Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre II – L’épopée D’amour

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Le 24 août 1572, jour de la Saint Barthélemy, Jean de Pardaillan et son père Honoré vont permettre à Loïse et à sa mère Jeanne de Piennes de retrouver François de Montmorency après 17 ans de séparation. Catherine de Médicis, ayant persuadé son fils Charles IX de déclencher le massacre des huguenots, Paris se retrouve à feu et à sang. Nos héros vont alors tout tenter pour traverser la ville et fuir la vengeance de Henry de Montmorency, maréchal de Damville et frère de François…

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Catherine et Ruggieri quittèrent le laboratoire, après que le savant astrologue eut soigneusement refermé sa vitrine. La reine, cette nuit-là, coucha dans son hôtel. Elle s’endormit, apaisée, souriante, plus heureuse qu’elle ne l’avait été depuis longtemps.

IV ORDRE DU ROI

Le lendemain du jour où François de Montmorency trouva sa fille et celle qui avait été sa femme, fut une journée paisible pour tous les habitants de la maison de la rue Montmartre.

Le maréchal, agité de sentiments divers, sentait son cœur se dilater. Il était en extase devant sa fille et n’imaginait pas qu’il pût exister au monde rien d’aussi gracieux. Quant à Jeanne, la conviction se fortifiait en lui qu’elle subissait une crise passagère et que le bonheur lui rendrait à la fois la raison et la santé physique. Quelquefois, il lui semblait surprendre dans les yeux de la folie une aube d’intelligence. Mais s’il avait pu sonder l’abîme que la douleur avait creusé dans cette âme avec la lenteur de la goutte d’eau qui creuse un rocher, peut-être eût-il compris que cet abîme ne serait jamais comblé…

Quoi qu’il en soit, il voulait croire à la guérison.

Il attachait parfois des regards timides sur la folle, et se disait alors:

– Lorsqu’elle comprendra, comment lui expliquerai-je mon mariage? Est-ce que je n’aurais pas dû demeurer fidèle, même la croyant infidèle?

Et un trouble l’envahissait à la voir si belle, à peine changée, presque aussi idéale qu’au temps où il l’attendait dans le bois de Margency.

Quant à Loïse, à part la douleur de ne pouvoir tout de suite associer sa mère à sa félicité, elle était en plein ravissement. Elle aussi était convaincue qu’un mois de soins attentifs rendrait la raison à la martyre. Et elle s’abandonnait à cette joie inconnue d’elle jusqu’ici d’avoir une famille, un nom, un père. Le mystère qui avait étouffé son enfance et pesé sur son adolescence s’évanouissait. Elle avait maintenant une mère, un père dont elle admirait le grand air. Ce père lui semblait un homme exceptionnel par la force, la gravité sereine. C’était, de plus, l’un des puissants du royaume. Son nom résonnait comme un tonnerre et l’ombre du connétable qu’elle n’avait pas connu semblait la protéger.

Cette journée fut donc une journée de bonheur véritable malgré la folie de Jeanne.

Mais n’était-elle pas là, vivante? Et même, lorsqu’ils la considéraient tous les deux, le père et la fille ne remarquaient-ils pas qu’un heureux changement se manifestait dans sa santé? Ses yeux reprenaient leur brillant, ses joues redevenaient roses; jamais Loïse ne l’avait vue ni aussi belle ni aussi gaie. Le rire de la folle éclatait non pas strident et nerveux, mais doux et plein d’innocent bonheur.

Elle était redevenue la Jeanne de Margency, la petite fée aux fleurs…

En ce jour, le maréchal lia pleine connaissance avec le vieux Pardaillan. Leurs mains se serrèrent dans une étreinte loyale et le souvenir de l’enlèvement de Loïse s’éteignit.

Pour le chevalier, il demeura ce qu’il avait toujours été: réservé, peu communicatif, toute tristesse disparue en apparence.

La nuit qui suivit fut également très calme.

Cependant, vers le commencement de cette nuit, un incident se produisit dans la rue. Le maréchal de Damville vint visiter le poste qui veillait devant la maison. Il était accompagné de quarante gardes du roi qui relevèrent les gardes d’Anjou. Un officier de la maison royale les commandait et le capitaine qui avait accepté la caution de Jeanne de Piennes dut se retirer.

Damville passa la nuit dans la rue, et vers l’aube, un mouvement se produisit parmi les soldats.

Vingt d’entre eux chargèrent leurs arquebuses et se tinrent prêts à faire feu.

D’autres disposèrent un madrier suspendu à un appareil de poteaux et de cordes, de façon à former bélier.

On se préparait évidemment à enfoncer la porte.

La caution de Jeanne de Piennes était donc tenue pour nulle et non avenue? C’est là la réflexion que se fit le vieux Pardaillan lorsqu’ayant mis le nez à la lucarne, il vit ces préparatifs. Il appela aussitôt le maréchal et le chevalier qui vinrent examiner la situation. Le vieux routier était tout joyeux et ses yeux pétillaient:

– S’ils attaquent, dit-il, nous n’avons plus aucune raison de tenir notre parole; nous étions ici prisonniers sous la foi de Mme de Piennes. L’attaque nous délivre et nous rend le droit de fuir. Il y a une porte ouverte: fuyons!

– C’est mon avis, dit le maréchal, pour le cas où ils attaqueraient. Parole faussée, parole rendue!

– Ils attaqueront, n’en doutez pas. Qu’en penses-tu, chevalier?

– Je pense que M. le maréchal doit sortir immédiatement avec les deux femmes, mais que nous devons rester, nous, et tenir tête.

– Ah! ah! Voilà du nouveau! grommela le vieux Pardaillan, qui comprit aussitôt ce qui se passait dans le cœur de son fils.

Et le prenant à part:

– Tu veux mourir, hein?

– Oui, mon père.

– Mourons donc ensemble. Cependant, tu peux bien entendre une observation de ton vieux père?

– Oui, monsieur…

– Eh bien, je ne demande pas mieux que de mourir, puisque tu ne peux vivre sans cette petite Loïson que le diable emporte, et que moi, je ne puis vivre sans toi. Mais encore faut-il être sûr que ta Loïsette t’échappe!

– Que voulez-vous dire? s’écria le chevalier en pâlissant d’espoir.

– Simplement ceci: as-tu demandé sa fille au maréchal?

– Folie! L’idée seule d’une telle demande lui ferait hausser les épaules de pitié!

– D’accord! Mais enfin, l’as-tu demandée?

– Vous savez bien que non!

– Eh bien, il faut la demander!

– Jamais! Jamais!… Oh! l’affront de me voir refuser!…

– Bon, c’est donc moi qui parlerai pour toi!

– Vous, monsieur!

– Moi! Par Pilate, n’est-ce pas mon droit? Je la demanderai, te dis-je! Or, de deux choses l’une: ou tu es accepté…

Le chevalier fit un geste de violente dénégation.

– Ou tu es accepté, et tu fais aux Montmorency l’honneur d’entrer dans leur famille. Mort de tous les diables! ton épée vaut la leur, et ton nom est sans tache… Je poursuis: ou tu es refusé, et alors seulement il sera temps de graisser nos bottes pour le grand voyage d’où on ne revient pas. Voyons, consens à vivre jusqu’à ce que le père de Loïse m’ait formellement dit: «Non!»

– Soit, mon père! dit le chevalier qui entrevit là un moyen de mourir seul et de ne pas entraîner son père à la mort.

– Monseigneur, dit alors le vieux Pardaillan en rejoignant le maréchal, nous venons, le chevalier et moi, de tenir conseil de guerre. Voici ce qui est décidé: Vous allez partir à l’instant. Nous demeurons ici jusqu’à ce que l’attaque soit avérée. Alors, nous partirons à notre tour.

– Je ne partirai pas d’ici sans vous, dit le maréchal d’une voix ferme. Et songez-y, chevalier, si vous ne consentez pas à me suivre dès la première attaque, vous exposez à une mort terrible ces deux innocentes créatures.

Le chevalier tressaillit.

– Nous partirons donc, dit-il.

– Il n’y a plus qu’à attendre, dit Pardaillan père.

L’attente ne fut pas longue. Vers cinq heures du matin, le vieux routier, demeuré en observation, à l’œil-de-Bœuf, vit un cavalier faire un signe à l’officier. Ce cavalier, bien qu’il fît chaud, était enveloppé d’un manteau qui le couvrait entièrement. En sorte que Pardaillan ne put le reconnaître.

Au signe de ce cavalier, l’officier commanda à ses hommes d’apprêter leurs armes.

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