Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Et maintenant, lui qui fut partisan du divorce, voici qu'il laisse les journaux évoquer à tout instant Joséphine .

- Je vous avais dit de faire en sorte que les journaux ne parlassent pas de l'Impératrice Joséphine, cependant ils ne font pas autre chose, dit Napoléon en saisissant un journal posé sur sa table. Encore aujourd'hui, Le Publiciste en est plein.

Il tourne le dos à Fouché, manière de le congédier.

- Veillez, lance-t-il, à ce que demain les journaux ne répètent pas cette nouvelle du Publiciste .

Il attend avec impatience que Fouché quitte le cabinet de travail. Il relit les dépêches que transmet le télégraphe de Strasbourg et qui annoncent que les cent voitures, les quatre cent cinquante chevaux qui composent la suite de Marie-Louise sont arrivés à Saint-Polten. La voiture de Marie-Louise est tirée par huit chevaux blancs. Et Caroline a pris place aux côtés de sa belle-sœur. À Vienne, il y a eu quelques troubles peu après le départ de Marie-Louise, quand on a appris l'exécution par les troupes françaises d'Andreas Hofer, le chef de l'insurrection tyrolienne.

Napoléon froisse la dépêche. Il veut la paix, mais on ne le fera pas plier. Même si rien ne doit gâcher ce mariage, compromettre les relations qu'il veut nouer avec sa femme.

Il écrit.

« Vous êtes à cette heure partie de Vienne. Je sens les regrets que vous éprouvez. Toutes vos peines sont les miennes. Je pense bien souvent à vous. Je voudrais deviner ce qui peut vous être agréable et me mériter votre cœur. Permettez-moi, Madame, d'espérer que vous m'aiderez à le gagner, mais à le gagner tout entier. Cette espérance m'est nécessaire et me rend heureux.

« Napoléon

« Le 15 mars 1810 »

Il ne peut plus attendre. Que fait-il aux Tuileries alors qu'il devrait être auprès de Marie-Louise, puisque le mariage par procuration a été conclu ? Elle devrait déjà être dans son lit.

Le mardi 20, il décide de quitter Paris pour le château de Compiègne. C'est là que Louis XVI a accueilli Marie-Antoinette.

Et moi, j'y recevrai en Empereur Marie-Louise .

Il veut que toute la cour soit à Compiègne et qu'Hortense et Pauline Borghèse soient à ses côtés.

Que Pauline vienne accompagnée de sa dame d'honneur, Christine de Mathis. Pourquoi pas ? Je suis seul, pour l'instant .

Mais d'être à Compiègne ne l'apaise pas.

Lorsque Murat l'y rejoint, il l'entraîne dans de longues chasses. Il pique son cheval au sang. Il veut être le premier de la course. Son énergie est inépuisable. Il met pied à terre, vise, tire. Et tout à coup il se lasse, rentre au château, écrit à Marie-Louise.

« J'ai fait une très belle chasse, cependant elle m'a paru insipide. Tout ce qui n'est pas vous ne m'intéresse plus. Je sens qu'il ne me manquera plus rien lorsque je vous aurai ici. »

Il veut la prendre tout entière. Que rien d'elle, ni le corps, ni l'esprit, ni les rêves, ne lui échappe.

À peine a-t-il fini d'écrire, ce vendredi 23 mars, qu'il commence une autre lettre. « L'Empereur ne peut être content et heureux que du bonheur de sa Louise », écrit-il.

À peine a-t-il terminé qu'une nouvelle dépêche arrive. « Le télégraphe me dit que vous êtes enrhumée. Je vous en conjure, soignez-vous. J'ai été ce matin chasser ; je vous envoie les quatre premiers faisans que j'ai tués comme signe de redevance bien dû à la Souveraine de toutes mes plus secrètes pensées. Pourquoi ne suis-je pas à la place du page à prêter serment d'hommage lige, un genou à terre, mes mains dans les vôtres, toutefois recevez-le en idée. En idée aussi je couvre de baisers vos belles mains... »

Marie-Louise approche. Le mardi 27 mars, elle est attendue à Soissons.

Folie que d'attendre. Impossible de patienter. Il appelle Constant. Il veut, sur son habit de colonel des chasseurs de la Garde, passer la redingote qu'il a portée à Wagram. C'est ce jour-là avec la victoire qu'il a arraché Marie-Louise.

Il appelle Murat, dont l'épouse Caroline est en compagnie de Marie-Louise. Allons. Une calèche est prête. On s'élance.

Il harcèle les cochers. Aux relais, sous une pluie battante, il descend pour faire hâter les postillons. À l'entrée du village de Courcelles, une roue de la calèche se brise. Il court sous l'averse jusqu'au porche de l'église.

Il aime ces imprévus, cette pluie et ce vent qu'il faut affronter, cette rencontre qui fracasse le protocole, surprend Murat et les soldats de l'escorte.

Il va et vient au bord de la route, guettant l'arrivée du cortège. On imaginait donc qu'il était quoi ? Louis XVI attendant sagement sur son trône à Compiègne ? Il est Napoléon.

Il voit approcher les chevaux blancs de la voiture de Marie-Louise. Il se place au milieu de la route et bondit vers la calèche qui vient de s'arrêter. Un écuyer baisse le marchepied. Il se précipite. Il reconnaît Caroline Murat, qui murmure :

- Madame, c'est l'Empereur.

C'est donc elle, Marie-Louise. Elle est parfumée, rose, si jeune. Il lui prend les mains, les embrasse. Si fraîche. Il rit. Il la détaille. Il sent contre lui cette lourde poitrine, ces hanches grasses, ce corps souple, à prendre. Elle a le teint vif, les cheveux d'un blond cendré. Il ne l'imaginait pas si pleine, si forte. Et il a envie de la presser contre lui comme un butin charnu. Il reconnaît ces traits qui l'avaient frappé sur les portraits qu'il avait vus d'elle, cette grosse lèvre autrichienne. Elle est une bonne terre, grasse, féconde. Il en est sûr. Il a envie de la lutiner, de rire.

Il donne l'ordre qu'on brûle l'étape de Soissons. Tant pis pour le banquet, pour ces notables qu'on aperçoit sous les auvents et qui attendent la souveraine pour prononcer leurs compliments. Il rit. Ce qu'il veut, c'est un lit au plus vite.

La nuit s'avance. Il la serre, la cajole. Elle est effarouchée, puis il sent qu'elle s'abandonne. Elle rit aussi.

Un lit, vite.

Il est 10 heures du soir quand on arrive à Compiègne. Il voit toute la cour qui se presse au pied du grand escalier, qui s'apprête à les entourer, à les étouffer de compliments et de révérences. Il fait un geste, il traverse la foule, gagne une petite salle à manger et dîne avec seulement Caroline et Marie-Louise.

Elle est plus belle qu'il ne l'imaginait. Beauté du diable ! Mais saine, ronde, rose, fraîche, neuve comme une source qui vient de jaillir.

Une Habsbourg de dix-huit ans, c'est cela !

Il la veut cette nuit.

- Quelles instructions avez-vous reçues de vos parents ? lui demande-t-il.

Il aime son regard candide, sa naïveté.

- D'être à vous tout à fait et de vous obéir en toute chose, murmure-t-elle dans son français à l'accent rugueux.

Cette obéissance avouée l'excite.

À moi, cette femme, à moi tout de suite !

Elle dit en baissant la tête que le mariage religieux n'a pas eu lieu. Il appelle le cardinal Fesch, qui la rassure, la persuade que tout est en ordre.

Napoléon l'entraîne vers l'hôtel de la Chancellerie, proche du château. C'est là qu'il aurait dû dormir, seul. Avec Marie-Louise à quelques centaines de mètres ? Il n'est pas homme à accepter cela.

Il la laisse quelques instants avec Caroline. Elle est vierge. Elle ne sait rien. On lui a même assuré que durant toute sa vie on a écarté d'elle jusqu'aux animaux mâles.

Je suis le premier mâle .

Il entre dans la chambre.

Elle est à moi, comme je le veux .

Il la laisse dormir dans le jour qui se lève.

Il voudrait clamer sa victoire, son triomphe. Il sort de la chambre.

Il s'approche de Savary, son aide de camp qui attend dans le salon proche de la chambre.

Il lui tire l'oreille, rit.

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