Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II

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Ils rirent plus formidablement encore que la première fois.

Beausire tremblant de colère:

– Je vous comprends, dit-il d’une voix étouffée, vous ferez du bruit et vous parlerez; mais si vous parlez, vous vous perdrez comme moi.

Ils continuèrent de rire entre eux; la plaisanterie leur paraissait excellente. Ce fut leur seule réponse.

Beausire crut les épouvanter par un coup de vigueur et se précipita vers l’escalier, non plus comme un homme qui va chercher des louis, mais comme un furieux qui va chercher une arme. Les sbires se levèrent de table, et, fidèles à leur principe, coururent après Beausire, sur lequel ils jetèrent leurs larges mains.

Celui-ci cria, une porte s’ouvrit, une femme parut, troublée, effarée, sur le seuil des chambres du premier étage.

En la voyant, les hommes lâchèrent Beausire et poussèrent aussi un cri, mais de joie, mais de triomphe, mais d’exaltation sauvage.

Ils venaient de reconnaître celle qui ressemblait si fort à la reine de France.

Beausire, qui les crut un moment désarmés par l’apparition d’une femme, fut bientôt et cruellement désillusionné.

Le Positif s’approcha de mademoiselle Oliva, et d’un ton trop peu poli, eu égard à la ressemblance:

– Ah! ah! fit-il, je vous arrête.

– L’arrêter! cria Beausire; et pourquoi?…

– Parce que monsieur de Crosne nous en a donné l’ordre, repartit l’autre agent, et que nous sommes au service de monsieur de Crosne.

La foudre tombant entre les deux amants les eût moins épouvantés que cette déclaration.

– Voilà ce que c’est, dit le Positif à Beausire, que de n’avoir pas été gentil.

Il manquait de logique cet agent, et son compagnon le lui fit observer, en disant:

– Tu as tort, Legrigneux, car si Beausire eût été gentil, il nous eût montré madame, et de toute façon nous eussions pris madame.

Beausire avait appuyé dans ses mains sa tête brûlante, il ne pensait même pas que ses deux valets, homme et femme, écoutaient au bas de l’escalier cette scène étrange qui se passait sur le milieu des marches.

Il eut une idée; elle lui sourit; elle le rafraîchit aussitôt.

– Vous êtes venus pour m’arrêter, moi? dit-il aux agents.

– Non, c’est le hasard, dirent-ils naïvement.

– N’importe, vous pouviez m’arrêter, et pour soixante louis vous me laissiez en liberté.

– Oh! non; notre intention était d’en demander encore soixante.

– Et nous n’avons qu’une parole, continua l’autre; aussi, pour cent vingt louis nous vous laisserons libre.

– Mais… madame? dit Beausire tremblant.

– Oh! madame, c’est différent, répliqua le Positif.

– Madame vaut deux cents louis, n’est-ce pas? se hâta de dire Beausire.

Les agents recommencèrent ce rire terrible, que, cette fois, Beausire comprit, hélas.

– Trois cents… dit-il, quatre cents… mille louis! mais vous la laisserez libre.

Les yeux de Beausire étincelaient tandis qu’il parlait ainsi:

– Vous ne répondez rien, dit-il; vous savez que j’ai de l’argent et vous voulez me faire payer, c’est trop juste. Je donnerai deux mille louis, quarante-huit mille livres, votre fortune à tous les deux, mais laissez-lui la liberté.

– Tu l’aimes donc beaucoup, cette femme? dit le Positif.

Ce fut au tour de Beausire à rire, et ce rire ironique fut tellement effrayant, il peignait si bien l’amour désespéré qui dévorait ce cœur flétri, que les deux sbires en eurent peur et se décidèrent à prendre des précautions pour éviter l’explosion du désespoir qu’on lisait dans l’œil égaré de Beausire.

Ils prirent chacun deux pistolets dans leur poche, et les appuyant sur la poitrine de Beausire:

– Pour cent mille écus, dit l’un d’eux, nous ne te rendrions pas cette femme. Monsieur de Rohan nous la paiera cinq cent mille livres, et la reine un million.

Beausire leva les yeux au ciel avec une expression qui eût attendri toute autre bête féroce qu’un alguazil.

– Marchons, dit le Positif. Vous devez avoir ici une carriole, quelque chose de roulant; faites atteler ce carrosse à madame, vous lui devez bien cela.

– Et comme nous sommes de bons diables, reprit l’autre, nous n’abuserons pas. On vous emmènera, vous aussi, pour la forme; sur la route, nous détournerons les yeux, vous sauterez à bas de la carriole, et nous ne nous en apercevrons que lorsque vous aurez mille pas d’avance. Est-ce un bon procédé, hein?

Beausire répondit seulement:

– Où elle va, j’irai. Je ne la quitterai jamais dans cette vie.

– Oh! ni dans l’autre! ajouta Oliva glacée de terreur.

– Eh bien! tant mieux, interrompit le Positif, plus on conduit de prisonniers à monsieur de Crosne, plus il rit.

Un quart d’heure après, la carriole de Beausire partait de la maison, avec les deux amants captifs et leurs gardiens.

Chapitre 42

La bibliothèque de la reine

On peut juger de l’effet que produisit cette capture sur monsieur de Crosne.

Les agents ne reçurent probablement pas le million qu’ils espéraient, mais il y a tout lieu de penser qu’ils furent satisfaits.

Quant au lieutenant de police, après s’être bien frotté les mains en signe de contentement, il se rendit à Versailles dans un carrosse, à la suite duquel venait un autre carrosse hermétiquement fermé et cadenassé.

C’était le lendemain du jour où le Positif et son ami avaient remis Nicole entre les mains du chef de la police.

Monsieur de Crosne fit entrer ses deux carrosses dans Trianon, descendit de celui qu’il occupait, et laissa l’autre à la garde de son premier commis.

Il se fit admettre chez la reine, à laquelle, tout d’abord, il avait envoyé demander une audience à Trianon.

La reine, qui n’avait garde, depuis un mois, de négliger tout ce qui lui arrivait de la part de la police obtempéra sur-le-champ à la demande du ministre; elle vint, dès le matin, dans sa maison favorite, et peu accompagnée, en cas de secret nécessaire.

Dès que monsieur de Crosne eut été introduit près d’elle, à son air rayonnant elle jugea que les nouvelles étaient bonnes.

Pauvre femme! depuis assez longtemps elle voyait autour d’elle des visages sombres et réservés.

Un battement de joie, le premier depuis trente mortels jours, agita son cœur blessé par tant d’émotions mortelles.

Le magistrat, après lui avoir baisé la main:

– Madame, dit-il, Sa Majesté a-t-elle à Trianon une salle où, sans être vue, elle puisse voir ce qui se passe?

– J’ai ma bibliothèque, répondit la reine; derrière les placards, j’ai fait ménager des jours dans mon salon de collation, et, quelquefois, en goûtant, je m’amusais, avec madame de Lamballe ou avec mademoiselle de Taverney, quand je l’avais , à regarder les grimaces comiques de l’abbé Vermond, lorsqu’il tombait sur un pamphlet où il était question de lui.

– Fort bien, madame, répondit monsieur de Crosne. Maintenant, j’ai en bas un carrosse que je voudrais faire entrer dans le château sans que le contenu du carrosse fût vu de personne, si ce n’est de Votre Majesté.

– Rien de plus aisé, répliqua la reine; où est-il votre carrosse?

– Dans la première cour, madame.

La reine sonna, quelqu’un vint prendre ses ordres.

– Faites entrer le carrosse que monsieur de Crosne vous désignera, dit-elle, dans le grand vestibule, et fermez les deux portes de telle sorte qu’il y fasse noir, et que personne ne voie avant moi les curiosités que monsieur de Crosne m’apporte.

L’ordre fut exécuté. On savait respecter bien plus que des ordres les caprices de la reine. Le carrosse entra sous la voûte près du logis des gardes, et versa son contenu dans le corridor sombre.

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