Simenon, Georges - L'ombre chinoise

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Il était dix heures du soir. Les grilles du square étaient fermées, la place des Vosges, avec les pistes luisantes des voitures tracées sur l'asphalte et le chant continu des fontaines, les arbres sans feuilles et la découpe monotone sur le ciel des toits tous pareils. Sous les arcades, qui font une ceinture prodigieuse à la place, peu de lumière. A peine trois ou quatre boutiques. Le commissaire Maigret vit une famille qui mangeait dans l'une d'elles, encombrée de couronnes mortuaires en perles. Il essayait de lire les numéros au-dessus des portes, mais à peine avait-il dépassé la boutique aux couronnes qu'une petite personne sortit de l'ombre. - C'est à vous que je viens de téléphoner ? Il devait y avoir longtemps qu'elle guettait. Malgré le froid de novembre, elle n'avait pas passé de manteau sur son tablier. Son nez était rouge, ses yeux inquiets.
[http://www.amazon.fr/Maigret-LOmbre-chinoise-Georges-Simenon/dp/2253142514](http://www.amazon.fr/Maigret-LOmbre-chinoise-Georges-Simenon/dp/2253142514)

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La première, d’abord, la fille du confiseur, dans le logement de Nanterre, que désespérait l’idée que son mari n’aurait jamais un métier sérieux.

Puis la jeune fille de Dinard et les petites satisfactions d’amour-propre d’un Couchet devenu le neveu d’un colonel…

Nine… Les rendez-vous au Select… L’hôtel Pigalle… Et le fils qui venait le taper ! Et Mme Martin qui s’arrangeait pour le croiser sous la voûte, espérant peut-être le harceler de remords.

Drôle de fin ! Tout seul, dans le bureau où il venait le moins souvent possible ! Adossé au coffre-fort entrouvert, les mains sur la table…

On ne s’était aperçu de rien… La concierge, en passant dans la cour, le voyait toujours à la même place derrière la vitre dépolie… Mais elle s’inquiétait surtout de Mme de Saint-Marc qui accouchait !

La folle avait crié, là-haut ! Autrement dit, la vieille Mathilde, sur ses semelles de feutre, était embusquée derrière une porte du couloir…

M. Martin, en pardessus mastic, descendait et cherchait son gant auprès des poubelles…

Une chose était certaine : quelqu’un, maintenant, possédait les trois cent soixante mille francs volés !

Et quelqu’un avait tué !

« Tous les hommes sont des égoïstes !… » disait amèrement Mme Martin au visage douloureux.

Était-ce elle qui avait les trois cent soixante billets tout neufs délivrés par le Crédit lyonnais ? Elle qui tenait enfin de l’argent, beaucoup d’argent, toute une liasse de grands billets représentant des années confortables sans souci du lendemain ni de la pension qui lui reviendrait à la mort de Martin ?

Était-ce Roger, avec son corps mou, vidé par l’éther, et cette Céline qu’il avait ramassée pour l’abrutir avec lui dans la moiteur d’un lit d’hôtel ?

Était-ce Nine, ou Mme Couchet ?…

Il y avait en tout cas un endroit d’où on pouvait avoir tout vu : le logement des Martin.

Et il y avait une femme qui rôdait dans la maison, collant son oreille à toutes les portes, traînant ses savates dans les couloirs.

« Il faudra que j’aille rendre visite à la vieille Mathilde », se dit Maigret.

Mais quand, le lendemain matin, il arriva place des Vosges, la concierge, qui triait le courrier (une grosse pile pour les Sérums et quelques lettres seulement pour les autres locataires), l’arrêta.

« Vous montez chez les Martin ?… Je ne sais pas si vous faites bien… Mme Martin a été affreusement malade cette nuit… Il a fallu courir chez le médecin… Son mari est comme fou… »

Les employés traversaient la cour, allaient prendre leur travail dans les laboratoires et les bureaux. Le valet de chambre secouait les tapis à une fenêtre du premier étage.

On entendait le vagissement d’un bébé et la complainte monotone d’une nounou.

VI

QUARANTE DE FIÈVRE

« Chut !… Elle s’est endormie… Entrez quand même… »

M. Martin s’effaçait, résigné. Résigné à laisser voir son logement en désordre. Résigné à se montrer lui-même en négligé, les moustaches tombantes, verdâtres, ce qui indiquait qu’il avait l’habitude de les teindre.

Il avait veillé toute la nuit. Il était éreinté, ne réagissait plus.

Sur la pointe des pieds, il alla fermer la porte qui communiquait avec la chambre à coucher et qui laissait voir le pied du lit et une cuvette posée par terre.

« La concierge vous a dit ?… »

Il chuchotait, avec des regards anxieux à la porte. En même temps, il fermait le réchaud à gaz sur lequel il avait mis du café à réchauffer.

« Une petite tasse ?

— Merci… Je ne vais pas vous déranger longtemps… J’ai tenu à prendre des nouvelles de Mme Martin…

— Vous êtes trop aimable ! » dit Martin avec conviction.

Il n’y voyait vraiment pas malice. Il était tellement bouleversé qu’il devait avoir perdu tout sens critique. Et d’ailleurs, en avait-il jamais eu ?

« C’est terrible, ces crises-là… Vous permettez que je boive mon café devant vous ?… »

Il se troubla en constatant que ses bretelles lui battaient les mollets, se hâta de remettre de l’ordre dans sa toilette, enleva de la table des flacons pharmaceutiques qui traînaient.

« Mme Martin en a souvent ?

— Non… Surtout pas si violentes !… Elle est très nerveuse… Jeune fille, il paraît qu’elle avait toutes les semaines des crises de nerfs…

— Maintenant encore ? »

Martin lui lança un regard de chien battu, osa à peine avouer :

« Je suis obligé de la ménager… Une simple contradiction et la voilà en effervescence !… »

Avec son pardessus mastic, ses moustaches bien cirées, ses gants de peau, il était surtout ridicule. Une caricature de petit fonctionnaire prétentieux.

Mais maintenant, ses poils étaient déteints, ses yeux battus. Il n’avait pas eu le temps de se débarbouiller. Sous un vieux veston, il portait encore sa chemise de nuit. Et c’était un pauvre bonhomme. On découvrait avec stupeur qu’il avait au moins cinquante-cinq ans.

« Elle a eu un ennui, hier au soir ?

— Non… Non… »

Il s’affolait, regardait autour de lui avec effroi.

« Elle n’a pas reçu de visite ?… Son fils, par exemple ?…

— Non !… Vous êtes arrivé… Puis nous avons dîné… Puis…

— Quoi ?

— Rien… Je ne sais pas… C’est venu tout seul… Elle est très sensible… Elle a eu tant de malheurs dans sa vie !… »

Est-ce qu’il pensait vraiment ce qu’il disait ? Maigret avait l’impression que Martin parlait pour se convaincre lui-même.

« En somme, personnellement, vous n’avez aucune opinion sur ce crime ? »

Et Martin laissa tomber par terre la tasse qu’il avait à la main. Est-ce qu’il avait les nerfs malades, lui aussi ?

« Pourquoi aurais-je une opinion ?… Je vous jure… Si j’en avais une, je…

— Vous ?…

— Je ne sais pas… C’est terrible !… Et juste au moment où, au bureau, nous avons le plus de travail… Je n’ai même pas eu le temps de prévenir mon chef, ce matin… »

Il passa sa main maigre sur son front, puis il se mit en devoir de ramasser les morceaux de faïence. Il chercha longtemps un torchon pour essuyer le parquet.

« Si elle m’avait écouté, nous ne serions pas restés dans cette maison… »

Il avait peur, c’était clair. Il était décomposé par la peur. Mais la peur de quoi, la peur de qui ?

« Vous êtes un brave homme, n’est-ce pas, monsieur Martin ? Et un honnête homme…

— J’ai trente-deux ans de service et…

— Donc, si vous saviez quelque chose qui pût aider la justice à découvrir le coupable, vous vous feriez un devoir de me le dire… »

Est-ce qu’il n’allait pas claquer des dents ?

« Je le dirais certainement… Mais je ne sais rien… Et je voudrais savoir, moi aussi !… Ce n’est plus une vie…

— Que pensez-vous de votre beau-fils ? »

Le regard de Martin se posa sur Maigret, étonné.

« Roger ?… C’est…

— C’est un dévoyé, oui !

— Mais il n’est pas méchant, je vous jure… Tout cela, c’est la faute de son père… Comme ma femme le dit toujours, on ne devrait pas donner tant d’argent à des jeunes gens… Elle a raison ! Et je crois comme elle que Couchet ne le faisait pas par bonté, ni par amour pour son fils, qui lui était indifférent… Il le faisait pour s’en débarrasser, pour se mettre en règle avec sa conscience…

— Sa conscience ?… »

Martin rougit, fut plus embarrassé.

« Il a eu des torts envers Juliette, n’est-ce pas ? dit-il à voix plus basse.

— Juliette ?

— Ma femme… Sa première femme… Qu’est-ce qu’il a fait pour elle ?… Rien !… Il l’a traitée comme une servante… C’est pourtant elle qui l’a aidé dans les moments difficiles… Et plus tard…

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