaient déjà installés résistaient: de là des remous terribles, des bagarres, des hurlements.

À neuf heures, il eût été impossible, même à un enfant, de se faufiler sur le parvis, et les rues avoisinantes elles-mêmes regorgeaient d’une multitude tumultueuse.

Seul restait libre le long ruban de route que la double haie de gens d’armes traçait depuis le porche de Notre-Dame jusqu’au pont-levis du Louvre. Encore cette haie menaçait-elle à chaque instant de se rompre, en sorte que les soldats, sur plus d’un point, faisaient face à la foule qu’ils menaçaient de la pointe de leurs hallebardes.

Par moments, il y avait des silences subits, d’une inquiétante lourdeur; puis des clameurs éclataient, on ne savait pas pourquoi; dans tous les groupes, on s’entretenait de choses menaçantes; il se trouvait bien par-ci par-là des femmes qui causaient de la toilette que porterait Madame Marguerite et qui était, disait-on, un miracle de richesse; ou encore, de la somptuosité des carrosses de cérémonie… mais vite, on revenait partout au double sujet qui tenait au cœur des Parisiens.

Le premier, c’était le grand miracle qui avait eu lieu la veille.

Des milliers de personnes affirmaient avoir vu la chaudière pleine de sang… le sang de Jésus! Il s’en trouvait qui avaient assisté au miracle lui-même: la transmutation de l’eau en sang; d’autres, mais ceux-là trouvaient des incrédules, juraient qu’ils avaient pu toucher maître Lubin, le saint! Chacune de ces affirmations était accompagnée de signes de croix et on faisait remarquer que Dieu désirait, sans aucun doute, un carnage d’hérétiques.

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