Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nous sommes à Paris en 1609. Henri IV règne, sous la menace permanente des attentats. Le chevalier de Pardaillan, qui n'a pas retrouvé son fils, rencontre un jeune truand, Jehan-le-Brave, en qui il ne tarde pas à reconnaître l'enfant de Fausta. Or, Jehan-le-Brave, qui ignore tout de ses origines, est amoureux de Bertille de Saugis, fille naturelle d'Henri IV. Pour protéger sa bien-aimée et le père de celle-ci, c'est-à-dire le roi, il entre en conflit avec tous ceux qui complotent sa mort: Concini et son épouse, Léonora Galigaï, Aquaviva, le supérieur des jésuites qui a recruté un agent pour ses intentions criminelles, le pauvre Ravaillac. Le chevalier de Pardaillan s'engage dans la lutte aux côtés de son fils, aussi bien pour l'observer que pour protéger le roi. Or, Fausta jadis avait caché à Montmartre un fabuleux trésor que tout le monde convoite, les jésuites, les Concini, et même le ministre du roi Sully. Seule Bertille connaît par hasard le secret de cette cachette, ainsi que le chevalier de Pardaillan…
Suite du volume I…

Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Messieurs, je vous déclare que M. Jehan le Brave est au nombre de mes amis… et vous n’ignorez pas que le cas échéant, je sais les défendre vigoureusement. Qu’on ne l’oublie pas.

Les têtes se courbèrent plus profondément et se redressèrent; et de nouveau l’acclamation retentit, comme à un signal:

– Vive le roi!

Et la foule répéta de confiance comme elle l’avait déjà fait une fois. Seulement cette fois, elle était prête à porter en triomphe ce même homme qu’elle voulait déchirer l’instant d’avant. Il avait suffi pour amener ce revirement, que le roi déclarât à haute voix qu’il était de ses amis.

Henri se tourna vers Jehan et lui dit gracieusement:

– J’ai chargé M. de Pardaillan de vous faire certaine communication dont je vous prie de tenir compte, attendu qu’elle est d’importance.

– Sire, répondit Jehan en s’inclinant profondément, les désirs du roi sont des ordres pour moi.

– Oui, observa malicieusement Henri en riant de bon cœur, mais encore faut-il que mes ordres soient de votre goût… et ils ne le sont pas toujours.

Jehan répliqua en souriant:

– Le roi, d’après ce que je vois, a bien voulu reconnaître que je n’avais pas tout à fait tort de lui désobéir, puisqu’il s’agissait de sauvegarder ses jours.

Henri se contenta d’approuver de la tête.

Bellegarde et Liancourt avaient repris leur place dans le carrosse. Le cocher était remonté sur son siège et rassemblait les guides de ses chevaux. Le grand prévôt, qui voyait que l’orage était passé sans l’avoir jeté bas, s’avança à son tour et demanda:

– Aurons-nous l’honneur d’escorter Sa Majesté?

– C’est inutile, Neuvy, fit le roi, après une seconde de réflexion, MM. de Pardaillan et Jehan le Brave voudront bien m’escorter jusqu’au Louvre.

Pardaillan et son fils sautèrent à cheval et se placèrent à chaque portière du carrosse.

– Bonjour, messieurs! cria le roi au moment où les chevaux, très paisibles maintenant, s’ébranlaient.

Et les gentilshommes ainsi que la foule répondirent d’une seule clameur:

– Vive le roi!

LIX

Lorsque le carrosse royal se fut éloigné dans la direction de la porte Buci, Concini, d’Épernon et Neuvy se séparèrent. Chacun s’en fut de son côté, la rage au cœur, roulant dans sa tête des projets de vengeance.

Concini demeura le dernier sur les lieux. Il appela ses quatre gentilshommes et, l’air distrait:

– Saint-Julien, dit-il, où en sommes-nous de cet enlèvement?

L’homme au bandeau répondit avec un embarras qui échappa à Concini:

– Monseigneur, j’espère être prêt pour demain, cependant, je n’oserais l’affirmer. Il ne faut rien précipiter dans cette affaire, si on veut la mener à bien.

Concini ne répondit pas. Il paraissait combiner quelque chose dans sa tête et il semblait qu’un violent débat s’élevait en lui. L’inquiétude de Saint-Julien augmentait. C’est que ce Florentin était généreux, mais il n’était pas toujours commode et ne brillait pas par la patience, surtout lorsqu’il s’agissait de satisfaire ses passions.

Enfin Concini prit une résolution qui devait lui être pénible, à en juger par la contraction de ses traits et au soupir rauque qui déchira ses lèvres. À la grande satisfaction de l’espion de Léonora, il dit, toujours sombre et préoccupé:

– Tu as raison. Il ne faut rien brusquer dans cette affaire. Il parut calculer mentalement, et tout haut:

– Voyons, nous sommes aujourd’hui vendredi… Remettons la chose au milieu de la semaine prochaine: mercredi, par exemple.

Ceci avait été dit avec effort. Il était manifeste que la décision prise de retarder l’enlèvement de Bertille lui était très pénible. Il ajouta, sur un ton tranchant, en fixant son œil noir sur les quatre attentifs:

– Jusque-là, défense absolue de vous montrer aux environs de la petite maison.

– Faut-il donc abandonner la surveillance de la place? demanda Saint-Julien étonné.

– Non pas, corbacque!… Mais surveillez de loin… et de la discrétion, beaucoup de discrétion. Que nul ne puisse éventer cette surveillance.

– Bon. On prendra ses précautions en conséquence et bien malin sera celui qui s’apercevra de quelque chose.

Concini approuva d’un léger signe de tête, et plus rude, plus impérieux:

– Ce n’est pas tout. Jusque-là, défense formelle de rien entreprendre contre Jehan le Brave.

Saint-Julien, Eynaus, Longval et Roquetaille se redressèrent soudain, hérissés. C’est que maintenant, ils haïssaient le fils de Pardaillan pour leur propre compte, presque autant que leur maître. Et ce fut l’explosion:

– Pourquoi? dit Saint-Julien. Monseigneur renonce-t-il à se venger?… Moi, je renoncerais plutôt à ma part de paradis!

– Moi, dit Eynaus, monseigneur me chassera s’il veut, mais si l’occasion se présente, rien ne saurait m’empêcher de fouiller de mon poignard la poitrine du truand!

– Moi, dit Longval, je n’aurai de trêve que je ne lui aie mis les tripes au vent!

– Et moi, dit Roquetaille, je poignarderais mon propre père s’il se dressait entre lui et moi!

Concini les considéra avec une sombre satisfaction:

– La paix, mes louveteaux, dit-il. Je ne renonce à rien. Je recule… mais c’est pour mieux sauter. Comprenez-vous?

Les quatre se rapprochèrent, les yeux étincelants, les dents serrées.

– Expliquez-vous, monseigneur, fit respectueusement l’un d’eux. Concini parut se plonger dans quelque effroyable méditation, et redressant sa tête pâle:

– Si j’accorde cinq ou six jours de répit au drôle, si je lui permets – et Dieu sait ce qu’il m’en coûte – (en effet, il paraissait souffrir atrocement) si je lui permets d’aller faire la roue auprès de sa belle en toute quiétude, c’est pour lui inspirer confiance, pour lui faire croire que la menace du roi a produit son effet sur moi et que je renonce à le molester… Mais pendant ce temps, avec votre aide, je tends mon filet… dans lequel il viendra se prendre de lui-même. Et je vous jure que les mailles en seront si solides et si serrées que nulle puissance humaine ne pourra le dégager!

La satisfaction des quatre spadassins éclata, aussi bruyante et sincère que leur dépit et leur colère l’instant d’avant!

– Je me disais aussi! – Ventre du pape! – Nous sommes des cuistres! – Taïaut! taïaut!… sus à la bête!

– Écoutez, fit Concini en leur faisant signe d’approcher plus près de lui.

Et d’une voix basse et ardente, il expliqua son idée à ses quatre fidèles attentifs, dont les visages s’éclairaient à mesure qu’il parlait.

Nous verrons sous peu quelle était l’idée de Concini. Disons, pour l’instant, que lorsqu’il eut fini de parler, la joie éclata, bruyante et sauvage, et que les approbations admiratives ne lui furent pas ménagées. Après quoi ils se mirent en selle et s’en retournèrent à une allure modérée au logis de Concini.

Pendant ce temps, Pardaillan et son fils arrivaient au Louvre et prenaient congé du roi qui se montra très bienveillant pour tous deux.

La première personne que le chevalier avait vue en arrivant, était le capitaine de Vitry, qui se trouvait à la porte comme par hasard, et qui les suivit jusque dans la cour d’honneur.

Pardaillan avait eu un sourire narquois en l’apercevant. Et, comme le roi s’éloignait en s’appuyant amicalement sur le duc de Bellegarde, il dit assez haut pour être entendu:

– Eh! monsieur de Vitry, je vous ramène votre cheval… Bonne bête, ma foi! J’ai pu, grâce à elle, rattraper assez facilement le roi. Et, voyez l’heureuse fortune, juste à point nommé pour arrêter ses chevaux, lesquels, altérés, s’étaient emportés. En sorte que, indirectement il est vrai, le roi vous doit un peu la vie.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre VIII- Le Fils De Pardaillan – Volume II» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x