Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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– N’est-ce pas? Et je me fusse damné pour soutenir que c’était madame de La Motte. À quoi tiennent les jugements du monde!
Monsieur de Crosne se rapprocha de Cagliostro.
– Voyons, dit-il, précisez s’il vous plaît.
– Oh! monsieur, à présent que vous avez trouvé Oliva avec Beausire, rien ne me fera penser à madame de La Motte, ni ses assiduités, ni ses signes, ni ses correspondances.
– Avec Oliva?
– Mais oui.
– Madame de La Motte et Oliva s’entendaient?
– Parfaitement.
– Elles se voyaient?
– Madame de La Motte avait trouvé moyen de faire sortir chaque nuit Oliva.
– Chaque nuit! En êtes-vous sûr?
– Autant qu’un homme peut l’être de ce qu’il a vu, entendu.
– Oh! monsieur, mais vous me dites là des choses que je paierais mille livres le mot! Quel bonheur pour moi que vous fassiez de l’or!
– Je n’en fais plus, monsieur, c’était trop cher.
– Mais vous êtes l’ami de monsieur de Rohan?
– Je le crois.
– Mais vous devez savoir pour combien cet élément d’intrigues qu’on appelle madame de La Motte entre dans son affaire scandaleuse?
– Non; je veux ignorer cela.
– Mais vous savez peut-être les suites de ces promenades faites par Oliva et madame de La Motte?
– Monsieur, il est des choses que l’homme prudent doit toujours tâcher d’ignorer, repartit sentencieusement Cagliostro.
– Je ne vais plus avoir l’honneur que de vous demander une chose, dit vivement monsieur de Crosne. Avez-vous des preuves que madame de La Motte ait correspondu avec Oliva?
– Cent.
– Lesquelles?
– Des billets de madame de La Motte qu’elle lançait chez Oliva avec une arbalète qu’on trouvera sans doute en son logis. Plusieurs de ces billets, roulés autour d’un morceau de plomb, n’ont pas atteint le but. Ils tombaient dans la rue, mes gens ou moi nous en avons ramassé plusieurs.
– Monsieur, vous les fourniriez à la justice?
– Oh! monsieur, ils sont d’une telle innocence, que je ne m’en ferais pas scrupule, et que je ne croirais pas pour cela mériter un reproche de la part de madame de La Motte.
– Et… les preuves des connivences, des rendez-vous?
– Mille.
– Une seule, je vous prie.
– La meilleure. Il paraît que madame de La Motte avait facilité d’entrer dans ma maison pour voir Oliva, car je l’y ai vue, moi, le jour même où disparut la jeune femme.
– Le jour même?
– Tous mes gens l’ont vue comme moi.
– Ah!… et que venait-elle faire, si Oliva avait disparu?…
– C’est ce que je me suis demandé d’abord, et je ne me l’expliquais pas. J’avais vu madame de La Motte descendre d’une voiture de poste qui attendait rue du Roi-Doré. Mes gens avaient vu stationner longtemps cette voiture, et ma pensée, je l’avoue, était que madame de La Motte voulait s’attacher Oliva.
– Vous laissiez faire?
– Pourquoi non? C’est une dame charitable et favorisée du sort, cette madame de La Motte. Elle est reçue à la cour. Pourquoi, moi, l’eussé-je empêchée de me débarrasser d’Oliva? J’aurais eu tort, vous le voyez, puisqu’un autre me l’a enlevée pour la perdre encore.
– Ah! dit monsieur de Crosne méditant profondément, mademoiselle Oliva était logée chez vous?
– Oui, monsieur.
– Ah! mademoiselle Oliva et madame de La Motte se connaissaient, se voyaient, sortaient ensemble?
– Oui, monsieur.
– Ah! madame de La Motte a été vue chez vous, le jour de l’enlèvement d’Oliva?
– Oui, monsieur.
– Ah! vous avez pensé que la comtesse voulait s’attacher cette fille?
– Que penser autrement?
– Mais qu’a dit madame de La Motte, quand elle n’a plus trouvé Oliva chez vous?
– Elle m’a paru troublée.
– Vous supposez que c’est ce Beausire qui l’a enlevée?
– Je le suppose uniquement parce que vous me dites qu’il l’a enlevée en effet, sinon je ne soupçonnerais rien. Cet homme-là ne savait pas la demeure d’Oliva. Qui peut la lui avoir apprise?
– Oliva elle-même.
– Je ne crois pas, car au lieu de se faire enlever par lui chez moi, elle se fût enfuie de chez moi chez lui, et je vous prie de croire qu’il ne fût pas entré chez moi, si madame de La Motte ne lui eût fait passer une clef.
– Elle avait une clef?
– On n’en peut pas douter.
– Quel jour l’enleva-t-on, je vous prie? dit monsieur de Crosne, éclairé soudain par le flambeau que lui tendait si habilement Cagliostro.
– Oh! monsieur, pour cela je ne me tromperai pas, c’était la propre veille de la Saint-Louis.
– C’est cela! s’écria le lieutenant de police, c’est cela! monsieur, vous venez de rendre un service signalé à l’État.
– J’en suis bien heureux, monsieur.
– Et vous en serez remercié comme il convient.
– Par ma conscience d’abord, dit le comte.
Monsieur de Crosne le salua.
– Puis-je compter sur la consignation de ces preuves dont nous parlions? dit-il.
– Je suis, monsieur, pour obéir à la justice en toutes choses.
– Eh bien! monsieur, je retiendrai votre parole; à l’honneur de vous revoir.
Et il congédia Cagliostro, qui dit en sortant:
– Ah! comtesse, ah! vipère, tu as voulu m’accuser; je crois que tu as mordu sur la lime; gare à tes dents!
Chapitre 44
Les interrogatoires
Pendant que monsieur de Crosne causait ainsi avec Cagliostro, monsieur de Breteuil se présentait à la Bastille, de la part du roi, pour interroger monsieur de Rohan.
Entre ces deux ennemis l’entrevue pouvait être orageuse. Monsieur de Breteuil connaissait la fierté de monsieur de Rohan: il avait tiré de lui une vengeance assez terrible pour se tenir désormais à des procédés de politesse. Il fut plus que poli. Monsieur de Rohan refusa de répondre.
Le garde des Sceaux insista; mais monsieur de Rohan déclara qu’il s’en rapportait aux mesures que prendraient le parlement et ses juges.
Monsieur de Breteuil dut se retirer devant l’inébranlable volonté de l’accusé.
Il fit appeler chez lui madame de La Motte occupée à rédiger des mémoires; elle obéit avec empressement.
Monsieur de Breteuil lui expliqua nettement sa situation, qu’elle connaissait mieux que personne. Elle répondit qu’elle avait des preuves de son innocence, qu’elle fournirait quand besoin serait. Monsieur de Breteuil lui fit observer que rien n’était plus urgent.
Toute la fable que Jeanne avait composée, elle la débita; c’étaient toujours les mêmes insinuations contre tout le monde, la même affirmation que les faux reprochés émanaient elle ne savait d’où.
Elle aussi déclara que le parlement étant saisi de cette affaire, elle ne dirait rien d’absolument vrai qu’en présence de monsieur le cardinal, et d’après les charges qu’il ferait peser sur elle.
Monsieur de Breteuil alors lui déclara que le cardinal faisait tout peser sur elle.
– Tout? dit Jeanne, même le vol?
– Même le vol.
– Veuillez faire répondre à monsieur le cardinal, dit froidement Jeanne, que je l’engage à ne pas soutenir plus longtemps un mauvais système de défense.
Et ce fut tout. Mais monsieur de Breteuil n’était pas satisfait. Il lui fallait quelques détails intimes. Il lui fallait, pour sa logique, l’énoncé des causes qui avaient amené le cardinal à tant de témérités envers la reine, la reine à tant de colère contre le cardinal.
Il lui fallait l’explication de tous les procès-verbaux recueillis par monsieur le comte de Provence, et passés à l’état de bruit public.
Le garde des Sceaux était homme d’esprit, il savait agir sur le caractère d’une femme; il promit tout à madame de La Motte si elle accusait nettement quelqu’un.
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