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Simenon, Georges: Maigret

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Simenon, Georges Maigret

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Avant d'ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s'il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil : Mon oncle !? Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu'il ne rêvait pas, qu'il se passait quelque chose puisque sa main n'avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu'en bas quelqu'un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. Mon oncle ! C'est moi ? [http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596](http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596)

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Maigret, avec l’application d’un écolier, dessinait un rectangle et, quelque part au milieu de ce rectangle, traçait une petite croix. La tête un peu penchée, il regardait alors son œuvre en faisant la moue. Le rectangle représentait le Floria, et la croix, c’était Pepito. Tout au bout du rectangle, Maigret en indiquait un autre plus petit : le bureau. Et dans ce bureau, enfin, un point figurait le revolver.

Cela ne servait à rien. Cela ne voulait rien dire. L’affaire n’était pas un problème de géométrie. Maigret s’obstinait quand même, roulait son papier en boule, recommençait le dessin sur un autre.

Seulement, il ne pensait plus au sens du rectangle et des croix. La tête inclinée, l’air appliqué, il essayait de saisir par-ci par-là une bribe de phrase, un regard, de surprendre une attitude.

Il était seul à son ancienne place, au fond de la Chope-du-Pont-Neuf. Et il était trop tard pour se demander s’il avait eu raison ou tort d’y venir. Tout le monde l’avait vu. Le patron lui avait serré la main.

— Ça va, les poules et les lapins ?

Maigret était près de la fenêtre, et il apercevait le Pont-Neuf tout rose de soleil, le grand escalier du Palais de Justice, la porte du Dépôt. Une serviette blanche sous le bras, le visage épanoui, le patron de la brasserie croyait se faire aimable en ajoutant :

— Alors, content, quoi ! On est venu faire un tour pour revoir les camarades !

Les inspecteurs de la voie publique et des garnis n’avaient pas perdu l’habitude de faire une belote à la Chope avant de se mettre en route. Il y en avait de nouveaux que Maigret ne connaissait pas, mais les autres, après l’avoir salué, avaient parlé bas à leurs collègues.

C’est alors qu’il avait dessiné son premier rectangle, sa première croix. Les heures avaient passé. Au moment de l’apéritif, ils étaient une dizaine de la « maison » dans la salle. Le brave Lucas, qui avait travaillé cent fois avec le commissaire, s’était approché de lui, un peu gêné.

— Comment allez-vous, patron ? Vous êtes venu prendre l’air de Paris ?

Et Maigret, entre deux bouffées de fumée, s’était contenté de grogner :

— Qu’est-ce qu’Amadieu raconte ?

Ce n’était pas la peine de lui mentir. Il voyait bien les têtes et il connaissait assez la PJ pour deviner ce qui se passait. Il était midi, et Philippe ne s’était pas encore montré à la Chope.

— Vous savez comment il est, le commissaire Amadieu. On a eu quelques ennuis à la boîte, ces derniers temps. Ça ne tire pas fort avec le Parquet. Alors…

— Qu’est-ce qu’il a dit ?

— Que vous étiez ici, bien entendu. Que vous alliez essayer de…

— Je connais son mot : il a dit « faire le malin ».

— Il faut que je parte, balbutia Lucas qui perdait contenance.

Et Maigret commandait un nouveau demi, s’absorbait dans la confection de ses rectangles, cependant qu’on parlait de lui à la plupart des tables.

Il déjeuna à la même place, que le soleil avait atteinte. Le photographe de l’Identité judiciaire mangeait un peu plus loin. En prenant son café, Maigret se répétait, le crayon à la main :

— Pepito était ici, entre deux rangs de tables. L’assassin était caché n’importe où. Ce ne sont pas les cachettes qui manquent. Il a tiré, ignorant la présence de cet idiot de Philippe, puis il s’est dirigé vers le bureau, où il voulait prendre quelque chose. Il venait de poser son revolver sur le meuble quand il a entendu du bruit, et il s’est caché à nouveau. Dès lors, tous les deux en somme ont joué à cache-cache…

C’était simple. Inutile de chercher une autre explication. L’assassin avait fini par gagner la porte sans être vu et il avait atteint la rue tandis que Philippe s’attardait.

Jusque-là, rien d’extraordinaire. Le premier imbécile venu en aurait fait autant. Ce qui était plus fort, c’était la suite : l’idée de faire en sorte que quelqu’un reconnût Philippe et témoignât contre lui.

Or, quelques instants plus tard, c’était réalisé. L’assassin avait trouvé son homme, en pleine nuit, dans une rue déserte. Celui-ci bousculait le policier à sa sortie et se précipitait vers le sergent de ville en faction place Blanche.

— Dites donc, monsieur l’agent, je viens de voir un type qui sortait du Floria comme quelqu’un qui a fait un mauvais coup. Il était si pressé qu’il n’a pas pris la peine de refermer la porte.

Maigret, sans regarder ses collègues qui buvaient des demis dans la salle, devinait que les anciens chuchotaient aux jeunes : « Tu as entendu parler du commissaire Maigret ? C’est lui ! »

Et Amadieu, qui ne l’aimait pas, avait dû annoncer dans les couloirs de la Police judiciaire : « Il va essayer de faire le malin. Mais on verra ! »

À quatre heures, Philippe n’était pas encore là. Les journaux sortirent de presse avec les détails sur l’affaire, y compris la confession de l’inspecteur. Encore un coup d’Amadieu.

Quai des Orfèvres, on s’agitait, on donnait des coups de téléphone, on compulsait des dossiers, on entendait des témoins et des indicateurs.

Maigret en avait les narines frémissantes et il se tassait sur la banquette, faisait patiemment des petits dessins du bout de son crayon.

Coûte que coûte, il devait retrouver l’assassin de Pepito. Or, voilà qu’il n’était pas en train, qu’il avait peur, qu’il se demandait s’il réussirait. Il guettait les jeunes inspecteurs et il essayait de savoir ce qu’ils pensaient de lui.

À six heures moins le quart seulement, Philippe arriva et resta un moment debout dans la salle, comme ébloui par la lumière. En s’asseyant près de Maigret, il tenta de sourire, balbutia :

— Cela a été long !

Il était si las qu’il se passait la main sur le front comme pour ramasser ses idées.

— Je sors du Parquet. Le juge d’instruction m’a interrogé pendant une heure et demie. Il m’avait d’abord fait attendre deux heures dans le couloir.

On les observait. Et pendant que Philippe parlait, Maigret regardait les gens en face.

— Vous savez, mon oncle, c’est beaucoup plus grave que nous le pensions.

Chaque mot pour le commissaire était riche de résonance. Il connaissait le juge Gastambide, un petit Basque méticuleux, méprisant, qui pesait ses mots, préparait pendant plusieurs minutes la phrase qu’il allait prononcer, la laissait tomber enfin avec l’air de dire : « Qu’est-ce que vous pouvez répondre à cela ? »

Et il connaissait le couloir, là-haut, encombré de prévenus encadrés de gendarmes, les bancs garnis de témoins impatients, de femmes en larmes. Si l’on avait fait attendre Philippe, c’était exprès.

— Le juge m’a prié de ne m’occuper d’aucune affaire, de ne tenter aucune démarche avant la fin de l’instruction. Je dois me considérer comme étant en congé et me tenir à sa disposition.

La Chope-du-Pont-Neuf vivait son heure bruyante : celle de l’apéritif du soir. Toutes les tables étaient occupées. La fumée montait des pipes et des cigarettes. De temps en temps, un nouveau venu saluait Maigret de loin.

Philippe n’osait regarder personne, pas même son compagnon.

— Je suis désolé, mon oncle.

— Que s’est-il encore passé ?

— On croyait, bien entendu, que le Floria allait fermer ses portes, au moins pour quelques jours. Il n’en est rien. Il y a eu aujourd’hui une série de coups de téléphone, d’interventions mystérieuses. Il paraît que le Floria a été vendu il y a deux jours, et que Pepito n’en était plus le propriétaire. L’acquéreur a fait jouer je ne sais quelles influences et, ce soir, le cabaret ouvrira comme d’habitude.

Maigret avait froncé les sourcils. Était-ce à cause de ce qu’il venait d’entendre ou parce que le commissaire Amadieu, accompagné d’un collègue, entrait et s’installait à l’autre bout de la salle ?

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