Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome II
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- Название:Le Collier de la Reine - Tome II
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Les agents, dès qu’ils aperçurent la petite maison, en louèrent l’élégance, la position, les arbres et la perspective, comme des gens de goût devaient le faire, et, en réalité, Beausire avait choisi un endroit charmant pour y poser le nid de ses amours.
C’était un vallon boisé coupé par une petite rivière; la maison s’élevait sur un talus au levant. Une guérite, sorte de clocheton sans cloche, servait d’observatoire à Beausire pour dominer la campagne, aux jours de spleen, alors que ses idées roses se fanaient et qu’il voyait des alguazils dans chaque laboureur penché sur la charrue.
D’un seul côté, cette habitation était visible et riante; des autres, elle disparaissait sous les bois et les plis du terrain.
– Comme on est bien caché là-dedans! lui dit un agent avec admiration.
Beausire frémit de la plaisanterie, et entra le premier dans sa maison, aux aboiements des chiens de cour.
Les agents l’y suivirent avec force cérémonies.
Chapitre 41
Les tourtereaux sont mis en cage
En entrant par la porte de la cour, Beausire avait son idée: il voulait faire assez de bruit pour prévenir Oliva d’être sur ses gardes. Beausire, sans rien savoir de l’affaire du collier, savait assez de choses touchant l’affaire du bal de l’Opéra et celle du baquet de Mesmer pour redouter de montrer Oliva à des inconnus.
Il agit raisonnablement; car la jeune femme, qui lisait des romans frivoles sur le sofa de son petit salon, entendit aboyer les chiens, regarda dans la cour, et vit Beausire accompagné; ce qui l’empêcha de se porter au-devant de lui comme à l’ordinaire.
Malheureusement ces deux tourtereaux n’étaient pas hors des serres des vautours. Il fallut commander le déjeuner, et un valet maladroit – les gens de campagne ne sont pas des Frontins – demanda deux ou trois fois s’il fallait prendre les ordres de madame.
Ce mot-là fit dresser les oreilles aux limiers, ils raillèrent agréablement Beausire sur cette dame cachée, dont la compagnie était pour un ermite l’assaisonnement de toutes les félicités que donnent la solitude et l’argent.
Beausire se laissa railler, mais il ne montra pas Oliva.
On servit un gros repas auquel les deux agents firent honneur. On but beaucoup et l’on porta souvent la santé de la dame absente.
Au dessert, les têtes s’étant échauffées, messieurs de la police jugèrent qu’il serait inhumain de prolonger le supplice de leur hôte. Ils amenèrent adroitement la conversation sur le plaisir qu’il y a pour les bons cœurs à retrouver d’anciennes connaissances.
Sur quoi Beausire, en débouchant un flacon de liqueur des îles, demanda aux deux inconnus à quel endroit et dans quelle circonstance il les avait pu rencontrer.
– Nous étions, dit l’un d’eux, les amis d’un de vos associés, lors d’une petite affaire que vous fîtes en participation avec plusieurs – l’affaire de l’ambassade de Portugal.
Beausire pâlit. Quand on touche à des affaires pareilles, on croit toujours sentir un bout de corde dans les plis de sa cravate.
– Ah! vraiment, dit-il tremblant d’embarras, et vous venez me demander pour votre ami…
– Au fait, c’est une idée, dit l’alguazil à son camarade, l’introduction est plus honnête ainsi. Demander une restitution au nom d’un ami absent, c’est moral.
– De plus, cela réserve tous droits sur le reste, répliqua l’ami de ce moraliste avec un sourire aigre-doux qui fit frémir Beausire de la tête aux pieds.
– Donc?… reprit-il.
– Donc, cher monsieur Beausire, il nous serait agréable que vous rendissiez à l’un de nous la part de notre ami. Une dizaine de mille livres, je crois.
– Au moins, car on ne parle pas des intérêts, fit le camarade positif.
– Messieurs, répliqua Beausire étranglé par la fermeté de cette demande, on n’a pas dix mille livres chez soi, à la campagne.
– Cela se comprend, cher monsieur, et nous n’exigeons que le possible. Combien pouvez-vous donner tout de suite?
– J’ai cinquante à soixante louis, pas davantage.
– Nous commencerons par les prendre et vous remercierons de votre courtoisie.
«Ah! pensa Beausire, charmé de leur facilité, ils sont de bien bonne composition. Est-ce que par hasard ils auraient aussi peur de moi que j’ai peur d’eux? Essayons.»
Et il se prit à réfléchir que ces messieurs, en criant bien haut, ne réussiraient qu’à s’avouer ses complices, et que pour les autorités de la province, ce serait une mauvaise recommandation. Beausire conclut que ces gens-là se déclareraient satisfaits, et qu’ils garderaient un absolu silence.
Il alla, dans son imprudente confiance, jusqu’à se repentir de n’avoir pas offert trente louis au lieu de soixante; mais il se promit de se débarrasser bien vite après la somme donnée.
Il comptait sans ses hôtes; ces derniers se trouvaient bien chez lui; ils goûtaient cette satisfaction béate que procure une agréable digestion; ils étaient bons pour le moment, parce que se montrer méchants les eût fatigués.
– C’est un charmant ami que Beausire, dit le Positif à son ami. Soixante louis qu’il nous donne sont gracieux à prendre.
– Je vais vous les donner tout de suite, s’écria l’hôte, effrayé de voir ses convives éclater en bachiques familiarités.
– Rien ne presse, dirent les deux amis.
– Si fait, si fait, je ne serai libre de ma conscience qu’après avoir payé. On est délicat, ou on ne l’est pas.
Et il les voulut quitter pour aller chercher l’argent.
Mais ces messieurs avaient des habitudes de recors, habitudes enracinées que l’on perd difficilement lorsqu’on les a une fois prises. Ces messieurs ne savaient pas se séparer de leur proie quand une fois ils la tenaient. Ainsi, le bon chien de chasse ne lâche-t-il sa perdrix blessée que pour la remettre au chasseur.
Le bon recors est celui qui, la prise faite, ne la quitte ni du doigt ni de l’œil. Il sait trop bien comme le destin est capricieux pour les chasseurs, et combien ce que l’on ne tient plus est loin.
Aussi tous deux, avec un ensemble admirable, se mirent-ils, tout étourdis qu’ils étaient, à crier:
– Monsieur Beausire! mon cher Beausire!
Et à l’arrêter par les pans de son habit de drap vert.
– Qu’y a-t-il? demanda Beausire.
– Ne nous quittez pas, par grâce, dirent-ils en le forçant galamment de se rasseoir.
– Mais comment voulez-vous que je vous donne votre argent, si vous ne me laissez pas monter?
– Nous vous accompagnerons, répondit le Positif avec une tendresse effrayante.
– Mais c’est… la chambre de ma femme, répliqua Beausire.
Ce mot, qu’il regardait comme une fin de non-recevoir, fut pour les sbires l’étincelle qui mit le feu aux poudres.
Leur mécontentement qui couvait – un recors est toujours mécontent de quelque chose – prit une forme, un corps, une raison d’être.
– Au fait! cria le premier des agents, pourquoi cachez-vous votre femme?
– Oui. Est-ce que nous ne sommes pas présentables? dit le second.
– Si vous saviez ce qu’on fait pour vous, vous seriez plus honnête, reprit le premier.
– Et vous nous donneriez tout ce que nous vous demandons, ajouta témérairement le second.
– Ah çà! mais vous le prenez sur un ton bien haut, messieurs, dit Beausire.
– Nous voulons voir ta femme, répondit le sbire Positif.
– Et moi, je vous déclare que je vais vous mettre dehors, cria Beausire, fort de leur ivresse.
Ils lui répliquèrent par un éclat de rire qui aurait dû le rendre prudent. Il n’en tint pas compte et s’obstina.
– Maintenant, dit-il, vous n’aurez pas même l’argent que j’avais promis, et vous décamperez.
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