Max Gallo - Napoléon. L'empereur des rois

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Napoléon. L'empereur des rois: краткое содержание, описание и аннотация

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Il est Napoléon le Grand: après Austerlitz, qui peut arrêter l'empereur des Français? Il bouscule les rois, à Iéna, à Friedland, à Wagram. Il conquiert les femmes: Marie Walewska, la Polonaise, et Marie-Louise, l'Autrichienne, la petite-nièce de Marie-Antoinette! Son fils, le roi de Rome, descend donc de l'empereur d'Autriche. Quel parcours!
Napoléon, que nous suivons pas à pas, s'humanise. Amant impérieux de Marie Walewska et mari attentionné de Marie-Louise, il voudrait retenir l'Histoire, ne pas avoir à engager le fer contre le Tsar. Mais il est emporté: "Et ainsi la guerre aura lieu malgré moi, malgré lui", confie-t-il.
Max Gallo nous fait partager, à chaque instant de chaque jour, les bonheurs et les ardeurs du père, du mari, de l'amant, la volonté et l'esprit de décision de cet empereur des rois, lancé dans le ciel de l'Histoire comme un météore. "Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre".

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« Je serai fort aise que l'ennemi voulût nous éviter d'aller à lui. Mon projet est de me mettre en mouvement le 10 juin. J'ai fait toutes mes dispositions de magasins pour aller à sa rencontre à cette époque », dit-il au maréchal Soult.

D'ici là, il faut régler heure après heure, de l'aube à la nuit, et durant celle-ci aussi, toutes les questions que pose l'Empire, depuis la place d'un buste de D'Alembert dans les salons de l'Institut de France, jusqu'à la levée anticipée des conscrits de 1808, parce que la bataille est là qui vient.

L'enjeu est capital. Il s'agit de la paix en Europe par l'alliance avec les Russes, après les avoir vaincus. Et Napoléon, souvent, s'impatiente quand on le harcèle avec des questions ridicules, qu'il faut pourtant trancher.

Louis encore, qui se querelle sans cesse avec son épouse Hortense de Beauharnais.

Il faut aussi lui expliquer qu'on « ne traite pas une jeune femme comme on mène un régiment. Laissez-la danser tant qu'elle veut ; c'est de son âge. J'ai une femme qui a quarante ans : du champ de bataille je lui écris d'aller au bal, et vous voulez qu'une femme de vingt ans vive dans un cloître, soit comme une nourrice, toujours à laver son enfant ? ».

Il se penche vers Marie Walewska, la regarde. Elle est comme « un joli bouton de rose ». « Sois calme et heureuse », murmure-t-il.

Cette tendresse, voilà ce qu'il recherchait. Mais Louis ! Napoléon reprend la plume. « Il vous aurait fallu une femme comme j'en connais à Paris, écrit-il. Elle vous aurait joué sous jambe et vous aurait tenu à ses genoux. Ce n'est pas ma faute, je l'ai souvent dit à votre femme. »

Il est attaché à Hortense, au fils aîné de ce ménage qui porte son nom, Napoléon-Charles, qui est, s'il n'a pas de fils - mais il aura un fils, il le veut, il sait qu'il peut avoir un fils -, son héritier.

Il se souvient des premiers pas de l'enfant à la Malmaison. Il est heureux d'apprendre, le 12 mai, que Napoléon-Charles, après avoir été longuement malade, est guéri.

« Je conçois toute la peine que cela a dû faire à sa mère ; mais la rougeole est une maladie à laquelle tout le monde est sujet, écrit-il à Joséphine. J'espère qu'il a été vacciné, et qu'il sera quitte au moins de la petite vérole. »

Il se promène dans le jardin après la parade de midi.

La vie. Il veut avoir un fils. C'est une exigence de tout son être, et aussi sa volonté politique.

Il rentre. Il regarde longuement Marie Walewska. Une femme comme elle pourrait être la mère de son fils, mais il faudrait qu'elle soit à la hauteur impériale. Voilà ce qu'il veut, ce qu'il doit chercher maintenant. Si la guerre se conclut comme il l'entend, alors il pourra peut-être nouer un mariage avec une princesse russe. Pourquoi pas ?

Il rêve.

Et tout à coup, le 14 mai, cette lettre inattendue qui annonce la mort de Napoléon-Charles, victime du croup.

Napoléon se tasse. Tant de morts autour de lui. Et maintenant cet enfant. Cette mort si injuste.

Mais qu'est-ce qu'une vie ? Il écrit à Hortense, lui dit que « la vie est semée de tant d'écueils et peut être la source de tant de maux, que la mort n'est pas le plus grand de tous ».

Mais la douleur est là qui le creuse.

« Je conçois tout le chagrin que doit te causer la mort de ce pauvre Napoléon ; tu peux comprendre la peine que j'éprouve, écrit-il à Joséphine. Je voudrais être près de toi, pour que tu fusses modérée et sage dans ta douleur. Tu as eu le bonheur de ne jamais perdre d'enfants ; mais c'est une des conditions et des peines attachées à notre misère humaine. Que j'apprenne que tu as été raisonnable et que tu te portes bien ! Voudrais-tu accroître ma peine ?

« Adieu, mon amie.

« Napoléon »

Misère humaine.

Il galope dans la forêt. Il répète : « Ce pauvre petit Napoléon. » Que peut-on faire ? Il dit : « C'était son destin. » Il l'écrit, puis se rebelle.

« Depuis vingt ans, il s'est manifesté une maladie appelée croup, qui enlève beaucoup d'enfants dans le nord de l'Europe, écrit-il au ministre de l'Intérieur. Nous désirons que vous proposiez un prix de 12 000 francs qui sera donné au médecin auteur du meilleur mémoire sur cette maladie et la manière de la traiter. »

Que peut-on faire d'autre ? Se lamenter contre la cruauté du destin ? À quoi bon ? Mais ni Hortense, ni Joséphine, ni Louis ne sont raisonnables.

« N'altérez pas votre santé, prenez des distractions », leur dit-il. Ignorent-ils donc ce qu'est la vie ? Ce qu'est le destin ?

Et les vivants ? Qu'en font-ils, ceux qui pleurent les morts sans fin ?

« Hortense n'est pas raisonnable et ne mérite pas qu'on l'aime puisqu'elle n'aimait que ses enfants, écrit-il à Joséphine. Tâche de te calmer ! À tout mal sans remède, il faut trouver des consolations ! »

Il ne modifie pas un seul instant l'ordre de ses journées. Chaque jour, il passe à midi les troupes en revue. Il administre l'Empire. Il dicte. Il ordonne. Il étudie les cartes.

Quand il apprend, le 5 juin, que les troupes de Bennigsen ont attaqué celles du maréchal Ney, il tressaille. Enfin ! Il interroge les aides de camp que Ney lui envoie. « Est-ce une attaque sérieuse ou n'est-ce qu'une escarmouche ? »

Il sent pourtant que l'appât a joué son rôle. Bennigsen s'avance. Et Napoléon donne à Ney l'ordre de se retirer. Que Bennigsen tombe dans le piège. On l'attaquera sur les flancs. Et, cette fois-ci, il n'en réchappera pas.

Le samedi 6 juin 1807 à 20 heures, Napoléon monte dans une calèche. Il quitte Finckenstein pour Saalfeld.

Il passe au milieu de sa Garde. Murat tient les rênes comme un cocher.

9.

À Saalfeld, dans la petite pièce de la maison basse où il doit dormir, Napoléon fait déployer les cartes. On approche les lampes. Il s'agenouille. Autour de lui, les aides de camp, les maréchaux l'observent, silencieux. Il se redresse.

« Je suis encore à deviner ce que l'ennemi a voulu faire, dit-il. Je réunis aujourd'hui à Mohrungen mes réserves d'infanterie et de cavalerie, et je vais tâcher de trouver l'ennemi et de l'engager dans une bataille générale, afin d'en finir. »

Il se retire dans ce qui va lui servir de chambre, une sorte de soupente. Il entend les galops des chevaux des officiers d'ordonnance qui apportent les nouvelles des armées en marche. Il ferme les yeux. Il va vaincre. Il le doit. Pour les morts du cimetière d'Eylau. Parce qu'il achève toujours ce qu'il a entrepris.

Et que la victoire est la seule manière d'obtenir la paix. Il est sûr de lui, la tête et le corps tout entiers tendus vers ce but. Vaincre. Il n'a qu'une inquiétude, une angoisse, même : que Bennigsen se dérobe. S'est-il suffisamment enfoncé dans la nasse pour n'en plus pouvoir sortir à temps ?

Plus rien ne compte que ces questions. Oublié, tout ce qui n'est pas la bataille qui vient.

Il est levé à l'aube. Le jour apparaît, clair. Même le temps annonce la victoire. Les routes vers Guttstadt puis Heilsberg et Eylau traversent des champs de seigle, d'avoine et de blé. Les maisons des paysans sont entourées de jardins où courent des bandes d'oies grasses. Où est passée la boue de l'hiver ? Qu'est devenue la désolation de ces champs mornes ?

Les temps lugubres sont finis. Il fait chaud. L'air est chargé des senteurs de l'herbe. Les roues des caissons d'artillerie cahotent sur des chaussées sèches et ne soulèvent qu'une poussière blanche vite retombée.

Napoléon galope en avant de son escorte. Souvent, il s'éloigne si vite que le grand écuyer et les chasseurs de sa Garde ont du mal à le rejoindre. Il est dressé sur ses éperons au sommet d'un mamelon qui domine la campagne. L'état-major l'entoure maintenant. Il demande les cartes, qu'on pose sur l'herbe. Il descend de cheval, se couche presque pour mieux étudier chaque sinuosité de terrain.

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