Friedrich Schiller - Histoire de la Guerre de Trente Ans
Здесь есть возможность читать онлайн «Friedrich Schiller - Histoire de la Guerre de Trente Ans» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: literature_18, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Histoire de la Guerre de Trente Ans
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:5 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 100
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Histoire de la Guerre de Trente Ans: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Histoire de la Guerre de Trente Ans»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Histoire de la Guerre de Trente Ans — читать онлайн ознакомительный отрывок
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Histoire de la Guerre de Trente Ans», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
Le puissant motif qui avait porté tant de princes protestants à embrasser avec un tel empressement la doctrine de Luther, je veux dire la prise de possession des biens ecclésiastiques, ne fut pas moins efficace après la conclusion de la paix qu'avant, et tous les bénéfices médiats, qui n'étaient pas encore dans leurs mains, y passèrent bientôt. Toute la basse Allemagne fut, en peu de temps, sécularisée, et, s'il en fut autrement dans la haute, cela tint à la vive résistance des catholiques, qui y avaient la supériorité. Quand un parti se sentait le plus fort, il molestait ou opprimait l'autre; les princes ecclésiastiques surtout, étant, de tous les membres de l'Empire, les plus dépourvus de moyens de défense, furent sans cesse inquiétés par le désir d'agrandissement de leurs voisins non catholiques. Quiconque se sentait incapable de repousser la force par la force se réfugiait sous les ailes de la justice, et les plaintes en spoliations, contre les membres protestants de la diète, s'accumulèrent devant le tribunal de l'Empire, assez disposé à poursuivre les accusés par ses sentences, mais trop peu soutenu pour les faire exécuter. La paix, qui accordait aux princes l'entière liberté de religion, avait aussi pourvu, en quelque manière, aux intérêts du sujet, en stipulant pour lui le droit de quitter en toute sécurité le pays où son culte serait opprimé. Mais la lettre morte du traité de paix ne pouvait le protéger contre les violences qu'un souverain peut se permettre envers un sujet détesté; contre les persécutions inouïes par lesquelles il peut entraver son émigration; contre les piéges, adroitement tendus, dans lesquels l'artifice, joint à la force, peut enlacer les esprits. Le sujet catholique de princes protestants se plaignait hautement de la violation de la paix religieuse; l'évangélique, plus hautement encore, des persécutions que lui faisait subir son souverain catholique. L'animosité des théologiens et leur humeur querelleuse envenimaient des incidents insignifiants par eux-mêmes et enflammaient les esprits: heureux encore si cette rage théologique s'était épuisée sur l'ennemi commun, sans répandre son venin sur les alliés de sa propre croyance!
L'union des protestants entre eux serait à la fin parvenue à maintenir l'équilibre entre les deux partis opposés et à prolonger ainsi la paix; mais, pour mettre le comble à la confusion, cette union cessa bientôt. La doctrine que Zwingle avait répandue à Zurich et Calvin à Genève ne tarda pas à s'établir aussi en Allemagne et à diviser les protestants, au point qu'ils ne se reconnaissaient presque plus entre eux qu'à leur commune haine contre la papauté. Les protestants de cette époque ne ressemblaient plus à ceux qui avaient présenté, cinquante années auparavant, leur confession de foi à Augsbourg; et la raison de ce changement, c'est dans cette confession même qu'il faut la chercher. Par elle, une limite positive fut tracée à la croyance luthérienne, avant que l'esprit d'examen, qui s'était éveillé, acquiesçât à cette limite, et les protestants sacrifièrent aveuglément une partie de ce qu'ils avaient gagné à se séparer de Rome. Ils trouvaient déjà un point de réunion suffisant dans les griefs que tous les protestants élevaient également contre la hiérarchie romaine et les abus de l'Église, dans leur commune improbation des dogmes catholiques; cependant, ils cherchèrent ce point de réunion dans un nouveau système de croyance positive, où ils placèrent le signe distinctif de leur Église, son caractère essentiel et sa prééminence, et auquel ils rattachèrent le traité qu'ils conclurent avec les catholiques. C'est simplement comme adhérents à la confession de foi qu'ils conclurent la paix de religion: ce titre seul donnait part aux avantages de cette paix; aussi, quel que fût le résultat, ces adhérents devaient bientôt se trouver dans une fâcheuse position. Une barrière permanente était opposée à l'esprit d'examen, si les prescriptions de la confession de foi obtenaient une aveugle soumission; mais le point de réunion était perdu, si l'on se divisait au sujet du formulaire adopté. Malheureusement ce double effet se produisit, et les conséquences funestes de l'un et de l'autre se manifestèrent. L'un des partis s'attacha fermement à la première confession, et, si les calvinistes s'en éloignèrent, ce fut uniquement pour s'enfermer, d'une manière semblable, dans un nouveau système de doctrine.
Les protestants ne pouvaient donner à leur ennemi commun de plus spécieux prétexte que cette division intestine, ni de spectacle plus agréable que celui de l'animosité avec laquelle ils se poursuivaient les uns les autres. Qui pouvait maintenant faire un crime aux catholiques de trouver ridicule l'arrogance avec laquelle les réformateurs avaient prétendu annoncer le seul vrai système de religion? qui pouvait les blâmer d'emprunter aux protestants eux-mêmes des armes contre les protestants? et, en présence de ces opinions contradictoires, de s'attacher à l'autorité de leur croyance, qui, en partie, avait du moins pour elle une antiquité respectable et une majorité de suffrages plus respectable encore? Mais les protestants furent jetés par leur division dans des embarras plus sérieux encore. La paix de religion ne concernait que les adhérents à la confession de foi, et les catholiques les pressèrent de déclarer qui ils entendaient reconnaître pour leurs coreligionnaires. Les évangéliques ne pouvaient, sans charger leur conscience, admettre dans leur union les réformés; ils ne pouvaient les exclure sans convertir d'utiles amis en dangereux ennemis. Cette déplorable séparation ouvrit ainsi la voie aux machinations des jésuites, pour semer la défiance entre les deux partis et détruire l'accord de leurs mesures. Enchaînés par la double crainte des catholiques et des adversaires qu'ils avaient dans leur propre secte, les protestants négligèrent le moment unique de conquérir à leur Église un droit absolument égal à celui de l'Église romaine. Ils eussent échappé à tous ces embarras, la séparation des réformés eût été sans préjudice pour la cause commune, si l'on avait cherché le point de réunion uniquement dans ce qui éloignait de l'Église romaine, et non dans des confessions d'Augsbourg ou des formulaires de concorde.
Si divisé que l'on fût sur tout le reste, on sentait unanimement qu'une sûreté qu'on n'avait due qu'à l'égalité des forces ne pouvait être maintenue que par cette égalité. Les réformes continuelles d'un parti, les efforts contraires de l'autre, entretenaient des deux côtés la vigilance, et la teneur du traité de paix était le sujet de contestations éternelles. Chaque démarche d'un parti semblait nécessairement à l'autre tendre à violer la paix; ce qu'on se permettait à soi-même n'avait pour objet que de la maintenir. Tous les mouvements des catholiques n'avaient pas un but offensif, comme le leur reprochaient leurs adversaires; de leurs actes, plus d'un leur était imposé par la nécessité de se défendre. L'autre parti avait fait voir, d'une manière non équivoque, à quoi devaient s'attendre les catholiques si malheureusement ils avaient le dessous. L'avidité de la secte protestante pour les biens de l'Église ne leur laissait espérer aucun ménagement, sa haine, aucune générosité, aucune tolérance.
Mais les protestants étaient excusables aussi de montrer peu de confiance en la loyauté des catholiques. Les traitements perfides et barbares qu'on se permettait en Espagne, en France et dans les Pays-Bas envers leurs coreligionnaires; le honteux subterfuge de certains princes catholiques, qui se faisaient délier par le chef de l'Église des serments les plus sacrés; l'abominable maxime, qu'on n'était pas tenu de garder sa foi et sa parole aux hérétiques, avaient déshonoré l'Église romaine aux yeux de tous les gens de bien. Point de promesse dans la bouche d'un catholique, point de serment si redoutable, qui pût rassurer le protestant. Comment se serait-il reposé sur la paix de religion, que les jésuites présentaient dans toute l'Allemagne comme une transaction provisoire, et que Rome avait même solennellement rejetée?
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Histoire de la Guerre de Trente Ans»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Histoire de la Guerre de Trente Ans» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Histoire de la Guerre de Trente Ans» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.