Il se retire et se redresse, son sexe est encore en érection, rouge foncé, tout luisant de mon fluide et de son foutre.
« Tu es—
— J’ai pas fini, » réplique-t-il, la passion se lit dans son regard, il me regarde droit dans les yeux comme si j’étais une proie sur laquelle il va bondir. Il agrippe ma hanche, me retourne à plat ventre et m’attire contre lui afin que je me retrouve à genoux.
Sa main s’abat violemment sur mes fesses, j’ai même pas le temps de dire ouf.
« Roark ! » Je pousse un cri de surprise, et non de colère.
Il sourit d’un air mauvais. « Ça, c’est parce que t’es une chaudasse. T’es trop sexy. Trop parfaite pour ma bite. Regarde-toi. »
Il pose sa main sur ma hanche afin de m’empêcher de bouger, j’avais pas l’intention de m’en aller de toute façon.
« J’aime voir ma chaîne pendre entre tes seins, la marque de ma main sur tes fesses, ta chatte gonflée et béante, mon sperme qui dégouline. »
Il me donne une autre fessée. « Je t’ai dit que c’est moi qui commande. »
Il se tourne, se met contre moi et me pénètre. Cette fois-ci, le passage est facilité par sa grosse quantité de sperme.
« Encore », dit-il d’une voix grave. Donne-toi à moi sans retenue.
Je ferme les yeux, je m’abandonne sous la caresse, je suis dilatée, comblée. « Encore, » je répète, j’ondule des hanches et m’empale sur son sexe.
Ça me vaut une autre fessée mais cette fois je me contracte et savoure la sensation de la brûlure qui se mue en chaleur.
J’en peux plus. Il est trop canon. Je glisse ma main entre mes cuisses et me branle le clito. J’en ai besoin, j’ai aucun doute sur le fait que Roark va me faire jouir, je suis avide. Il l’a dit lui-même.
« J’ai trop envie de te voir jouir. T’en peux plus, hein ? »
Il continue de me baiser, son désir ne faiblit pas et pourtant, il vient de jouir. Ses coups de boutoir se font de plus en plus vigoureux. Je suis son rythme, le troisième orgasme approche.
Maintenant.
Je branle mon clitoris, je jouis, sentir sa bite me fait jouir. Il me fait jouir.
Peut-être parce que je l’ai pressuré à fond tout à l’heure, ou parce que j’ai le cul rouge à cause de sa fessée. Toujours est-il qu’il est super excité et jouit après moi.
Il relâche ma hanche, je m’écroule sur la robe, je suis cuite. Ereintée. Je le regarde reluquer ma chatte, il insère ses doigts, recueille son sperme qui s’écoule et le remet à l’intérieur.
« A moi, répète-t-il, il tire doucement sur la chaîne. C’est agréablement douloureux. Tu portes ma chaîne. Nos odeurs ne font qu’une. Tu es enduite de mon sperme. Personne ne pourra te prendre. Tu es ma femme, Natalie. Tu es toute ma vie. Tu m’appartiens. »
Il continue de tirer dessus comme s’il attendait à quelque chose. Je hoche la tête et murmure : « Oui. » Alors seulement, il relâche la chaîne toute chaude qui retombe sur mon ventre trempé.
Il s’allonge et me prend dans ses bras. Je m’y abandonne avec joie, je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. J’aime tout chez cet homme, ses manières brutales, ses mots crus, ses caresses. Mais j’aime par-dessus tout savoir que je compte à ses yeux. Après des années à subir des parents froids qui ne s’intéressaient pas à moi, une relation en demi-teinte avec mon fiancé, me sentir adorée, aimée, désirée … c’est le paradis.
Il m’enlace et caresse mon dos. Je me sens cajolée, rassurée, je voue, à cet instant précis, une reconnaissance éternelle au Programme des Epouses Interstellaires. Ils avaient promis de me trouver le mec idéal. Blottie entre ses bras, je dois avouer que leur recrutement est une réussite. Roark m’appartient. Envolée, ma vie vide et insipide !
Je suis ici chez moi, avec Roark, avec sa baise sauvage et sa tendresse remarquable. Il est mon refuge. J’attendrai bientôt notre premier enfant. J’ai un homme qui m’aime, qui m’adore, qui baise comme un dieu, je vais avoir un bébé. Un bébé à câliner, à embrasser, à bercer.
J’ai le cœur gros, trop d’émotions, d’amour, de rêves, d’espoir.
Je souris et me love dans ses bras. « Tu es à moi, Roark. »
Il me serre fort contre lui, ses mains effleurent mes fesses et mon épaule. Je doute que les épouses Trion avouent leurs sentiments à leurs maîtres, mais c’est pourtant ce que je ressens, nous sommes liés l’un à l’autre. Je lui en ai fait part, en dépit de ses façons de faire quelque peu péremptoires. On est mariés, l’examen est terminé. Il tire sur la chaîne qui pend entre mes mamelons, il sait que j’aime ça, inutile de me le demander. Il sait que j’aime qu’il me frappe.
Il répond au bout d’un moment : « Oui, femme. Je suis à toi.
— Rien qu’à moi. »
J’ai pas traversé l’univers pour chercher le réconfort près d’un autre homme. Je serais restée sur Terre si je m’étais bien entendue avec Curtis.
« Tu es ma femme et je n’aime que toi, Natalie. Tu es à moi. »
Exactement.
Je m’endors en souriant, heureuse et comblée, ses caresses apaisent mon âme en peine. C’est le paradis. J’ai traversé toute la galaxie en quête de paradis … et voilà que je tombe amoureuse.
Roark
« Réveille-toi, gara . T’es crevée à ce point ? » Allongé près de Natalie, je m’accoude et la regarde. Elle est belle quand elle dort, surtout que je connais la raison de son épuisement. C’est grâce à moi . Je l’ai épuisée à force d’orgasmes. On a trop baisé.
J’ai jamais éjaculé deux fois de suite comme ça mais la première fois que j’ai joui, ma bite en demandait encore. Je débandais pas, rien de rien, même après l’avoir inondé de sperme. Mon sexe en redemandait, alors j’ai remis ça.
J’enfouis mon nez dans son long cou, je respire son odeur et celle plus musquée de la baise. Elle murmure et se tourne vers moi alors que je continue, sans toutefois se réveiller.
« Comment tu fais ? » Je murmure à voix haute, je m’adresse à Natalie, à l’univers au sens large. Les médailles de famille suspendues à la chaîne reposent sur son ventre souple. Les voir me procure un sentiment de puissance très intense. Je n’aurais jamais imaginé être aussi possessif, aussi protecteur envers cette femme extraterrestre Terrienne que je viens tout juste de rencontrer.
Notre lien est incroyable. Notre union est si profonde que les besoins de mon corps en sont décuplés. J’ai besoin d’ elle. J’ai besoin de ce qu’elle est la seule à pouvoir me donner, et baiser ? J’ai besoin d’être en elle. D’être une composante de son corps.
« Tu es à moi, Natalie Montgomery de la Terre. Je ne voulais pas me marier au début mais— »
Elle ouvre les yeux. Pile à ce moment-là.
« Ah bon ? » demande-t-elle en clignant des yeux, l’air inquiète.
Je lui caresse la joue. « Laisse-moi finir. Je ne voulais pas me marier. Ma mère m’y a poussé afin d’avoir une descendance. »
Elle fait la moue. « Ta mère ? Tu me parles de ta mère alors qu’on est à poil ? »
Je ne peux réprimer un sourire. « Laisse-moi terminer et après on n’en parlera plus. J’ai accepté de me marier car le temps passe, à condition que le Programme des Epouses me trouve la femme idéale, et ça a … marché. »
Elle rit et lève les yeux au ciel. « Et ça a marché ? »
Je prends ses cheveux dans ma main, je referme les doigts, tire dessus et l’attire vers moi. Elle ouvre grand les yeux devant ce geste dominateur.
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