Hector Malot - Sans famille

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Voici l'édifiante histoire de Rémi, enfant trouvé, recueilli par la brave mère Barberin, puis acheté par le signor Vitalis, ancien chanteur qui possède une troupe d'animaux savants. Rémi part avec eux, apprend le métier. Un jour, après bien des vicissitudes inhérentes à la condition de pauvres saltimbanques ambulants, Vitalis meurt de froid dans les carrières de Gentilly. Rémi se trouve alors d'autres maîtres : un jardinier, avec une fille muette, Lise. Mais ces temps heureux ne durent guère...
Nous ne vous dévoilerons pas toutes les aventures que va connaître Rémi, dont la légitime obsession est de retrouver ses parents. Comme vous pouvez vous en douter, il y parviendra. Un grand classique de la littérature pour la jeunesse, que nous vous recommandons, et que vous pouvez lire à tout âge.

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— Comme tu seras paresseux quand tu seras riche ! disait Mattia.

À partir de Corbeil, nous retrouvâmes la route que nous avions suivie six mois auparavant quand nous avions quitté Paris pour aller à Chavanon, et avant d’arriver à Villejuif, nous entrâmes dans la ferme où nous avions donné le premier concert de notre association en faisant danser une noce. Le marié et la mariée nous reconnurent et ils voulurent que nous les fissions danser encore. On nous donna à souper et à coucher.

Ce fut de là que nous partîmes le lendemain matin pour faire notre rentrée dans Paris : il y avait juste six mois et quatorze jours que nous en étions sortis.

Mais la journée du retour ne ressemblait guère à celle du départ : le temps était gris et froid ; plus de soleil au ciel, plus de fleurs, plus de verdure sur les bas-côtés de la route ; le soleil d’été avait accompli son œuvre, puis étaient venus les premiers brouillards de l’automne ; ce n’était plus des fleurs de giroflées qui du haut des murs nous tombaient maintenant sur la tête, c’étaient des feuilles desséchées qui se détachaient des arbres jaunis.

Mais qu’importait la tristesse du temps ! nous avions en nous une joie intérieure qui n’avait pas besoin d’excitation étrangère.

Quand je dis nous, cela n’est pas exact, c’était en moi qu’il y avait de la joie et en moi seul.

Pour Mattia, à mesure que nous approchions de Paris, il était de plus en plus mélancolique, et souvent il marchait durant des heures entières sans m’adresser la parole.

Jamais il ne m’avait dit la cause de cette tristesse, et moi, m’imaginant qu’elle tenait uniquement à ses craintes de séparation, je n’avais pas voulu lui répéter ce que je lui avais expliqué plusieurs fois : c’est-à-dire que mes parents ne pouvaient pas avoir la pensée de nous séparer.

Ce fut seulement quand nous nous arrêtâmes pour déjeuner, avant d’arriver aux fortifications, que, tout en mangeant son pain, assis sur une pierre, il me dit ce qui le préoccupait si fort.

— Sais-tu à qui je pense au moment d’entrer à Paris ?

— À qui ?

— Oui à qui ; c’est à Garofoli. S’il était sorti de prison ? Quand on m’a dit qu’il était en prison, je n’ai pas eu l’idée de demander pour combien de temps ; il peut donc être en liberté, maintenant, et revenu dans son logement de la rue de Lourcine. C’est rue Mouffetard que nous devons chercher Barberin, c’est-à-dire dans le quartier même de Garofoli, à sa porte. Que se passera-t-il si par hasard il nous rencontre ? il est mon maître, il est mon oncle. Il peut donc me reprendre avec lui, sans qu’il me soit possible de lui échapper. Tu avais peur de retomber sous la main de Barberin, tu sens combien j’ai peur de retomber sous celle de Garofoli. Oh ! ma pauvre tête ! Et puis la tête ce ne serait rien encore à côté de la séparation, nous ne pourrions plus nous voir ; et cette séparation par ma famille, serait autrement terrible que par la tienne. Certainement Garofoli voudrait te prendre avec lui et te donner l’instruction qu’il offre à ses élèves avec accompagnement de fouet ; mais toi, tu ne voudrais pas venir, et moi je ne voudrais pas de ta compagnie. Tu n’as jamais été battu, toi !

L’esprit emporté par mon espérance, je n’avais pas pensé à Garofoli ; mais tout ce que Mattia venait de me dire était possible et je n’avais pas besoin d’explication pour comprendre à quel danger nous étions exposés.

— Que veux-tu ? lui demandai-je, veux-tu ne pas entrer dans Paris ?

— Je crois que si je n’allais pas dans la rue Mouffetard, ce serait assez pour échapper à la mauvaise chance de rencontrer Garofoli.

— Eh bien, ne viens pas rue Mouffetard, j’irai seul ; et nous nous retrouverons quelque part ce soir, à 7 heures.

L’endroit convenu entre Mattia et moi pour nous retrouver fut le bout du pont de l’Archevêché, du côté du chevet de Notre-Dame ; et les choses ainsi arrangées nous nous remîmes en route pour entrer dans Paris.

Arrivés à la place d’Italie nous nous séparâmes, émus tous deux comme si nous ne devions plus nous revoir, et tandis que Mattia et Capi descendaient vers le Jardin des Plantes, je me dirigeai vers la rue Mouffetard, qui n’était qu’à une courte distance.

C’était la première fois depuis six mois que je me trouvais seul sans Mattia, sans Capi près de moi, et, dans ce grand Paris, cela me produisait une pénible sensation.

Mais je ne devais pas me laisser abattre par ce sentiment : n’allais-je pas retrouver Barberin, et par lui ma famille ?

J’avais écrit sur un papier les noms et les adresses des logeurs chez lesquels je devais trouver Barberin ; mais cela avait été une précaution superflue, je n’avais oublié ni ces noms ni ces adresses, et je n’eus pas besoin de consulter mon papier : Pajot, Barrabaud et Chopinet.

Ce fut Pajot que je rencontrai le premier sur mon chemin en descendant la rue Mouffetard. J’entrai assez bravement dans une gargote qui occupait le rez-de-chaussée d’une maison meublée ; mais ce fut d’une voix tremblante que je demandai Barberin.

— Qu’est-ce que c’est que Barberin ?

— Barberin de Chavanon.

Et je fis le portrait de Barberin, ou tout au moins du Barberin que j’avais vu quand il était revenu de Paris : visage rude, air dur, la tête inclinée sur l’épaule droite.

— Nous n’avons pas ça ! connais pas !

Je remerciai et j’allai un peu plus loin chez Barrabaud ; celui-là, à la profession de logeur en garni, joignait celle de fruitier.

Je posai de nouveau ma question.

Tout d’abord j’eus du mal à me faire écouter ; le mari et la femme étaient occupés, l’un à servir une pâtée verte, qu’il coupait avec une sorte de truelle et qui, disait-il, était des épinards ; l’autre était en discussion avec une pratique pour un sou rendu en moins. Enfin ayant répété trois fois ma demande, j’obtins une réponse.

— Ah ! oui, Barberin… Nous avons eu ça dans les temps ; il y a au moins quatre ans.

— Cinq, dit la femme, même qu’il nous doit une semaine ; où est-il, ce coquin-là ?

C’était justement ce que je demandais.

Je sortis désappointé et jusqu’à un certain point inquiet : je n’avais plus que Chopinet, à qui m’adresser ; si celui-là ne savait rien ! où chercher Barberin ?

Comme Pajot, Chopinet était restaurateur, et lorsque j’entrai dans la salle où il faisait la cuisine et où il donnait à manger, plusieurs personnes étaient attablées.

J’adressai mes questions à Chopinet lui-même qui, une cuiller à la main, était en train de tremper des soupes à ses pratiques.

— Barberin, me répondit-il, il n’est plus ici.

— Et où est-il ? demandai-je en tremblant.

— Ah ! je ne sais pas.

J’eus un éblouissement ; il me sembla que les casseroles dansaient sur le fourneau.

— Où puis-je le chercher ? dis-je.

— Il n’a pas laissé son adresse.

Ma figure trahit sans doute ma déception d’une façon éloquente et touchante, car l’un des hommes qui mangeaient à une table placée près du fourneau, m’interpella.

— Qu’est-ce que tu lui veux, à Barberin ? me demanda-t-il.

Il m’était impossible de répondre franchement et de raconter mon histoire.

— Je viens du pays, son pays, Chavanon, et je viens lui donner des nouvelles de sa femme ; elle m’avait dit que je le trouverais ici.

— Si vous savez où est Barberin, dit le maître d’hôtel en s’adressant à celui qui m’avait interrogé, vous pouvez le dire à ce garçon qui ne lui veut pas de mal, bien sûr, n’est-ce pas, garçon ?

— Oh ! non, monsieur !

L’espoir me revint.

— Barberin doit loger maintenant à l’hôtel du Cantal, passage d’Austerlitz : il y était il y a trois semaines.

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