Simenon, Georges - Pietr-le-Letton

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Pietr-le-Letton arrive à Paris. Nul doute qu'il est là pour réaliser une des colossales escroqueries dont il est coutumier. Le commissaire Maigret, qui a reçu son signalement, le repère à son arrivée en gare du Nord. Il s'apprête à le filer lorsqu'un employé du train l'entraîne vers un compartiment où gît le cadavre d'un homme, parfait sosie du Letton. Mais est-ce bien lui ? Pour en être sûr, le policier retrouve la trace du premier voyageur dans un hôtel parisien. Le soi-disant Letton y a rencontré un comparse avec laquelle il a disparu. La piste semble coupée jusqu'au moment où Maigret trouve un indice qui le mène à Fécamp. La traque continue mais les choses se gâtent lorsqu'on tente de tuer le commissaire.

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» Tout cela se retrouve à l’ombre de Notre-Dame de Paris, et mon père, à moi, était garde-chasse d’un des plus vieux domaines de la Loire.

Il regarda l’heure, une fois de plus, désigna sur le portrait celui des gamins qui fixait son frère avec admiration.

— Il s’agit maintenant que j’aille mettre la main sur ce gosse-là !

Il secoua la pipe dans la charbonnière, faillit, d’un geste machinal, recharger le poêle.

Quelques instants plus tard, le juge Coméliau disait à son greffier, en essuyant ses lunettes cerclées d’or :

— Vous ne trouvez pas que Maigret change ? Il m’a paru… comment m’exprimer… un peu nerveux… un peu… Il chercha en vain le mot, trancha :

— Que diable tous ces étrangers viennent-ils faire chez nous ?

Après quoi, ayant repris d’un geste brusque le dossier Mortimer, il dicta :

— Prenez note : L’an mil neuf cent…

Si l’inspecteur Dufour était dans l’encoignure même où Maigret avait attendu la sortie de l’homme en trench-coat, un matin de tempête, c’est qu’il n’y avait que ce recoin dans la ruelle en pente qui, après avoir desservi les quelques villas plantées à flanc de falaise, devenait sentier et finissait par s’effacer dans l’herbe rase.

Dufour portait des guêtres noires, un petit pardessus à martingale et une casquette de marin, comme tout le monde en arbore à Fécamp, et qu’il devait avoir achetée dès son arrivée.

— Alors ?… questionna Maigret en s’approchant de lui dans l’obscurité.

— Tout va bien, patron.

Cela effraya un peu le commissaire.

— Qu’est-ce qui va bien ?

— L’homme n’est ni entré, ni sorti… S’il est arrivé avant moi à Fécamp et s’il a pénétré dans la villa, il y est toujours…

— Raconte par le détail ce qui s’est passé.

— Hier matin, rien ! La bonne est allée au marché. Le soir, je me suis fait relayer par l’agent Bornier. Entré ni sorti personne pendant la nuit. A dix heures, les lumières se sont éteintes…

— Ensuite ?

— Ce matin, j’ai repris ma faction, pendant que Bornier allait se coucher… Il va venir me remplacer… Vers neuf heures, comme la veille, la bonne s’est rendue au marché… Il y a une demi-heure, la jeune dame est sortie… Elle ne tardera pas à rentrer… Je suppose qu’elle est en visite…

Maigret ne dit rien. Il sentait ce que cette filature avait d’imparfait. Mais combien d’hommes seraient nécessaires à une surveillance vraiment rigoureuse ?

Rien que pour garder la villa, trois guetteurs ne seraient pas de trop. Et il faudrait un policier sur les pas de la bonne, un autre derrière la « jeune dame », comme disait Dufour !

— Il y a une demi-heure qu’elle est partie ?

— Oui… Tenez !… Voici Bornier… C’est mon tour de manger… Depuis ce matin, je n’ai avalé qu’un sandwich et mes pieds sont gelés…

— Va…

L’agent Bornier, qui était tout jeune, faisait ses débuts à la Brigade mobile.

— J’ai rencontré Mme Swaan… dit-il.

— Où ? Quand ?

— Sur le quai… A l’instant… Elle se dirigeait vers la jetée d’aval…

— Toute seule ?

— Toute seule… J’ai failli la suivre… Puis j’ai pensé que Dufour m’attendait… La jetée ne conduisant nulle part, elle ne peut aller bien loin…

— Comment était-elle habillée ?

— Un manteau sombre… Je n’y ai pas pris garde…

— Je file ? Questionna Dufour.

— Je te l’ai déjà dit…

— S’il y a quelque chose, vous me préviendrez, hein ?… Il suffit de faire marcher trois fois coup sur coup la sonnerie de la porte de l’hôtel.

C’était idiot ! Maigret entendit à peine. Il commanda à Bornier :

— Reste là…

Et soudain, il se dirigea vers la villa Swaan, arracha presque la sonnette de la grille. Il vit de la lumière au rez-de-chaussée, dans la pièce qu’il savait être la salle à manger.

Après cinq minutes, personne n’avait paru et il franchit le mur, qui était bas, arriva à la porte, frappa du poing.

Une voix effrayée gémit à l’intérieur :

— Qui est là ?

Et en même temps arrivaient des cris d’enfants.

— Police !… Ouvrez…

Une hésitation. Des piétinements.

— Ouvrez vite !…

Le corridor était obscur. En entrant, Maigret distingua la tache que faisait, dans l’ombre, le tablier de la bonne.

— Mme Swaan ?

A ce moment, une porte s’ouvrit et il vit la fillette qu’il avait aperçue lors de sa première visite.

La domestique ne bougeait pas. Le dos collé au mur, on la sentait raidie par la peur.

— Qui as-tu rencontré ce matin ?

— Je vous jure, monsieur l’agent…

Elle fondait en larmes.

— Je vous jure… je…

— M. Swaan ?

— Non !… Je… C’était… le… beau-frère de Madame… Il m’a demandé de remettre une lettre à ma patronne…

— Où était-il ?

— En face de la boucherie… Il m’attendait…

— Il t’avait déjà chargé de commissions de ce genre ?

— Non… Jamais… Je ne le voyais pas en dehors d’ici.

— Et tu sais où il a donné rendez-vous à Mme Swaan ?…

— Je ne sais rien !… Madame a été agitée toute la journée… Elle m’a posé des questions, elle aussi… Elle voulait savoir comment il était… J’ai dit la vérité, qu’il avait l’air d’un homme qui va faire un malheur… Même que, quand il s’est approché de moi, j’ai eu peur.

Maigret sortit soudain, sans refermer la porte.

XVI

L’homme sur le rocher

L’agent Bornier, frais émoulu dans le service, fut très ému en voyant son chef passer devant lui en courant, le frôler sans rien lui dire, tandis que la porte de la villa restait ouverte.

A deux reprises, il appela :

— Commissaire !… Commissaire !…

Maigret ne se retourna pas. Quelques instants plus tard, seulement, il ralentit le pas en arrivant dans la rue d’Etretat, où circulaient quelques passants, tourna à droite, pataugea dans la boue des quais et fonça en reprenant le pas de course vers la jetée d’aval.

Il n’avait pas fait cent mètres dans cette direction qu’il apercevait une silhouette féminine. Il obliqua pour passer plus près d’elle. Un chalutier était en déchargement, une lampe à carbure accrochée dans les haubans.

Il s’arrêta, afin de permettre à la femme d’atteindre le cercle lumineux, vit le visage convulsé de Mme Swaan. Elle avait les yeux égarés et sa démarche était rapide, maladroite, comme si elle eût erré à travers des fondrières, et ne les évitant que par miracle.

Le commissaire fut sur le point de l’accoster, fit même quelques pas dans ce but. Mais il apercevait devant lui la jetée déserte, longue ligne noire dans l’ombre, avec, des deux côtés, l’écume des vagues.

C’est dans cette direction qu’il se précipita. Passé le chalutier, il n’y avait plus une âme. La nuit était trouée par le feu vert et le feu rouge de la passe. Le phare, planté sur les rochers, éclairait de quinze en quinze secondes un grand pan de mer, jetait ses rayons, l’espace d’un éclair, sur la falaise d’aval qui naissait et mourait, fantomatique.

Maigret heurta des bittes d’amarrage, s’engagea sur la passerelle montée sur pilotis où il fut enveloppé par le vacarme des flots.

Ses yeux scrutaient l’obscurité. Il entendait la sirène d’un bateau qui demandait à sortir du sas.

En face de lui, la mer, indistincte et bruyante. Derrière, la ville, ses boutiques, son pavé gras.

Il marchait vite, s’arrêtait de temps en temps, regardait autour de lui avec une angoisse croissante.

Il ne connaissait pas le terrain, fit un détour en voulant couper au court. La passerelle sur pilotis le conduisit jusqu’au pied d’un sémaphore, où il y avait trois boules noires qu’il compta sans s’en rendre compte.

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