Alexandre Dumas - Le Collier de la Reine - Tome I

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Dix ans se sont écoulés depuis la fin de «Joseph Balsamo». Le roman s’ouvre également sur un prologue: Au cours d’un souper chez le duc de Richelieu, en 1784, se trouvent réunis certains protagonistes de «Joseph Balsamo» (Taverney, Richelieu, la Du Barry). Balsamo, revenu d’Amérique, leur prédit et leur fin privée et l’avenir révolutionnaire de la France. Le reste du roman, prenant appui sur la célèbre affaire du Collier, va faire de Marie-Antoinette la figure symbolique de la «mauvaise mère», prostituée et despotique à la fois, dont la domination mènera la royauté à sa perte. Le début du roman nous montre la reine, accompagnée d’Andrée, rendant une visite de charité à Jeanne de La Motte-Valois, en cachette du roi. Sur le chemin du retour, la reine, par la conduite imprudente de son cabriolet, suscite la colère du peuple, qui la prend pour une courtisane. Elle n’est sauvée que par l’intervention d’un jeune noble, le comte Olivier de Charny…

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Bœhmer s’inclina, prit un cordon de sonnette et l’agita.

Une minute après, une autre figure entra dans la chambre. C’était M. Bossange, l’associé.

Bœhmer le mit au fait avec deux mots. Bossange donna son coup d’œil aux deux Portugais, et finit par demander à Bœhmer sa clef pour ouvrir le coffre-fort.

«Il me paraît que les honnêtes gens, pensa Beausire, prennent autant de précautions les uns contre les autres que les voleurs.»

Dix minutes après, M. Bossange revint, portant un écrin dans sa main gauche; sa main droite était cachée sous son habit. Beausire y vit distinctement le relief de deux pistolets.

– Nous pouvons avoir bonne mine, dit don Manoël gravement en portugais; mais ces marchands nous prennent plutôt pour des filous que pour des ambassadeurs.

Et, en prononçant ces mots, il regarda bien les joailliers pour saisir sur leurs visages la moindre émotion dans le cas où ils comprendraient le portugais.

Rien ne parut, rien qu’un collier de diamants si merveilleusement beau que l’éclat éblouissait.

On mit avec confiance cet écrin dans les mains de don Manoël, qui soudain avec colère:

– Monsieur, dit-il à son secrétaire, dites à ces drôles qu’ils abusent de la permission qu’a un marchand d’être stupide. Ils me montrent du strass quand je leur demande des diamants. Dites-leur que je me plaindrai au ministre de France, et qu’au nom de ma reine, je ferai jeter à la Bastille les impertinents qui mystifient un ambassadeur de Portugal.

Disant ces mots, il fit voler, d’un revers de main, l’écrin sur le comptoir. Beausire n’eut pas besoin de traduire toutes les paroles, la pantomime avait suffi.

Bœhmer et Bossange se confondirent en excuses et dirent qu’en France on montrait des modèles de diamants, des semblants de parure, le tout pour satisfaire les honnêtes gens, mais pour ne pas allécher ou tenter les voleurs.

M. de Souza fit un geste énergique et marcha vers la porte aux yeux des marchands inquiets.

– Son Excellence me charge de vous dire, poursuivit Beausire, qu’il est fâcheux que des gens qui portent le titre de joailliers de la couronne de France en soient à distinguer un ambassadeur d’avec un gredin, et Son Excellence se retire à son hôtel.

MM. Bœhmer et Bossange se firent un signe, et s’inclinèrent en protestant de nouveau de tout leur respect.

M. de Souza leur faillit marcher sur les pieds et sortit.

Les marchands se regardèrent, décidément inquiets et courbés jusqu’à terre.

Beausire suivit fièrement son maître.

La vieille ouvrit les serrures de la porte.

– À l’hôtel de l’ambassade, rue de la Jussienne! cria Beausire au valet de chambre.

– À l’hôtel de l’ambassade, rue de la Jussienne! cria le valet au cocher.

Bœhmer entendit au travers du guichet.

– Affaire manquée! grommela le valet.

– Affaire faite, dit Beausire; dans une heure, ces croquants seront chez nous.

Le carrosse roula comme s’il eût été enlevé par huit chevaux.

Chapitre 29

À l’ambassade

En rentrant à l’hôtel de l’ambassade, ces messieurs trouvèrent Ducorneau qui dînait tranquillement dans son bureau.

Beausire le pria de monter chez l’ambassadeur, et lui tint ce langage:

– Vous comprenez, cher chancelier, qu’un homme tel que M. de Souza n’est pas un ambassadeur ordinaire.

– Je m’en suis aperçu, dit le chancelier.

– Son Excellence, poursuivit Beausire, veut occuper une place distinguée à Paris, parmi les riches et les gens de goût, c’est vous dire que le séjour de ce vilain hôtel, rue de la Jussienne, n’est pas supportable pour lui; en conséquence, il s’agirait de trouver une autre résidence particulière pour M. de Souza.

– Cela compliquera les relations diplomatiques, dit le chancelier; nous aurons à courir beaucoup pour les signatures.

– Eh! Son Excellence vous donnera un carrosse, cher monsieur Ducorneau, répondit Beausire.

Ducorneau faillit s’évanouir de joie.

– Un carrosse à moi! s’écria-t-il.

– Il est fâcheux que vous n’en ayez pas l’habitude, continua Beausire; un chancelier d’ambassade un peu digne doit avoir son carrosse; mais nous parlerons de ce détail en temps et lieu. Pour le moment, rendons compte à M. l’ambassadeur de l’état des affaires étrangères. La caisse, où est-elle?

– Là-haut, monsieur, dans l’appartement même de M. l’ambassadeur.

– Si loin de vous?

– Mesure de sûreté, monsieur; les voleurs ont plus de mal à pénétrer au premier qu’au rez-de-chaussée.

– Des voleurs, fit dédaigneusement Beausire, pour une si petite somme.

– Cent mille livres! fit Ducorneau. Peste! on voit bien que M. de Souza est riche. Il n’y a pas cent mille livres dans toutes les caisses d’ambassade.

– Voulez-vous que nous vérifiions? dit Beausire; j’ai hâte de me rendre à mes affaires.

– À l’instant, monsieur, à l’instant, dit Ducorneau en quittant le rez-de-chaussée.

Vérification faite, les cent mille livres apparurent en belles espèces, moitié or et moitié argent.

Ducorneau offrit sa clef, que Beausire regarda quelque temps, pour en admirer les ingénieuses guillochures et les trèfles compliqués.

Il en avait habilement pris l’empreinte avec de la cire.

Puis il la rendit au chancelier en lui disant:

– Monsieur Ducorneau, elle est mieux dans vos mains que dans les miennes; passons chez M. l’ambassadeur.

On trouva don Manoël en tête à tête avec le chocolat national. Il semblait fort occupé d’un papier couvert de chiffres. À la vue de son chancelier:

– Connaissez-vous le chiffre de l’ancienne correspondance? demanda-t-il.

– Non, Votre Excellence.

– Eh bien! je veux que désormais vous soyez initié, monsieur, vous me débarrasserez, de cette façon, d’une foule de détails ennuyeux. À propos, la caisse? demanda-t-il à Beausire.

– En parfait état, comme tout ce qui est du ressort de M. Ducorneau, répliqua Beausire.

– Les cent mille livres?

– Liquides, monsieur.

– Bien; asseyez-vous, monsieur Ducorneau, vous allez me donner un renseignement.

– Aux ordres de Votre Excellence, dit le chancelier radieux.

– Voilà le fait: affaire d’État, monsieur Ducorneau.

– Oh! j’écoute, monseigneur.

Et le digne chancelier approcha son siège.

– Affaire grave, dans laquelle j’ai besoin de vos lumières. Connaissez-vous des joailliers un peu honnêtes, à Paris?

– Il y a MM. Bœhmer et Bossange, joailliers de la couronne, dit le chancelier.

– Précisément, ce sont eux que je ne veux point employer, dit don Manoël; je les quitte pour ne jamais les revoir.

– Ils ont eu le malheur de mécontenter Votre Excellence?

– Gravement, monsieur Corno, gravement.

– Oh! si je pouvais être un peu moins réservé, si j’osais…

– Osez.

– Je demanderais en quoi ces gens, qui ont de la réputation dans leur métier…

– Ce sont de véritables juifs, monsieur Corno, et leurs mauvais procédés leur font perdre comme un million ou deux.

– Oh! s’écria Ducorneau avidement.

– J’étais envoyé par Sa Majesté Très Fidèle pour négocier l’achat d’un collier de diamants.

– Oui, oui, le fameux collier, qui avait été commandé par le feu roi pour Mme Du Barry; je sais, je sais.

– Vous êtes un homme précieux; vous savez tout. Eh bien! j’allais acheter ce collier; mais, puisque les choses vont ainsi, je ne l’achèterai pas.

– Faut-il que je fasse une démarche?

– Monsieur Corno!

– Diplomatique, monseigneur, très diplomatique.

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