Hector Malot - Sans famille

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Sans famille: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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— Est-ce que c’est partout comme ici ? dis-je épouvanté.

— Où, partout ?

— Partout chez ceux qui ont des enfants.

— Je ne sais pas, je ne suis jamais allé ailleurs ; seulement, vous, tâchez d’aller ailleurs.

— Où cela ?

— Je ne sais pas ; n’importe où, vous serez mieux qu’ici.

N’importe où ; c’était vague ; et dans tous les cas comment m’y prendre pour changer la décision de Vitalis ?

Comme je réfléchissais sans rien trouver bien entendu, la porte s’ouvrit et un enfant entra ; il tenait un violon sous son bras, et dans sa main libre, il portait un gros morceau de bois de démolition. Ce morceau, pareil à ceux que j’avais vu mettre dans la cheminée, me fit comprendre où Garofoli prenait sa provision, et le prix qu’elle lui coûtait.

— Donne-moi ton morceau de bois, dit Mattia en allant au-devant du nouveau venu.

Mais celui-ci, au lieu de donner ce morceau de bois à son camarade, le passa derrière son dos.

— Ah ! mais non, dit-il.

— Donne, la soupe sera meilleure.

— Si tu crois que je l’ai apporté pour la soupe : je n’ai que trente six sous, je compte sur lui pour que Garofoli ne me fasse pas payer trop cher les quatre sous qui me manquent.

— Il n’y a pas de morceau qui tienne ; tu les payeras, va ; chacun son tour.

Mattia dit cela méchamment, comme s’il était heureux de la correction qui attendait son camarade. Je fus surpris de cet éclair de dureté dans une figure si douce ; c’est plus tard seulement que j’ai compris qu’à vivre avec les méchants on peut devenir méchant soi-même.

C’était l’heure de la rentrée de tous les élèves de Garofoli ; après l’enfant au morceau de bois il en arriva un autre, puis après celui-là dix autres encore. Chacun en entrant allait accrocher son instrument à un clou au-dessus de son lit ; celui-ci un violon, celui-là une harpe, un autre une flûte, ou une piva ; ceux qui n’étaient pas musiciens mais simplement montreurs de bêtes fourraient dans une cage leurs marmottes ou leurs cochons de Barbarie.

Un pas plus lourd résonna dans l’escalier, je sentis que c’était Garofoli ; et je vis entrer un petit homme à figure fiévreuse, à démarche hésitante ; il ne portait point le costume italien, mais il était habillé d’un paletot gris.

Son premier coup d’œil fut pour moi, un coup d’œil qui me fit froid au cœur.

— Qu’est-ce que c’est que ce garçon ? dit-il. Mattia lui répondit vivement et poliment en lui donnant les explications dont Vitalis l’avait chargé.

— Ah ! Vitalis est à Paris, dit-il, que me veut-il ?

— Je ne sais pas, répondit Mattia.

— Ce n’est pas à toi que je parle, c’est à ce garçon.

— Le padrone va venir, dis-je, sans oser répondre franchement, il vous expliquera lui-même ce qu’il désire.

— Voilà un petit qui connaît le prix des paroles ; tu n’es pas Italien ?

— Non, je suis Français.

Deux enfants s’étaient approchés de Garofoli aussitôt qu’il était entré, et tous deux se tenaient près de lui attendant qu’il eût fini de parler. Que lui voulaient-ils ? J’eus bientôt réponse à cette question que je me posais avec curiosité.

L’un lui prit son feutre et alla le placer délicatement sur un lit, l’autre lui approcha aussitôt une chaise ; à la gravité, au respect avec lesquels ils accomplissaient ces actes si simples de la vie, on eût dit deux enfants de chœur s’empressant religieusement autour de l’officiant ; par là je vis à quel point Garofoli était craint, car assurément ce n’était pas la tendresse qui les faisait agir ainsi et s’empresser.

Lorsque Garofoli fut assis, un autre enfant lui apporta vivement une pipe bourrée de tabac et en même temps un quatrième lui présenta une allumette allumée.

— Elle sent le soufre, animal ! cria-t-il lorsqu’il l’eut approchée de sa pipe ; et il la jeta dans la cheminée.

Le coupable s’empressa de réparer sa faute en allumant une nouvelle allumette qu’il laissa brûler assez longtemps avant de l’offrir à son maître.

Mais celui-ci ne l’accepta pas.

— Pas toi, imbécile, dit-il en le repoussant durement, — puis se tournant vers un autre enfant avec un sourire qui certainement était une insigne faveur :

— Riccardo, une allumette, mon mignon ?

Et le mignon s’empressa d’obéir.

— Maintenant, dit Garofoli lorsqu’il fut installé et que sa pipe commença à brûler, à nos comptes, mes petits anges ; Mattia, le livre ?

C’était vraiment grande bonté à Garofoli de daigner parler, car ses élèves épiaient si attentivement ses désirs ou ses intentions, qu’ils les devinaient avant que celui-ci les exprimât.

Il n’avait pas demandé son livre de comptes que Mattia posait devant lui un petit registre crasseux.

Garofoli fit un signe et l’enfant qui lui avait présenté l’allumette non désoufrée s’approcha.

— Tu me dois un sou d’hier, tu m’as promis de me le rendre aujourd’hui, combien m’apportes-tu ?

L’enfant hésita longtemps avant de répondre ; il était pourpre.

— Il me manque un sou.

— Ah ! il te manque ton sou, et tu me dis cela tranquillement.

— Ce n’est pas le sou d’hier, c’est un sou pour aujourd’hui.

— Alors c’est deux sous ? tu sais que je n’ai jamais vu ton pareil.

— Ce n’est pas ma faute.

— Pas de niaiseries, tu connais la règle : défais ta veste, deux coups pour hier, deux coups pour aujourd’hui ; et en plus pas de pommes de terre pour ton audace ; Riccardo, mon mignon, tu as bien gagné cette récréation par ta gentillesse ; prends les lanières.

Riccardo était l’enfant qui avait apporté la bonne allumette avec tant d’empressement ; il décrocha de la muraille un fouet à manche court se terminant par deux lanières en cuir avec de gros nœuds. Pendant ce temps, celui auquel il manquait un sou défaisait sa veste et laissait tomber sa chemise de manière à être nu jusqu’à la ceinture.

— Attends un peu, dit Garofoli avec un mauvais sourire, tu ne seras peut-être pas seul, et c’est toujours un plaisir d’avoir de la compagnie, et puis Riccardo n’aura pas besoin de s’y reprendre à plusieurs reprises.

Debout devant leur maître, les enfants se tenaient immobiles ; à cette plaisanterie cruelle, ils se mirent tous ensemble à rire d’un rire forcé.

— Celui qui a ri le plus fort, dit Garofoli, est, j’en suis certain, celui auquel il manque le plus. Qui a ri fort ?

Tous désignèrent celui qui était arrivé le premier apportant un morceau de bois.

— Allons, toi, combien te manque-t-il ? demanda Garofoli.

— Ce n’est pas ma faute.

— Désormais, celui qui répondra : « ce n’est pas ma faute, » recevra un coup de lanière en plus de ce qui lui est dû ; combien te manque-t-il ?

— J’ai apporté un morceau de bois, ce beau morceau-là ?

— Ça c’est quelque chose ; mais va chez le boulanger et demande-lui du pain en échange de ton morceau de bois, t’en donnera-t-il ? Combien te manque-t-il de sous ; voyons, parle donc.

— J’ai fait trente-six sous.

— Il te manque quatre sous, misérable gredin, quatre sous ! et tu reparais devant moi ! Riccardo, tu es un heureux coquin, mon mignon, tu vas bien t’amuser : bas la veste !

— Mais, le morceau de bois ?

— Je te le donne pour dîner.

Cette stupide plaisanterie fit rire tous les enfants qui n’étaient pas condamnés.

Pendant cet interrogatoire il était survenu une dizaine d’enfants. Tous vinrent, à tour de rôle, rendre leurs comptes ; avec deux déjà condamnés aux lanières, il s’en trouva trois autres qui n’avaient point leur chiffre.

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