Edward Trelawny - Un Cadet de Famille, v. 2/3

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Un Cadet de Famille, v. 2/3: краткое содержание, описание и аннотация

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– C'est vrai, mais la jeune fille, de Ruyter, que pensera-t-elle?

– Que, fiancée à vous par son père, elle doit vous regarder comme son mari. Ainsi votre devoir aussi bien que votre honneur exigent que vous preniez soin d'elle, que vous la conduisiez avec sa suite dans son pays natal. Je sais que vous avez autant de générosité que d'honneur, et que vous ne faillirez point à vos obligations; je n'ai jamais donné d'officieux conseils, mon cher enfant, car pour les digérer il faut un estomac aussi fort que celui d'une autruche. D'ailleurs vous n'êtes pas de ceux qui s'arrogent exclusivement à eux-mêmes leur secte et leur patrie (comme le font beaucoup de compatriotes) et toute la beauté et toute la vertu qui existent sous le soleil. La lumière n'est que plus brillante sur les sables de ces sauvages enfants du désert; car elle n'est pas obscurcie par ce que l'on appelle faussement la civilisation. Quoiqu'ils ne soient pas échauffés ou affranchis par le même été ou par le même hiver, dit le vieux Shylock, les juifs, les mahométans et les chrétiens sont tous des hommes; si vous les piquez ils saignent, et ainsi de suite… Vous me comprenez?..

– Descendons, et, après avoir discuté cette grave question, discutons celle bien moins grave d'un verre de claret.

– Quel parti allez-vous prendre relativement à Zéla? me demanda Aston.

– Quel parti je vais prendre, mon ami? comment! vous n'avez donc pas entendu? Mon parti est pris; tout est terminé.

– Quelle est donc la chose terminée?

– Mon mariage, sans bans ni chuchoteries. Ce n'est que pareil à la première secousse qu'on ressent en se baignant: les timides souffrent le plus en entrant dans l'eau peu à peu; les courageux s'y plongent la tête la première et ne sentent pas la douloureuse sensation que fait éprouver l'étreinte de l'eau. Je ne suis pas craintif; s'il faut que je plonge, donnez-moi de l'eau profonde et une hauteur pour sauter dedans.

– Mais, mon garçon, réfléchissez, dit Aston. Zéla n'est qu'une enfant, et vous l'avez à peine vue.

– Bien. Mais quel Arabe voit une femme avant de l'avoir épousée?

– Comment pourrez-vous l'emmener en Angleterre? Votre intention n'est pas de passer votre vie avec des Arabes?

– Pourquoi pas? Je n'ai pas de patrie, pas de foyer domestique. Le vieux père rais dit que mon pays est ici. Je l'admets, car je l'aime. Je préfère le soleil à la neige. Allons, Aston, ne froncez pas le visage comme le fronce un curé dans sa chaire en exhortant ses paroissiens à obéir à l'appel de sa cloche. Allons, allons, effacez les rides de votre front, videz ce verre de vin de Bordeaux. N'avez-vous pas entendu dire qu'on célébrait ce soir la confirmation de mon mariage? Faisons-le gaiement. Je déteste les sermons et j'aime le vin: buvons!

Nous passâmes la soirée à fumer et à vider des bouteilles. De Ruyter et Aston me plaisantèrent, mais mon humeur était trop joyeuse pour s'attrister d'une bagatelle aussi insignifiante qu'un mariage. Je le traitais légèrement en ce temps-là.

Quand Louis apprit la nouvelle, il vint auprès de moi et me dit:

– Moi aussi j'ai une femme, mais elle ne vaut pas grand'chose. Quand j'allais sur mer, elle buvait tout mon gin et je ne pouvais jamais garder une seule goutte de bon skédam dans la maison, je n'aimais pas cela; l'auriez-vous? Tout à coup, elle devint très-grosse et tout le monde disait: «Cette femme est enceinte.» Moi, je riais, car je savais mieux que les commères que si ma femme avait là quelque chose, c'était des caques de gin. Les médecins pensaient la même chose, et ils voulurent lui faire rendre ce qu'elle avait conservé là; mais ma femme aimait trop les liqueurs pour y consentir, elle ne leur donna que de l'eau. Je fus saisi de surprise, de l'eau! Je ne lui en avais jamais vu boire une seule goutte, l'auriez-vous? Elle détestait l'eau, parce que, disait-elle, l'eau enrhume l'estomac.

Fatigué de ma femme, je la laissai, et je partis sur un vaisseau; la mer lui faisait peur, j'étais donc bien sûr d'être débarrassé d'elle. Après mon départ, elle devint triste, chagrine, pauvre femme! et cela parce qu'elle n'avait plus de gin, car j'avais emporté toute la cave avec moi.

XLIX

Van Scolpvelt descendit, tenant dans ses mains la liste des malades et des blessés. Il était toujours si occupé que nous ne l'apercevions presque jamais, à l'exception toutefois de sa tête, qu'il avançait de temps en temps hors de l'écoutille pour prendre l'air, absolument comme le fait une baleine en haussant sa tête au-dessus de l'eau. Le docteur nous expliqua la loi relative aux assassins, dont les corps, dans tous les pays civilisés, étaient disséqués. – En faisant du bien à la science, ajouta-t-il, les assassins sont peu coupables, et il est vraiment dommage que de nos jours il y ait si peu de meurtres. Après avoir émis cette belle réflexion, Van Scolpvelt nous accusa de l'indigne pensée de vouloir paralyser l'essor de la science, les tentatives des hommes studieux, non-seulement en mettant l'obstacle de notre défense à l'amputation des membres, mais encore en le privant d'une dissection après la mort. – Si vous aviez agi avec discernement, vous auriez pendu Torra, qui était un magnifique sujet, et vous m'auriez donné son corps. Je le croyais un honnête homme, mais je vois aujourd'hui qu'il ressemblait aux autres; il conspirait également pour tromper mes espérances, car il m'a trahi en se jetant aux poissons. Ne m'appartenait-il pas légitimement?

Le docteur prit un verre, le remplit de vin, le vida avec gravité et se rendit auprès de ses malades.

– Si je ne voyais pas le docteur boire de temps en temps, dit Louis, je le prendrais pour un démon; mais cependant aucun homme ne peut vivre d'un liquide seul, quelles que soient sa force et sa saveur. Ne le pensez-vous pas?

– Cela suffirait avec l'addition d'une tortue, dis-je en riant; je crois que je pourrais vivre avec ces deux choses. Pensez-vous, Louis, qu'il y ait des tortues au ciel?

– Je suis sûr qu'il y en a, répondit Louis; sans cela, quelle est la personne raisonnable qui désirerait y aller? Le désireriez-vous? Le ciel ne serait pas un paradis sans les tortues, n'est-ce pas? Puis, il y a beaucoup d'eau dans la lune, d'où aurions-nous la pluie, s'il n'en était pas ainsi? De sorte qu'il faut encore qu'il y ait du gin pour chasser l'humidité.

Je montai sur le pont pour la première faction. De Louis et de ses tortues, mes pensées se dirigèrent vers ma petite tourterelle en cage.

Je vis alors les choses sous un aspect plus favorable à mes désirs, tout me parut joyeux, et je me trouvai grandi au moral autant qu'au physique. Mes pensées furent presque semblables à celles d'Alnaschar le bavard, frère du barbier, le marchand de verres; comme la sienne, mon imagination était étourdie. Je pris la résolution d'être d'abord un mari doux et aimant, puis austère et bourru, puis enfin cruel et bienveillant tour à tour. Pendant une heure entière, je me plongeai à plaisir dans les rêveries les plus folles et les plus absurdes, sans qu'une pensée raisonnable vînt un seul instant en obscurcir la lumière. La cloche sonna minuit, et un autre prit ma place. Les soucis de la vie conjugale ne troublèrent pas mon sommeil; je suis encore étonné d'avoir dormi aussi profondément.

Je fus éveillé par le docteur, qui secouait ma jambe. Je me jetai vivement en bas du lit, car j'eus l'horrible crainte que Van ne se fût permis d'opérer sur ma jambe pendant mon sommeil.

– Qu'est-il donc arrivé? lui demandai-je.

– Un des prisonniers, un Arabe, est mourant, et il désire vous voir.

Je plongeai ma tête dans un seau d'eau de mer et je suivis le docteur.

Malgré Louis, qui voulut m'arrêter pour me faire déjeuner, en me disant qu'il était dangereux d'entrer dans une chambre de malade l'estomac vide, je me rendis en toute hâte auprès du prisonnier.

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