Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

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— Un instant… Si vous voulez attendre par ici…

Cela lui rappelait son internat à Bordeaux et il retrouvait les odeurs familières, les mêmes silhouettes blanches d’infirmières qui passaient sans bruit dans les couloirs.

Un jeune médecin en blouse blanche s’approchait enfin de lui.

— C’est vous qui voulez me parler ?

— Docteur Dollent… Je désirerais dire quelques mots à l’un de vos malades… Kees Van der Donck… Son état n’étant pas grave, je suppose…

— Vous tombez mal, mon cher confrère… Le Hollandais a été installé dans une chambre à part… Il y a des ordres pour qu’il ne puisse recevoir personne… J’ajouterai que la police doit avoir de bonnes raisons pour cela, puisqu’el a installé un inspecteur dans le couloir…

Depuis quelques instants, Dollent voyait le regard de son interlocuteur fixer quelque chose derrière lui et se retourna Lucas était là, placide et souriant.

— Vous auriez dû me dire tout à l’heure que vous désiriez un entretien avec Van der Donck… C’est moi qui ai donné des ordres pour que personne ne le dérange… Mais si vous y tenez…

Il montra sa carte à l’interne, qui ne put que s’incliner.

— Par ici…

Des couloirs. Des escaliers. Des lampes en veilleuse. Des infirmières encore et, tout au fond d’un couloir plus long que les autres, un homme assez jeune, le chapeau sur la tête, assis sur une chaise et fumant une courte pipe.

— Alors, Torrence ?

— Rien, patron…

— Tu as la clé ?

L’inspecteur la tira de sa poche et la tendit à son chef. Lucas ouvrit.

— Passez, docteur…

Dollent ne fit pas plus d’un pas dans la pièce. La fenêtre en était ouverte et il était en plein courant d’air. Non seulement le lit était vide, mais les draps ne s’y trouvaient plus. Attachés au pied d’une armoire, ils pendaient, noués les uns aux autres dans le vide extérieur.

— Désolant ! soupira le commissaire Lucas. C’est une histoire vraiment désagréable… De quoi vais-je avoir l’air demain, quand les gens apprendront que Kees Van der Donck, quoique blessé, a tenu à s’en aller par la fenêtre ?… Dites donc, Torrence… Vous n’avez rien entendu ?

— Rien, patron…

— Vous ne vous êtes pas absenté ?… Vous n’avez pas fait la cour aux infirmières ?…

— Je le jure, patron…

— Dans ce cas, vous êtes quand même fautif…

— Vous auriez dû prendre la précaution élémentaire de ne pas laisser ses vêtements dans sa chambre…

— Mais vous ne m’aviez pas dit…

— Avec vous autres, il faudrait tout dire, tout prévoir… Vous n’avez qu’à connaître votre métier, sacrebleu !… Vous pouvez aller vous coucher… Je ne crois pas indispensable de garder une chambre vide…

Cette fois, le Petit Docteur et Lucas se séparèrent au coin du quai d’Orsay et de la rue de Beaune, et Dollent alla réellement se coucher.

III

Où le Petit Docteur joue le tout pour le tout et risque bel et bien une condamnation pour faux, usage de faux, détournement de documents, vol et recel… sans compter une condamnation plus grave encore

Qui donc a dit que, sans la vanité, qui est le plus grand ressort de l’humanité et qui inspire les héroïsmes, l’homme en serait encore à l’âge des cavernes ?

Le Petit Docteur s’était levé à six heures du matin, selon son habitude. Autant dire qu’il était presque seul danse les rues de Paris, avec les boueux.

Mais il était bien décidé à ne pas se laisser humilier par le commissaire Lucas et à prouver que ce flair dont on commençait à parler en province ne s’émoussait pas au contact de la capitale.

Deux heures durant, il erra le long des quais et on eût pu croire qu’il n’était sensible qu’au spectacle des péniches glissant au fil de l’eau. En réalité, il pensait : « Pourvu qu’il y ait des lettres pour moi au premier courrier ! »

Puis il chercha une pharmacie ouverte et, pour en trouver une, il alla jusqu’à la rue Montmartre, ce qui lui donna le plaisir de traverser les Halles. Les deux petites fioles qu’il se procura étonnèrent un peu l’aide-pharmacien, surtout quand il demanda, en outre, un pinceau comme ceux dont on se sert pour les badigeonnages de gorge.

— Courrier pour moi ? s’enquit-il, à huit heures tapant, à la direction de son modeste hôtel.

— Trois lettres, monsieur le docteur…

Il grimpa dans sa chambre. Il ne se donna pas la peine d’ouvrir les lettres mais, par contre, il trempa son pinceau dans chacune des fioles, le passa deux fois sur les mots « Jean Dollent » et ces mots s’effacèrent comme par enchantement.

Après quoi il écrivit lentement, la langue entre les lèvres :

Kees Van der Donck…

Il était sous pression. Un quart d’heure ne s’était pas écoulé qu’il pénétrait en coup de vent au bureau de poste 42 et s’arrêtait devant le guichet de la poste restante.

— Vous avez quelque chose pour moi ?

— Quel nom ?…

— Kees Van der Donck…

— Vous avez des papiers d’identité ?…

— Je les ai laissés à l’hôtel…

— Dans ce cas… À moins que vous ayez sur vous deux enveloppes avec le cachet de la poste…

Il les montra, reçut pour sa récompense une belle lettre à en-tête de l’Hôtel Métropole au nom de Van der Donck.

— Il y a quatre-vingts centimes de taxe… Plus dix sous de poste restante…

Tant pis pour Lucas ! Tant pis pour la police officielle ! Qui est-ce qui, le premier, avait nargué l’autre ?

Moins de dix minutes plus tard, un taxi le déposait à la Gare du Nord, où il se précipitait à la consigne en brandissant le récépissé d’expédition qu’il avait trouvé dans l’enveloppe…

— Je viens chercher ma malle…

On examina le récépissé. On le tourna et retourna sur toutes ses faces, et déjà le Petit Docteur commençait à trembler.

— Voyez à la douane…

Il dut courir encore, comme les enfants qui jouent aux quatre coins, renvoyé d’un hall à un autre, et enfin un employé lui montra une immense malle-cabine dressée dans un coin. Un douanier attendait.

— Vous avez les clés ?

Zut ! Il n’avait pas pensé aux clés !

Et… Et soudain, une idée lui traversait l’esprit… L’homme qui avait téléphoné à l’Hôtel Métropole pour faire expédier la malle n’avait pas pensé aux clés non plus…

Du coup, ses derniers scrupules s’évanouirent…

— J’ai, en effet, perdu les clés de cette malle…

— Vous pourriez appeler un serrurier…

— Ce n’est pas la peine… La malle est vieille… Je suis sûr qu’avec une paire de pinces on pourra couper la serrure et…

— Vous avez des pinces ? Laissa tomber le douanier.

Il n’en avait pas sur lui, évidemment ! Et il se mit à galoper dans les locaux de la gare à la recherche d’une paire de pinces coupantes.

C’était comme quand, en rêve, on se croit poursuivi et qu’on a les jambes qui mollissent au point qu’on ne peut plus mettre un pied devant l’autre…

Est-ce que Lucas et ses hommes…

Sans cesse il regardait vers la rue. Sa poitrine se serrait. Il avait des pinces. Il venait de donner vingt francs à un homme de peine pour les lui emprunter…

Il accourait…

— Voilà… Il n’y a qu’à forcer sur la serrure…

« Tant pis pour vous ! » eut l’air de dire le douanier.

Le métal se déchira… Il ne restait plus qu’à ouvrir la malle, qui, comme toutes les malles-cabines, se tenait debout…

— Voilà ! Triompha-t-il. Vous pouvez regarder, monsieur le douanier…

Quant à lui, il recula de deux pas. Il était pâle. Ses doigts étaient agités d’un tremblement. L’angoisse… S’il s’était trompé ?… S’il avait commis tous ces délits pour…

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