Simenon, Georges - La tête d'un homme

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Quand une cloche, quelque part, sonna deux coups, le prisonnier était assis sur son lit et deux grandes mains noueuses étreignaient ses genoux repliés. L'espace d'une minute peut-être il resta immobile, comme en suspens, puis soudain, avec un soupir, il étendit ses membres, se dressa dans la cellule, énorme, dégingandé, la tête trop grosse, les bras trop longs, la poitrine creuse. Son visage n'exprimait rien, sinon l'hébétude, ou encore une indifférence inhumaine. Et pourtant, avant de se diriger vers la porte au judas fermé, il tendit le poing dans la direction d'un des murs.

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Puis il ricana, en se renversant en arrière et en faisant signe au barman de remplir les verres.

— Alors, tant pis pour vous…

— Ce qui veut dire ?…

— Que vous ne comprendrez pas, mon vieux !… Moins que jamais !… Je vous l’ai annoncé dès le début… Et maintenant, laissez-moi vous proposer une bonne chose… On est déjà d’accord, Janvier et moi… Votre consigne est de me suivre… Moi, je m’en f… ! Seulement, au lieu de marcher bêtement l’un derrière l’autre en se faisant des farces, je trouve plus intelligent de s’amuser ensemble… Vous avez dîné ?… Eh bien ! comme on ne sait jamais ce qui nous attend demain, je propose de rigoler une bonne fois… C’est plein de jolies femmes, ici… On va en choisir chacun une… Janvier a déjà fait des propositions à la petite brune, là-bas… Moi, j’hésite encore… Bien entendu, c’est moi qui paie…

Qu’est-ce que vous en dites ?…

Il regarda le commissaire, qui leva les yeux vers lui. Et Maigret ne trouva plus trace d’ivresse sur le visage de son compagnon.

C’étaient à nouveau les prunelles brillantes d’intelligence aiguë qui le regardaient avec une ironie transcendante, comme si vraiment Radek eût été en proie à la plus intense des jubilations.

IX

Lendemain

Il était huit heures du matin. Maigret, qui avait quitté Radek et Janvier quatre heures plus tôt, buvait du café noir, tandis que lentement, avec des pauses entre chaque phrase, il écrivait à gros jambages écrasés :

7 juillet . - A minuit, Joseph Heurtin boit quatre verres d’alcool au Pavillon-Bleu, de Saint-Cloud, et laisse tomber un billet de chemin de fer de troisième classe.

A deux heures et demie, Mme Henderson et sa femme de chambre sont assassinées à coups de couteau et les traces laissées par le meurtrier sont celles de Heurtin.

A quatre heures, celui-ci rentre chez lui, rue Monsieur-le-Prince.

8 juillet . - Heurtin fait son travail comme d’habitude.

9 juillet . - Grâce aux empreintes de ses chaussures, il est arrêté chez son patron, rue de Sèvres. Il ne nie pas être allé à Saint-Cloud. Il déclare qu’il n’a pas tué.

2 octobre . - Joseph Heurtin, qui nie toujours, est condamné à mort.

15 octobre . - Il s’échappe de la Santé suivant le plan combiné par la police, erre toute la nuit à travers Paris, échoue à la Citanguette, où il s’endort.

16 octobre . - Les journaux du matin annoncent l’évasion, sans commentaire.

A dix heures, un inconnu, au bar de la Coupole, compose une lettre adressée au Sifflet et révélant la complicité de la police dans l’événement. Cet homme est étranger, écrit volontairement de la main gauche et est vraisemblablement atteint d’une maladie incurable.

A six heures du soir, Heurtin se lève. L’inspecteur Dufour, qui veut lui prendre le journal qu’il tient à la main, est frappé d’un coup de siphon. Heurtin profite du désarroi, éteint la lumière et prend la fuite tandis que l’inspecteur affolé tire un coup de feu, sans résultat.

17 octobre . - A midi, William Crosby, sa femme et Edna Reichberg boivent l’apéritif au bar de la Coupole, où ils sont clients. Le Tchèque Radek consomme un café crème et du yogourt à une table. Les Crosby et Radek ne paraissent pas se connaître.

Dehors, Heurtin, exténué, affamé, attend quelqu’un.

Les Crosby sortent et il ne s’en inquiète pas.

Heurtin continue à attendre alors même que Radek est seul au bar.

A cinq heures, le Tchèque commande du caviar, refuse de payer et sort entre deux sergents de ville.

Dès qu’il est parti, Heurtin abandonne sa faction et se dirige vers la maison de ses parents, à Nandy.

Le même jour, vers neuf heures du soir, Crosby change au bureau de l’Hôtel George-V une bank-note de cent dollars et glisse les liasses de billets français dans sa poche.

Il assiste en compagnie de sa femme à une soirée de bienfaisance au Ritz, rentre vers trois heures du matin, ne quitte plus son appartement.

18 octobre . - A Nandy, Heurtin s’est glissé dans une remise où sa mère le trouve et le cache.

A neuf heures, son père soupçonne sa présence, le rejoint et lui ordonne de s’en aller à la nuit.

A dix heures, Heurtin tente de se suicider en se pendant dans cette même remise.

A Paris, Radek est relâché par le commissaire de police de Montparnasse vers sept heures. Il se débarrasse par ruse de l’inspecteur Janvier qui le suit, se rase et change quelque part de chemise, bien qu’il n’ait pas un centime en poche.

A dix heures, il entre ostensiblement à la Coupole, exhibe un billet de mille francs, s’installe.

Un peu plus tard, voyant Maigret, il l’appelle, l’invite à déguster du caviar et, sans y être invité, parle de l’affaire Henderson, affirme que la police n’y comprendra jamais rien.

Or jamais la police n’a prononcé le nom de Henderson devant lui.

Spontanément il jette sur la table dix liasses de billets de cent francs en précisant que, neufs, ils sont facilement identifiables.

William Crosby, rentré chez lui à trois heures du matin, n’a pas encore quitté sa chambre. Et pourtant les billets sont ceux qui lui ont été remis la veille au soir par l’employé de l’Hôtel George-V en échange de la bank-note.

L’inspecteur Janvier reste à la Coupole pour surveiller Radek. Après le déjeuner, le Tchèque l’invite à boire et donne deux coups de téléphone.

A quatre heures, il y a un homme dans la villa de Saint-Cloud, qui est pourtant abandonnée depuis l’enterrement de Mme Henderson et de sa femme de chambre. C’est William Crosby. Il se tient au premier étage. Il entend des bruits de pas dans le jardin. Par la fenêtre, il doit reconnaître Maigret.

Et il se cache. Il fuit à mesure que Maigret avance. Il monte au second étage. Il est refoulé de pièce en pièce et, acculé dans une chambre sans issue, il ouvre la fenêtre, s’assure qu’aucune fuite n’est possible, se tire une balle dans la bouche.

Mme Crosby et Edna Reichberg dansent au salon de thé de l’Hôtel George-V.

Radek a invité l’inspecteur Janvier à dîner, puis à boire dans un établissement du Quartier latin.

Ils sont ivres quand Maigret les rejoint vers onze heures du soir et, jusqu’à quatre heures, Radek se complaît à entraîner ses compagnons de bar en bar, à les faire boire et à boire lui-même, se montrant tantôt ivre, tantôt lucide, lançant des phrases volontairement ambiguës et répétant que la police ne démêlera jamais l’affaire Henderson.

A quatre heures, il a invité deux femmes à sa table. Il a insisté pour que ses compagnons en fassent autant et, comme ils refusent, il pénètre avec elles dans un hôtel du boulevard Saint-Germain.

19 octobre . - A huit heures du matin, le bureau de l’hôtel répond :

— Les deux dames sont encore couchées. Leur ami vient de sortir. Il a payé.

Maigret était envahi par une lassitude qu’il avait rarement connue au cours d’une enquête. Il regarda vaguement les lignes qu’il venait de tracer et serra sans mot dire la main d’un collègue qui venait le saluer, lui fit signe de le laisser seul.

En marge, il nota : « Etablir l’emploi du temps de William Crosby de onze heures du matin jusqu’à quatre heures dans la journée du 19 octobre. »

Puis brusquement, le front têtu, il décrocha le récepteur téléphonique, demanda la Coupole.

— Je voudrais savoir depuis combien de temps il n’est plus arrivé de correspondance au nom de Radek.

Cinq minutes plus tard, il avait la réponse.

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