Анна Радклиф - Les mystères d'Udolphe
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- Название:Les mystères d'Udolphe
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Cavigni était gai et insinuant comme la première fois. Quoique presque toujours occupé de madame Chéron, il trouvait les moyens de causer avec Emilie. Il lui adressa d'abord quelques saillies d'esprit, et prit ensuite un air de tendresse dont elle s'aperçut bien, et qui ne l'effraya point. Elle parlait peu, mais la grâce et la douceur de ses manières l'encourageaient à continuer: elle n'eut de relâche que quand une jeune dame du cercle, qui parlait sans cesse et sur tout, vint se mêler à l'entretien: cette dame, qui déployait toute la vivacité, toute la coquetterie d'une Française, affectait d'entendre tout, ou plutôt elle n'y mettait point d'affectation. N'étant jamais sortie d'une ignorance parfaite, elle n'imaginait pas qu'elle eût rien à apprendre; elle obligeait tout le monde à s'occuper d'elle, amusait quelquefois, fatiguait au bout d'un moment, et puis était abandonnée.
Emilie, quoique amusée de tout ce qu'elle avait vu, se retira sans peine, et se replongea volontiers dans les souvenirs qui lui plaisaient.
Une quinzaine se passa dans un train de dissipation et de visites; Emilie accompagnait madame Chéron partout, s'amusait quelquefois, et s'ennuyait souvent. Elle fut frappée des connaissances et de l'apparente instruction que développaient les conversations autour d'elle. Ce ne fut que longtemps après qu'elle reconnut l'imposture de ces prétendus talents.
Les plus agréables moments d'Emilie s'écoulaient au pavillon de la terrasse; elle s'y retirait avec un livre, ou avec son luth, pour jouir de sa mélancolie ou pour la vaincre.
Un soir Emilie touchait son luth dans le pavillon, avec une expression qui venait du cœur. Le jour tombant éclairait encore la Garonne, qui fuyait à quelque distance, et dont les flots avaient passé devant la vallée. Emilie pensait à Valancourt; elle n'en avait pas entendu parler depuis son séjour à Toulouse, et maintenant éloignée de lui, elle sentait toute l'impression qu'il avait faite sur son cœur. Avant que d'avoir vu Valancourt, elle n'avait rencontré personne dont l'esprit et le goût s'accordassent si bien avec le sien. Madame Chéron lui avait parlé de dissimulation, d'artifices; elle avait prétendu que cette délicatesse qu'elle admirait dans son amant, n'était rien qu'un piége pour lui plaire, et pourtant elle croyait à sa sincérité. Un doute néanmoins, quelque faible qu'il fût, était suffisant pour accabler son cœur.
Le bruit d'un cheval sur la route, au-dessous de sa fenêtre, la tira de sa rêverie. Elle vit un cavalier dont l'air et le maintien rappelaient Valancourt, car l'obscurité ne lui permettait pas de distinguer ses traits. Elle se retira de la fenêtre, craignant d'être aperçue, et désirant pourtant d'observer. L'étranger passa sans regarder, et quand elle se fut rapprochée du balcon, elle le vit dans l'avenue qui menait à Toulouse. Ce léger incident la préoccupa de telle sorte, que le pavillon, le spectacle en perdirent tous leurs charmes; après quelques tours de terrasse elle rentra bien vite au château.
Madame Chéron rentra chez elle avec plus d'humeur que de coutume; Emilie se félicita, lorsque l'heure lui permit de se retrouver seule dans son appartement.
Le lendemain matin elle fut appelée chez madame Chéron, dont la figure était enflammée de colère; quand Emilie parut, elle lui présenta une lettre.
–Connaissez-vous cette écriture? dit-elle d'un ton sévère, et la regardant fixement tandis qu'Emilie examinait la lettre avec attention.
–Non, madame, répondit-elle, je ne la connais pas.
–Ne me poussez pas à bout, dit la tante. Vous la connaissez, avouez-le sur-le-champ; j'exige que vous disiez la vérité.
Emilie se taisait, elle allait sortir; madame Chéron la rappela.—Oh! vous êtes coupable, lui dit-elle, je vois bien à présent que vous connaissez l'écriture.—Puisque vous en doutiez, madame, lui dit Emilie avec dignité, pourquoi m'accusiez-vous d'avoir fait un mensonge?
–Il est inutile de le nier, dit madame Chéron, je vois à votre contenance que vous n'ignoriez pas cette lettre. Je suis bien sûre qu'à mon insu, dans ma maison, vous avez reçu des lettres de cet insolent jeune homme.
Emilie, choquée de la grossièreté de cette accusation, oublia la fierté qui l'avait réduite au silence, et s'efforça de se justifier, mais sans convaincre madame Chéron.
–Je ne puis pas supposer, reprit-elle, que ce jeune homme eût pris la liberté de m'écrire, si vous ne l'eussiez pas encouragé.—Vous me permettrez de vous rappeler, madame, dit Emilie d'une voix timide, quelques particularités d'un entretien que nous eûmes ensemble à la vallée: je vous dis alors avec franchise que je ne m'étais point opposée à ce que M. Valancourt pût s'adresser à ma famille.
–Je ne veux point qu'on m'interrompe, dit madame Chéron; je… je… Pourquoi ne le lui avez-vous pas défendu? Emilie ne répondait pas. Un homme que personne ne connaît, absolument étranger; un aventurier qui court après une héritière! mais du moins, sous ce rapport, on peut bien dire qu'il s'est trompé.
–Je vous l'ai déjà dit, madame, sa famille était connue de mon père, dit Emilie modestement, et sans paraître avoir remarqué sa dernière phrase.
–Oh! ce n'est pas du tout un préjugé favorable, répliqua la tante avec sa légèreté ordinaire. Il avait des idées si folles! Il jugeait les gens à la physionomie.—Madame, dit Emilie, vous me croyiez coupable tout à l'heure, et vous le jugiez pourtant sur ma physionomie. Emilie se permit ce reproche pour répondre au ton peu respectueux dont madame Chéron parlait de son père.
Je vous ai fait appeler, lui dit sa tante, pour vous signifier que je n'entends point être importunée de lettres ou de visites par tous les jeunes gens qui prétendront vous adorer.
–Ah! madame, dit Emilie fondant en larmes, comment ai-je mérité ce que j'éprouve? Madame Chéron, dans ce moment, en eût obtenu la promesse de renoncer pour jamais à Valancourt. Frappée de terreur, elle ne voulait plus consentir à le revoir; elle craignait de se tromper, et ne pensait pas que madame Chéron pût le faire; elle craignait enfin de n'avoir pas mis assez de réserve dans l'entretien de la vallée. Elle savait bien qu'elle ne méritait pas les soupçons odieux qu'avait formés sa tante; mais elle se tourmentait de scrupules sans nombre.
Emilie alla se promener au jardin. Parvenue à son pavillon chéri, elle s'assit près d'une fenêtre qui s'ouvrait sur un bosquet. Comme elle répétait ces mots: Si jamais nous nous rencontrons , elle frémit involontairement; les larmes vinrent à ses yeux, mais elle les sécha promptement quand elle entendit qu'on marchait, qu'on ouvrait le pavillon, et qu'en tournant la tête elle eut reconnu Valancourt. Un mélange de plaisir, de surprise et d'effroi s'éleva si vivement dans son cœur, qu'elle en fut tout émue. La joie dont Valancourt était rempli fut suspendue quand il vit l'agitation d'Emilie. Revenue de sa première surprise, Emilie répondit avec un sourire doux; mais une foule de mouvements opposés vinrent encore assaillir son cœur, et luttèrent avec force pour subjuguer sa résolution. Après quelques mots d'entretien, aussi courts qu'embarrassés, elle le conduisit au jardin et lui demanda s'il avait vu madame Chéron. Non, dit-il, je ne l'ai point vue; on m'a dit qu'elle avait affaire , et quand j'ai su que vous étiez au jardin, je me suis empressé d'y venir. Il ajouta: Puis-je hasarder de vous dire le sujet de ma visite sans encourir votre disgrâce? Puis-je espérer que vous ne m'accuserez pas de précipitation, en usant de la permission que vous m'avez donnée de m'adresser à votre famille? Emilie ne savait que répliquer; mais sa perplexité ne fut pas longue, et la frayeur eut bientôt pris sa place, quand, au détour de l'allée elle aperçut madame Chéron. Elle avait repris le sentiment de son innocence: sa crainte en fut tellement affaiblie, qu'au lieu d'éviter sa tante, elle s'avança d'un pas tranquille, et l'aborda avec Valancourt. Le mécontentement, l'impatience hautaine avec lesquels madame Chéron les observait, bouleversèrent bientôt Emilie; elle comprit bien vite que cette rencontre était crue préméditée. Elle nomma Valancourt; et, trop agitée pour rester avec eux, elle courut se renfermer au château. Elle attendit longtemps, avec une inquiétude extrême, le résultat de la conversation. Elle n'imaginait pas comment Valancourt s'était introduit chez sa tante avant d'avoir reçu la permission qu'il demandait.
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