Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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Il faut que Joseph soit rapidement à pied d'œuvre à Madrid.

Il va à la rencontre de son frère à la sortie de Bayonne. Joseph s'inquiète, assure que le pape demande à tous les évêques espagnols de refuser de reconnaître ce « roi franc-maçon, hérétique, luthérien, comme sont tous les Bonaparte et la nation française ». Joseph, toujours pusillanime et qu'une rumeur inquiète, est terrorisé.

Napoléon le prend par le bras, le conduit dans la salle à manger du château de Marracq où un dîner est donné en son honneur. Il le rassure. Les délégués espagnols, réunis en une junte, l'ont reconnu comme souverain.

- Soyez sans inquiétude, rien ne vous manquera. Soyez gai, et surtout portez-vous bien !

Joseph hésite. Il a rassemblé ses propres informations sur l'Espagne.

- Personne n'a dit toute la vérité à Votre Majesté, murmure-t-il.

Il baisse la tête comme s'il n'osait pas avouer ce qu'il pense, ce qu'il pressent.

- Le fait est qu'il n'y a pas un Espagnol qui se montre pour moi, excepté le petit nombre de personnes qui ont assisté à la junte, conclut-il.

Est-ce là un propos de souverain ? Joseph croit-il qu'on est roi sans effort ? Croit-il qu'il ne faut pas combattre ?

- Vous ne devez pas trouver trop extraordinaire de conquérir votre royaume, dit Napoléon.

Il fixe Joseph dont le regard se détourne. Est-ce là le roi qu'il faut à l'Espagne ? Pourquoi dois-je tenir à bout de bras tous ceux que je charge d'une fonction, d'une tâche ?

Suis-je si seul ?

- Philippe V et Henri IV, reprend-il, ont été obligés de conquérir leur royaume.

Il faut rassurer Joseph.

- Soyez gai, ne vous laissez pas affecter et ne doutez pas un instant que les choses finiront mieux et plus promptement que vous ne pensez.

Mais Murat continue d'être alité et s'apprête à quitter Madrid sur une civière. Mais Saragosse résiste aux assauts, aux boulets, à la mitraille. Mais les Anglais débarquent au Portugal, interviennent en Espagne. Mais les armées espagnoles se reconstituent, marchant vers Madrid. Mais les jours passent et l'insurrection s'étend.

Dans le parc du château de Marracq, Napoléon organise des troupes. Il hésite. La tentation est grande de se mettre à la tête de ses escadrons de cavalerie, de marcher avec la Garde, de rentrer dans Madrid d'où Joseph, qui y est à peine arrivé, songe déjà à s'éloigner, affolé à l'idée d'être pris. Il appelle au secours. Il craint d'être tué, dit-il.

Cette peur qui suinte de ses lettres n'est pas d'un roi, n'est pas digne d'un homme qui est mon frère .

« Le style de votre lettre ne me plaît point, répond Napoléon. Il ne s'agit point de mourir mais de vivre et d'être victorieux ; et vous l'êtes et le serez.

« Je trouverai en Espagne les colonnes d'Hercule, et non les limites de mon pouvoir... Soyez tranquille sur l'issue de tout cela. »

Le maréchal Bessières ne vient-il pas de remporter une victoire à Medina de Río Seco ? Et les troupes du général Dupont ne sont-elles pas engagées à Baylen contre les Espagnols ? Elles sont en situation de vaincre ces rebelles.

Napoléon regarde défiler les troupes dans le parc du château de Marracq.

S'il bondissait en Espagne, il réglerait tout cela, il en est sûr. Mais il doit tenir compte de toutes les pièces de l'échiquier. Les rapports de police indiquent que l'on complote à Paris. Peu de chose, quelques républicains qui bavardent contre l'Empire, mais quelle confiance accorder à Fouché, ministre de la Police générale ?

Napoléon a le sentiment qu'il doit être partout. Il devrait être à Madrid, mais aussi à Paris. Et en Allemagne, puisque l'Autriche reconstitue ses armées. Dans quel but ?

Vienne s'apprête-t-elle à ouvrir la guerre, pensant que je suis enlisé en Espagne ? C'est dans la nature des choses !

« Puisque l'Autriche arme, dit-il à Berthier, il faut donc armer. Aussi j'ordonne que la Grande Armée soit renforcée... S'il est un moyen d'éviter la guerre, c'est de montrer à l'Autriche que nous ramassons le gant et que nous sommes prêts. »

La guerre encore, déjà !

Napoléon quitte le château de Marracq le 20 juillet. La chaleur est torride. Sur la route d'Auch, de Toulouse, de Montauban, d'Agen, la canicule est accablante. On roule de nuit afin d'éviter le soleil qui, dès l'aube, incendie la campagne.

Napoléon a décidé de regagner Paris. Il a choisi de colmater les brèches qui s'ouvrent au nord, pour pouvoir, plus tard, régler la question d'Espagne, si l'insurrection n'est pas écrasée d'ici là. Il y compte. Il l'espère.

À chaque étape, il guette l'arrivée des courriers.

À Bordeaux, le 2 août, il perçoit l'émotion de l'aide de camp qui lui tend la dépêche. Il la parcourt d'un seul regard. Le général Dupont a capitulé à Baylen devant les troupes et les insurgés espagnols du général Castanos. Vingt mille hommes ont rendu leurs armes et leurs drapeaux, en échange de la promesse d'être rapatriés !

Napoléon jette la dépêche à terre, hurle :

- Bête ! Imbécile ! Poltron ! Dupont a perdu l'Espagne pour sauver ses bagages !

Il donne des coups de pied dans la dépêche.

- C'est une tache sur son uniforme ! crie-t-il.

Il se fait apporter les cartes, les dépêches successives qu'avaient envoyées Dupont. Il écrit au général Clarke, ministre de la Guerre.

« Je vous envoie des pièces pour vous seul ; lisez-les, une carte à la main, et vous verrez si, depuis que le monde existe, il y a eu rien de si bête, de si inepte, de si lâche... Tout ce qui est arrivé est le résultat de la plus inconcevable ineptie. »

Il enrage. Il est seul. La lâcheté, l'aveuglement, la bêtise de ceux qui le servent sont ses premiers ennemis.

Mais il faut faire face.

À Rochefort, le vendredi 5 août, il s'enferme avec ses généraux et quelques ministres arrivés de Paris ; qu'on dirige la moitié des troupes stationnées en Allemagne vers l'Espagne. Que le maréchal Ney en prenne le commandement.

Puis il s'isole.

C'est la première fois depuis qu'il commande et gouverne, depuis qu'il règne et combat dans toute l'Europe, que des unités de son armée capitulent.

La première fois.

Il serre les dents. Il maîtrise cette douleur qui ronge son estomac. Il sait bien qu'autour de lui les ennemis sont à l'affût. Cette perte de vingt mille hommes va résonner dans toute l'Europe.

Il lance un ordre. Un courrier doit partir, brûler toutes les étapes, atteindre Saint-Pétersbourg avant que la nouvelle de la capitulation de Baylen soit parvenue à Alexandre I er.

Ne jamais laisser soupçonner que l'on est affaibli, précéder la réaction de l'autre, lui laisser entendre que l'on est prêt à évacuer, comme il le désire, la Prusse, lui suggérer une rencontre. Montrer que l'on ne craint rien. Que l'on est plus déterminé et plus puissant que jamais.

Il rentre à Paris par les villes de l'Ouest, La Rochelle, Niort, Fontenay.

Le lundi 8 août, il pénètre dans Napoléon-Vendée. Il se souvient. Il avait décidé la construction de cette ville le 25 mai 1804, alors que les mois s'appelaient encore Prairial et l'année, An XII. Il avait voulu effacer le nom de La Roche-sur-Yon, et montrer qu'il avait pacifié la Vendée.

Il parcourt les rues de la bourgade. Est-ce là sa ville ? Des maisons en pisé ? Des casernes en torchis ?

La colère le submerge.

Il tire son épée, et d'un geste violent il l'enfonce jusqu'à la garde dans les murs de terre.

Est-ce là construire pour l'avenir ?

Il s'assombrit. Tout est peut-être ainsi, friable. Sa gloire, sa dynastie, son Empire.

Est-ce une raison pour renoncer ? Il appelle l'ingénieur, le destitue, donne des ordres.

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