Edward Trelawny - Un Cadet de Famille, v. 2/3
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– Asseyez-vous, je vous prie, ma chère sœur, lui dis-je, tout ému de cette naïve caresse, de ce gracieux témoignage de sa reconnaissance.
Zéla reprit sa première position et resta immobile; ses bras retombèrent nonchalamment le long de son corps, et ses pieds mignons se cachèrent dans le lin du vêtement qui l'enveloppait, comme se cachent de petits oiseaux sous l'aile de leur mère.
La seule chose visible de cet ensemble de grâces (suivant la vieille Arabe) était les cheveux, et ces cheveux, d'un noir de jais, couvraient Zéla tout entière. J'avais senti et savouré, avec un inexprimable bonheur la douce pression des lèvres tremblantes de la belle Arabe, et l'imagination, ou peut-être un léger contour que la fantaisie me fit voir gravé sur ma main, me dépeignait la bouche de Zéla adorablement petite (je déteste les grandes bouches); et je pense maintenant que cette passion silencieuse forma le premier anneau de la chaîne de diamant qui nous unit, chaîne qui n'a pu être brisée ni par le temps ni par l'usage.
Quelques minutes s'écoulèrent en silence. J'étais plongé dans l'extase d'un enchantement indéfinissable; mais j'avoue que je fus presque heureux d'en être distrait quand la porte s'ouvrit pour donner passage à la duègne, les mains chargées d'un plateau sur lequel étaient servis du café et diverses espèces de confitures.
Zéla se leva une seconde fois. Je fis un geste pour essayer de l'en empêcher, mais la vieille femme me pria de rester assis et silencieux. Zéla prit une petite tasse sur un plateau d'argent et me la présenta.
J'étais si occupé à regarder, à admirer la blancheur et la délicatesse de forme des jolis doigts de Zéla, que je renversai le café en portant la tasse à mes lèvres, tasse que j'aurais pu avaler sans peine, car elle n'était pas plus grande que l'aromatique coquille du macis (enveloppe de la muscade).
Quelques jours après ma première entrevue avec Zéla, la vieille femme me fit observer qu'elle regardait la maladresse de mon action comme d'un très-mauvais présage pour mon bonheur à venir.
Après m'avoir offert des confitures, Zéla rendit le plateau à la duègne, et se rassit sur sa couche.
J'ôtai de mon doigt un anneau d'or entouré de deux cercles formés avec des poils de chameau (l'anneau donné par le père de la jeune fille), et je l'offris à Zéla.
La pauvre enfant baissa les yeux et sanglota si amèrement que son ample veste se soulevait sous les battements de son cœur. Je voulus cacher l'objet dont la vue réveillait de si douloureux souvenirs; mais la jeune fille tendit la main vers moi, saisit l'anneau, le porta à ses lèvres et le baigna de ses larmes.
La vieille Arabe dit quelques mots à Zéla, et, sans être guidée par le regard, la belle enfant tendit vers moi ses jolies petites mains, prit une des miennes, et glissa doucement l'anneau à mon doigt.
Cet anneau était l'antique sceau de la tribu de son père, et, comme tous les cachets des princes, il rendait vrai le faux, faux le vrai; il donnait ou il reprenait, il faisait ou il défaisait les lois, selon la capricieuse volonté de celui qui en était l'heureux possesseur.
Avant de laisser retomber ma main, Zéla la porta encore à son front et l'effleura doucement de ses lèvres.
Je pris vivement dans ma poche une bague que j'avais choisie dans les bijoux de de Ruyter, bague d'un grand prix, car elle était massive, d'or pur, et fermée par un rubis de la grosseur d'un grain de raisin; et, prenant avec tendresse la main de Zéla, qui pendait immobile entre les plis de son grand voile, je plaçai cette bague au second doigt de sa main droite.
La vieille femme sourit.
L'approbation tacite de ce sourire éveilla mon audace; je gardai, pressée entre les miennes, la main de Zéla, et j'en couvris de baisers les petits doigts tremblants.
J'outre-passais sans doute les droits que j'avais sur Zéla, car le front de la vieille femme se rembrunit, ou, pour mieux dire, les rides de sa figure devinrent plus profondes, changement de physionomie peu avantageux aux agréments extérieurs de ce gardien de l'étiquette, dont le temps et le soleil avaient donné au teint l'ineffaçable couleur du bronze. Je laissai tomber la main de Zéla, qui alla se cacher, toute rougissante d'effroi ou de pudeur, sous les plis de son voile blanc.
L'échange mutuel de nos bagues était la déclaration définitive de notre mariage.
– Chère lady, dis-je à Zéla, veuillez me donner vos ordres; que puis-je faire pour vous être agréable, pour vous rendre moins tristes et moins longues les heures de votre isolement? J'ai mis en liberté toutes les personnes qui appartenaient à la tribu de votre père, et elles sont traitées par mes ordres avec la plus grande bonté. Je suis un étranger, chère lady, j'ignore une grande partie de vos habitudes; daignez donc, je vous en supplie, guider ma conduite par vos bienveillants conseils. Le rais, qu'on nomme ici le père des Arabes, vous aime avec tendresse; il sera, si vous le voulez, l'écho de vos pensées; parlez-lui, ordonnez; entendre et obéir ne seront pour moi qu'une seule et même chose.
Zéla ne répondit à mes supplications que par de violents sanglots.
Cette douleur m'attrista profondément; je gardai le silence, puis la crainte de devenir importun me fit songer à la retraite.
– Ma chère sœur, dis-je en me levant, calmez-vous, je vous en prie, et souvenez-vous de mes paroles: Je suis et je serai toujours votre esclave le plus humble, le plus soumis et le plus dévoué.
Après avoir salué l'éplorée jeune fille, je sortis de la cabine triste et heureux à la fois.
LI
Je rendis plusieurs visites à ma jolie captive avant que le bonheur d'entendre sa voix musicale me fût accordé. Zéla semblait muette et souvent aussi immobile qu'une statue de marbre. Ni supplications ardentes ni prières murmurées tout bas n'avaient le don d'émouvoir cette insensibilité extérieure, qui puisait peut-être son calme dans la grande froideur de ses sentiments pour moi. Cependant, malgré l'apparente monotonie de nos tête-à-tête, malgré la tristesse dans laquelle ils me jetaient, j'éprouvais un véritable bonheur auprès de Zéla, bonheur étrange, mystérieux, indéfinissable, bonheur réel pourtant, car il occupait les heures du jour, car il remplissait de rêves enchanteurs le sommeil de la nuit.
Après avoir soigneusement cherché à être agréable à Zéla en l'entourant de toutes les choses qui, par leur possession, pouvaient lui apporter un amusement, je fouillai dans l'immense butin enlevé aux Marratti. Les vêtements, les meubles, les bijoux, enfin tout ce qui appartenait à Zéla, tout ce qui venait de son père ou de sa tribu, fut déposé dans la cabine de la jeune fille. Le désir de lui plaire, celui d'attirer son regard, celui plus ardent encore d'entendre sa voix mélodieuse, me rendaient infatigable; mais, à mon grand chagrin, Zéla parut si froide, si indifférente, si insensible, que j'en arrivai à croire qu'il serait infiniment plus logique d'adorer une momie des pyramides, et bien certainement, si l'exaspération que je ressentais n'avait pas été adoucie par les généreuses paroles de mon ami Aston, je me serais donné l'amer plaisir d'exprimer à Zéla le vif mécontentement que me faisait éprouver sa conduite. Dans l'excès de ma mauvaise humeur, je me jurais à moi-même de cesser entièrement mes visites; mais tout en jurant je consultais ma montre pour savoir combien d'heures ou de minutes me séparaient encore de l'instant de mon entrevue avec elle. J'aurais, je l'avoue, difficilement renoncé au bonheur de la voir, et quoique ma visite fût un monologue ou un silence, elle était l'oasis de ma vie, le repos de mon existence active.
Heureusement pour moi la vieille Arabe n'était ni discrète, ni silencieuse, ni réservée. Quand elle traversait le pont pour remplir soit une commission de Zéla auprès du rais, soit une partie de son service, elle s'arrêtait et me parlait de la jeune fille. Dans les premiers jours de ses longues causeries, je maudissais souvent la force des jambes de la vieille, car les miennes se fatiguaient à rester ainsi stationnaires; mais ni engagement, ni prières ne pouvaient parvenir à persuader à la duègne que je lui permettais de s'asseoir.
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