Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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« Une attaque générale va être livrée, dit-il. Mais j'aimerais mieux la reddition de Madrid à la raison et à l'humanité plutôt qu'à la force. »

Il attend l'arrivée d'une délégation espagnole dirigée par le général Thomas de Morla, qui déclare aux aides de camp avoir besoin de toute la journée du 4 décembre pour convaincre le peuple de la nécessité d'une cessation des combats.

Il veut voir lui-même les Espagnols. Il se tient debout dans l'antichambre de sa tente, les bras croisés. Il toise les trois parlementaires. Il les écoute quelques minutes parler de la détermination du peuple, puis il les arrête d'un geste.

- Vous employez en vain le nom du peuple, dit-il. Si vous ne pouvez parvenir à le calmer, c'est parce que vous-mêmes vous l'avez excité, vous l'avez égaré par des mensonges.

Il avance d'un pas.

- Rassemblez les curés, les chefs des couvents, les alcades, les principaux propriétaires, et que d'ici à 6 heures du matin la ville se rende, ou elle aura cessé d'exister.

Il s'approche encore du général Morla.

- Vous avez massacré les malheureux prisonniers français qui étaient tombés entre vos mains. Vous avez, il y a peu de jours, laissé traîner et mettre à mort dans les rues deux domestiques de l'ambassadeur de Russie parce qu'ils étaient nés français.

Il a appris il y a quelques heures les conditions dans lesquelles sont retenus les prisonniers de l'armée du général Dupont, dans l'île de Cabrera.

- L'inhabileté et la lâcheté d'un général, s'écrie-t-il, avaient mis entre vos mains des troupes qui avaient capitulé sur le champ de bataille. Et la capitulation a été violée. Vous, monsieur Morla..., comment osez-vous demander une capitulation, vous qui avez violé celle de Baylen ?

Il tourne le dos aux parlementaires.

- Retournez à Madrid, dit-il en écartant le rideau qui sépare la tente en deux. Je vous donne jusqu'à demain 6 heures du matin. Revenez alors, si vous n'avez à me parler du peuple que pour m'apprendre qu'il est soumis. Sinon, vous et vos troupes, vous serez tous passés par les armes.

Il laisse tomber le rideau.

Le dimanche 4 décembre 1808, il s'est réveillé peu avant 6 heures.

La chambre du château de Chamartín est glacée. Un brasero est installé au milieu de la pièce, qui ne comporte pas de cheminée. Le maréchal Berthier est annoncé.

Il le fait entrer. Il devine que Madrid a capitulé. Qui résiste à la force et à la détermination ?

Maintenant, il faut changer l'Espagne. Il dicte dans la nuit, qu'aucune lueur d'aube ne vient encore éclairer, le texte d'un décret.

« Madrid s'est rendue et nous en avons pris possession à midi.

« À dater de la publication du présent décret, les droits féodaux sont abolis en Espagne.

« Le tribunal de l'Inquisition est aboli, comme attentatoire à la souveraineté et à l'autorité civiles.

« À dater du 1 er janvier prochain, les barrières existant de province à province seront supprimées, les douanes seront transportées et établies aux frontières. »

Il retient Berthier. Il faudrait, lui dit-il, étendre partout le Code civil.

« Le Code civil est le code du siècle ; la tolérance y est non seulement prêchée, mais organisée. »

L'Inquisition, murmure-t-il, ces moines, ce fanatisme...

Il pense à l'officier crucifié la tête en bas.

- La tolérance, ce premier bien de l'homme, répète-t-il.

Il semble prendre conscience de la présence de Berthier. Il veut que les troupes défilent à Madrid en grande tenue.

- Je la tiens enfin, cette Espagne désirée.

Il visite Madrid. Mais il n'éprouve aucune attirance pour cette ville qui lui semble froide, hostile malgré l'ordre revenu.

Il préfère demeurer au château de Chamartín. Il y reçoit les maréchaux, les Espagnols qui se rallient. Il leur parle de la liberté, des décrets qu'il vient de prendre. Il les sent réticents, comme s'ils ne comprenaient pas qu'il veut ouvrir l'Espagne aux idées nouvelles.

- Vous avez été égarés par des hommes perfides, leur dit-il, qui vous ont engagés dans une lutte insensée.

Il leur rappelle les mesures qu'il a édictées.

- Les entraves qui pesaient sur le peuple, je les ai brisées ; une Constitution libérale vous donne, au lieu d'une monarchie absolue, une monarchie tempérée et constitutionnelle.

Il a, devant leur silence, un mouvement d'humeur.

- Il dépend de vous que cette Constitution soit votre loi. Si tous mes efforts sont inutiles, il ne me restera qu'à vous traiter en province conquise et à placer mon frère sur un autre trône.

Il ouvre les mains au-dessus du brasero.

- Je mettrai alors la couronne d'Espagne sur ma tête, et je saurai la faire respecter aux méchants.

Il va vers eux.

- Dieu m'a donné la force et la volonté nécessaires pour surmonter tous les obstacles, dit-il.

Il s'éloigne, tout à coup pensif.

Et si un jour Dieu, ou le destin, m'abandonnait ?

Il se tourne vers les Espagnols.

Il lui resterait, il en est sûr, la force et la volonté.

21.

Il jette la lettre de Joseph sur la table où sont déployées les cartes, dans cette pièce du château de Chamartín qu'il utilise comme cabinet de travail. Le brasero placé près de la table rougeoie. Napoléon reprend la lettre. Tout l'irrite, dès les premières lignes de son frère.

« Sire, écrit Joseph, la honte couvre mon front de ne pas avoir été consulté avant la promulgation des décrets du 4 décembre, après la prise de Madrid.

« Je supplie Votre Majesté de recevoir ma renonciation à tous les droits qu'elle m'avait donnés au trône d'Espagne. Je préférerai toujours l'honneur et la probité au pouvoir acheté si chèrement. »

Napoléon serre la lettre dans son poing.

Qu'a-t-il acheté, Joseph ? Il n'a pas versé son sang ! Il n'a même pas été capable de donner un ordre efficace ! Et quel général lui obéirait, quel grognard le respecterait ? Il restera sur le trône d'Espagne autant qu'il le faudra. D'ailleurs, il n'abdiquera pas ! Trop attaché à son titre !

Napoléon fait quelques pas, retourne vers la table. Il place sa main à plat sur la carte d'Espagne qui s'y trouve déployée.

Celui qui décide, celui qu'on respecte, est celui qui se bat .

Il se penche. Il faut d'abord chasser l'Anglais, le prendre en tenaille. Moore cherchera à rembarquer ses troupes dans un port de Galice, ou à Lisbonne. Et il faut le détruire avant. Et, pour cela, Napoléon doit reprendre l'armée en main.

Il convoque Berthier.

- Qu'on fusille les pillards, lance-t-il aussitôt.

Il montre à Berthier une supplique qui l'invite à gracier deux voltigeurs surpris avec des objets de culte dérobés à une église de Madrid. Ce sont de bons soldats, affirme leur colonel, qui méritent qu'on les gracie.

- Non. Le pillage anéantit tout, dit Napoléon en marchant dans la pièce, même l'armée qui l'exerce. Les paysans désertent, cela a le double inconvénient d'en faire des ennemis irréconciliables qui se vengent sur le soldat isolé et qui vont grossir les rangs ennemis à mesure que nous les détruisons, cela prive de tous renseignements, si nécessaires pour faire la guerre, et de tout moyen de subsistance.

- Qu'on les fusille, répète-t-il, les dents serrées.

C'est le prix de la discipline.

Il entraîne Berthier vers la carte. Lannes, montre-t-il, assiège Saragosse. Gouvion-Saint-Cyr vient de battre les Espagnols du général Reding à Molinas del Rey.

- Nous sommes maîtres de la Catalogne, des Asturies, de la Nouvelle et de la Vieille-Castille.

Mais il faut écraser Moore et ses Anglais, donc se lancer à leur poursuite et ne leur laisser aucun répit.

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