Array Voltaire - Correspondance de Voltaire avec le roi de Prusse
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de frédéric. – 24 octobre 1765. – «Je vous félicite de la bonne opinion que vous avez de l'humanité. Pour moi, qui, par le devoir de mon état, connais beaucoup cette espèce à deux pieds sans plume, je vous prédis que ni vous ni tous les philosophes du monde ne corrigeront le genre humain de la superstition… Cependant je crois que la voix de la raison, à force de s'élever contre le fanatisme, pourra rendre la race future plus tolérante que celle de notre temps; et c'est beaucoup gagner.
»On vous aura l'obligation d'avoir corrigé les hommes de la plus cruelle, de la plus barbare folie qui les ait possédés et dont les suites font horreur.»
de frédéric, 14 octobre 1773, – «J'ai été en Prusse abolir le servage, réformer des lois barbares, en promulguer de plus raisonnables, ouvrir un canal qui joint la Vistule, la Nètre, la Vaste, l'Oder et l'Elbe; rebâtir des villes détruites depuis la peste de 1709, défricher vingt milles de marais et établir quelque police dans un pays où ce nom était même inconnu… De plus j'ai arrangé la bâtisse de soixante villages dans la haute Silésie, où il restait des terres incultes. Chaque village a vingt familles. J'ai fait faire des grands chemins dans les montagnes et rebâti deux villes brûlées.
Je ne vous parle point de troupes, cette matière est trop prohibée à Ferney pour que je la touche. Je vous souhaite cette paix, accompagnée de toutes les prospérités possibles et j'espère que le patriarche de Ferney n'oubliera pas le philosophe de Sans-Souci, qui admire et admirera son génie, jusqu'à extinction de chaleur humaine. Vale. Frédéric.»
de voltaire, 8 novembre 1773. – «Je vous bénis de mon village de ce que vous en avez tant bâti; je vous bénis au bord de mon marais de ce que vous en avez tant desséché; je vous bénis avec mes laboureurs de ce que vous en avez tant délivrés de l'esclavage, et que vous les avez changés en hommes.»
de frédéric, 26 novembre 1773. – «Quoique je sois venu trop tôt en ce monde, je ne m'en plains pas; j'ai vu Voltaire , et, si je ne le vois plus, je le lis et il m'écrit. Continuez longtemps de même et jouissez de toute la gloire qui vous est due…»
du même, 18 novembre 1774. – «Votre lettre m'a affligé. Je ne saurais m'accoutumer à vous perdre tout à fait, et il me semble qu'il manquerait quelque chose à notre Europe si elle était privée de Voltaire.»
du même, 10 décembre 1774. – «Non, vous ne mourrez pas de sitôt; vous prenez les suites de l'âge pour les avant-coureurs de la mort. Ce feu divin, que Prométhée déroba aux dieux et qui vous remplit, vous soutiendra et vous conservera encore longtemps. Vos sermons ne baissent pas .»
du roi, 18 juin 1776. – «La raison se développe journellement dans notre Europe, les pays les plus stupides en ressentent les secousses… C'est vous, ce sont vos ouvrages qui ont produit cette révolution dans les esprits. La bonne plaisanterie a ruiné les remparts de la superstition… Jouissez de votre triomphe; que votre raison domine longues années sur les esprits que vous avez éclairés, et que le patriarche de Ferney, le coryphée de la vérité, n'oublie pas le solitaire de Sans-Souci.»
du même, 22 octobre 1776. – «Faites-moi au moins savoir quelques nouvelles de la santé du vieux patriarche. Je n'entends pas raillerie sur son compte, je me flatte que le quart d'heure de Rabelais sonnera pour nous deux dans la même minute… et que je n'aurai pas le chagrin de lui survivre et d'apprendre sa perte, qui en sera une pour l'Europe. Ceci est sérieux: ainsi, je vous recommande à la sainte garde d'Apollon, des Grâces qui ne vous quittent jamais et des Muses qui veillent autour de vous.»
du même, décembre 1776. – «Quelle honte pour la France de persécuter un homme unique… Quelle lâcheté plus révoltante que de répandre l'amertume sur vos derniers jours! Ces indignes procédés me mettent en colère.. Cependant soyez sûr que le plus grand crève-cœur que vous puissiez faire à vos ennemis, c'est de vivre en dépit d'eux.»
du même, 10 février 1777. – «Vous aurez toutefois eu l'avantage de surpasser tous vos prédécesseurs par le noble héroïsme avec lequel vous avez combattu l'erreur.»
du même, 9 novembre 1777. – «Vous êtes l'aimant qui attirez à vous les êtres qui pensent; chacun veut voir cet homme unique qui est la gloire de notre siècle.»
du même, 25 janvier 1778. – «D'impitoyables gazetiers avaient annoncé votre mort, tout ce qui tient à la république des lettres et moi indigne, nous avons été frappés de terreur… Vivez, vivez pour continuer votre brillante carrière, pour ma satisfaction et pour celle de tous les êtres qui pensent.»
On est heureux de voir se terminer, avec dignité et affection, une amitié, née dans l'enthousiasme et l'estime réciproques, presque rompue par de cruels orages, enfin ravivée par le malheur et consacrée par le temps, car elle ne dura pas moins de quarante-deux ans. Frédéric voulut faire lui-même l'éloge de son ami, de l'homme du siècle, dans le sein de l'Académie de Berlin.
Et il est juste de constater que dans cet éloge, sous l'influence de l'âge et de ses regrets sincères, l'ambitieux, le despote, le dur et victorieux capitaine a prononcé ces paroles: «Quelque précieux que soient les dons du génie, ces présents que la nature ne prodigue que rarement, ne l'emportent cependant jamais sur les actes d'humanité et de bienfaisance: on admire les premiers et l'on bénit et vénère les seconds.» Il est beau pour la mémoire de Voltaire que sa noble existence ait inspiré de tels sentiments à Frédéric; et il est assez curieux de remarquer à cette occasion que Laharpe, en digne académicien, n'a indiqué comme unique ressort de la prodigieuse activité de Voltaire que l' amour de la gloire . «À mesure, dit-il, qu'il sentait la vie lui échapper, il embrassait plus fortement la gloire… Il ne respirait plus que pour elle et par elle.»
D'Alembert, Condorcet, Diderot, Frédéric, Catherine, Turgot, Franklin, Gœthe, ont bien vengé Voltaire de la myopie du panégyriste Laharpe, myopie caractéristique et qui donne la juste mesure de la pauvreté de cœur et d'intelligence de ce faiseur de phrases.
Quoi qu'il ait écrit et quoi qu'il ait fait, on doit dire à l'honneur et à la décharge de Frédéric: Il admira Voltaire et il l'aima autant qu'il pouvait aimer .
Le roi survécut huit ans à son ami et mourut en 1786, à l'âge de 74 ans.
La correspondance de Voltaire avec la plupart des membres de la famille royale de Prusse est assez considérable. Assurément, au point de vue du cœur, tous les membres de cette famille valaient beaucoup mieux que leur illustre chef. Ici, plus de traces d'amour-propre d'auteur, plus de paroles sentant le despote ayant mauvaise opinion de l'espèce humaine. On ne voit que des preuves d'une affection sincère, d'une véritable admiration, et souvent d'une reconnaissance très réelle. La margrave de Bareith et le prince royal qui succéda à son oncle le grand Frédéric, méritent d'être particulièrement distingués.
Par son dévouement à son frère, par la part qu'elle prit à ses malheurs, par ses communications plus fréquentes et plus importantes avec Voltaire, par la manière gracieuse avec laquelle elle s'efforça de réparer l'indigne conduite de Frédéric à Francfort, la margrave de Bareith occupe naturellement la première place dans ce recueil. Cette princesse avait vécu près de Voltaire pendant son séjour en Prusse. Elle avait de l'instruction et un esprit, sans préjugés. On voit de ses lettres qui commencent ainsi: «Sœur Guillemette à frère Voltaire, salut, car je me compte parmi les heureux habitants de votre abbaye» (allusion à la société des soupers intimes de Frédéric).
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