Alexandre Dumas - Le comte de Moret

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– Vous avez eu raison, du Tremblay; et vous dites que le jeune homme loge chez le duc de Montmorency.

– Oui, monseigneur.

– Celui-là aussi en serait-il? Et a-t-il déjà oublié que j'ai fait tomber une tête de ce nom-là. Il veut être connétable comme son père et son grand père. Il le serait déjà sans Créquy, qui se figure que le titre lui revient, parce qu'il a épousé une fille de Lesdiguières; avec cela qu'elle est facile à porter, l'épée de Duguesclin! Au moins celui-là est un chevalier, un cœur loyal; je le ferai venir: son épée de connétable est sous les murs de Cazal; qu'il aille l'y chercher. Comme nous l'avons dit; du Tremblay, la soirée est bonne, et j'espère la compléter.

– Monseigneur a-t-il quelque autre recommandation à me faire?

– Surveillez, comme je vous l'ai dit, l'hôte de la Barbe Peinte, mais sans affectation; ne perdez de vue votre blessé que lorsqu'il sera enterré ou guéri. Je croyais le comte de Moret occupé d'une autre femme que la Fargis, qui a déjà Cramail et Marillac; mais enfin, la Providence est là, du Tremblay, et c'est elle, comme vous l'avez dit, qui mène cette affaire; mais, vous le savez, la Providence ne peut pas tout faire seule.

– Et c'est à cette occasion qu'a été fait le proverbe ou plutôt la maxime: Aide-toi, le ciel t'aidera.

– Vous êtes plein de perspicacité, mon cher du Tremblay, et je serais bien malheureux si je ne vous avais pas; aussi, laissez-moi rendre au pape le service de le débarrasser des Espagnols, qu'il craint, et des Autrichiens, qu'il exècre, et nous nous arrangerons de manière à ce que le premier chapeau rouge qui arrivera de Rome, soit à la mesure de votre tête.

– S'il n'était pas à la mesure de ma tête, je prierais monseigneur de me donner un vieux chapeau à lui, en signe que, quelles que soient les faveurs dont le ciel me comble, jamais je ne me tiendrai pour son égal, mais pour son serviteur et son domestique.

Et croisant les mains sur sa poitrine, le père Joseph salua humblement.

A la porte il rencontra Cavois, qui s'effaça. pour le laisser sortir, comme il s'était effacé pour le laisser entrer.

L'Éminence Grise une fois sortie:

– Monseigneur, dit Cavois, il est là.

– Souscarrières?

– Oui, monseigneur.

– Il était donc chez lui.

– Non, mais son domestique m'a dit qu'il devait être dans un tripot de la rue Villedot, où il a des habitudes, et où il était en effet.

– Faites-le entrer.

Cavois resta immobile et les yeux baissés.

– Eh bien?

– Monseigneur, j'aurais voulu vous faire une demande.

– Faites, Cavois; vous savez combien je vous estime et tiendrais à vous être agréable.

– C'est seulement pour savoir si M. Souscarrières parti, il me sera permis d'aller passer le reste de la nuit à la maison; voilà huit jours, ou plutôt huit nuits que je ne suis rentré à la maison.

– Et vous êtes fatigué de veiller.

– Non, monseigneur, mais Mme Cavois est fatiguée de dormir.

– Elle est donc toujours amoureuse, Mme Cavois.

– Oui, monseigneur, seulement c'est de son mari qu'elle est amoureuse.

– Bel exemple à suivre pour ces dames; Cavois, vous passerez cette nuit avec votre femme.

– Ah! merci, monseigneur.

– Je vous autorise à l'aller chercher.

– A aller chercher Mme Cavois?

– Oui, et à l'amener ici.

– Ici, monseigneur, y pensez-vous?

– J'ai à lui parler.

– A parler à ma femme! s'écria Cavois au comble de l'étonnement.

– J'ai un cadeau à lui faire en dédommagement des nuits blanches que je lui fais passer.

– Un cadeau!

– Faites entrer M. Souscarrières, Cavois, et tandis que je causerai avec lui, allez chercher votre femme.

– Mais elle sera couchée, monseigneur.

– Vous la ferez lever.

– Elle ne voudra pas venir.

– Prenez deux gardes avec vous.

Cavois se mit à rire.

– Eh bien, soit, monseigneur, dit-il, je vais vous l'amener, mais je vous préviens qu'elle a la langue bien pendue, Mme Cavois.

– Tant mieux, j'aime ces langues-là; elles sont rares à la cour, elles disent ce qu'elles pensent.

– Ainsi, c'est sérieux ce que Monseigneur a dit?

– Il n'y a rien de plus sérieux, Cavois.

– Monseigneur va être obéi.

Cavois sorti, le cardinal alla vivement au placard, et l'ouvrit.

A la même place où il avait mis la demande, il trouva la réponse.

Elle était rédigée avec le même laconisme que la demande.

La voici:

«Le comte de Moret est l'amant de Mme de la Montagne, et le seigneur de Souscarrières de Mme de Maugiron. Amant malheureux, le marquis de Pisani.»

– C'est étonnant, murmura le cardinal en refermant le placard, comme les choses s'enchaînent ce soir; je commence à croire, comme cet imbécile de du Tremblay, qu'il y a une providence.

En ce moment, le valet de chambre, Charpentier, ouvrait la porte et annonçait:

– Messire Pierre de Bellegarde, marquis de Montbrun, seigneur de Souscarrières!

CHAPITRE XIII.

OU Mme CAVOIS DEVIENT L'ASSOCIÉE DE M. MICHEL

Celui qui se faisait annoncer avec ce pompeux étalage de titres, n'était autre, nos lecteurs le savent, que le duelliste Souscarrières, dont nous avons raconté les prouesses au commencement de ce volume.

Souscarrières entra d'un air dégagé et salua Son Eminence avec une désinvolture que, dans sa position, on pourrait qualifier d'effronterie.

Le cardinal eut l'air de chercher des yeux, comme si Souscarrières avait amené une suite avec lui.

– Pardon, monseigneur, dit Souscarrières en allongeant galamment le pied et en arrondissant le bras droit, avec lequel il tenait son chapeau, mais Votre Eminence paraît chercher quelque chose?

– Je cherche les personnes que l'on a annoncées avec vous, M. Michel.

– Michel, répéta Souscarrières faisant l'étonné, qui donc se nomme ainsi, monseigneur?

– Mais vous, mon cher monsieur, ce me semble.

– Oh! monseigneur commet une grave erreur, dans laquelle je ne voudrais pas le laisser; je suis le fils reconnu de messire Roger de Saint-Lary, duc de Bellegarde, grand écuyer de France; mon illustre père vit encore, et l'on peut s'informer à lui. Je suis seigneur de Souscarrières, d'un bien que j'ai acquis; j'ai été fait marquis par Mme la duchesse Nicole de Lorraine, à propos de mon mariage avec noble demoiselle Anne de Rogers.

– Mon cher monsieur Michel, reprit Richelieu, permettez-moi de vous raconter votre histoire, je la sais mieux que vous, elle vous instruira.

– Je sais, dit Souscarrières, que les grands hommes comme vous ont, après les journées de fatigue, besoin d'une heure d'amusement; heureux ceux qui peuvent, même à leurs dépens, donner cette heure de distraction à un si grand génie.

Et Souscarrières, enchanté du compliment qu'il venait de trouver, s'inclina devant le cardinal.

– Vous vous trompez du tout au tout, monsieur Michel, continua le cardinal, s'entêtant à lui donner ce nom: je ne suis pas fatigué, je n'ai pas besoin d'une heure d'amusement, et je ne veux pas prendre cette heure à vos dépens; seulement, comme j'ai une proposition à vous faire, je veux bien vous prouver que je ne suis pas, comme tout le monde, dupe de vos noms et de votre titre, et que c'est à cause de votre mérite personnel que je vous la fais.

Et le cardinal accompagna cette dernière phrase d'un de ces fins sourires qui, dans ses moments de bonne humeur, lui étaient particuliers.

– Je n'ai qu'à laisser parler Votre Eminence, dit Souscarrières, un peu déferré du tour que prenait la conversation.

– Je commence donc, n'est-ce pas, monsieur Michel?

Souscarrières s'inclina en homme qui ne peut opposer aucune résistance.

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