Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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CHAPITRE XLI.

Table des matières

Maria sortit aussi, et madame Jennings en fut charmée ; il lui tardait d’être seule avec Elinor et de lui faire son compliment. Eh bien ! ma chère, lui dit-elle en souriant avec son air de sagacité, je ne vous demande pas ce que vous disait le colonel, car, quoique, sur ma parole, je fisse tout ce que je pouvais pour ne pas écouter, je n’ai pu m’empêcher d’en entendre assez pour m’expliquer toute l’affaire. Je vous assure que jamais rien ne m’a fait plus de plaisir, et je vous en félicite de tout mon cœur.

— Je vous remercie, madame, dit Elinor ; c’est sûrement un grand plaisir pour moi, qu’une chose que je croyais ne pouvoir s’effectuer de bien long-temps, et peut-être jamais, se soit aussi vîte décidée ; et je sens la bonté du colonel, de s’être adressé à moi plutôt qu’à d’autres. Peu d’hommes agiraient aussi généreusement que lui ; peu, fort peu ont un aussi bon cœur et sont aussi désintéressés. Je n’ai jamais été plus surprise.

— Vraiment, ma chère, vous êtes aussi par trop modeste ; à quelle personne vouliez-vous qu’il s’adressât, qui lui convînt mieux que vous ? Quant à moi, je n’ai pas du tout été surprise ; j’y ai souvent pensé ces derniers temps, et j’étais sûre qu’il en viendrait là.

— Vous en avez jugé sûrement d’après la connaissance que vous aviez avant moi de l’humanité du colonel, et d’après sa bonté ; mais du moins vous ne pouviez prévoir qu’il trouverait aussitôt l’occasion de l’exercer.

— L’occasion ! répéta madame Jennings ; ah ! quant à cela, lorsqu’un homme s’est mis une chose dans la tête, l’occasion s’en trouve toujours. Eh bien ! ma chère, la noce suivra bientôt je suppose ; et je verrai un couple heureux s’il en fut jamais.

— Il faut l’espérer, dit Elinor avec un triste sourire. Vous viendrez à Delafort bientôt après sans doute.

— Ah ! ma chère, bien sûrement, et je suppose qu’il y aura place pour moi, quoique la maison soit petite , au dire du colonel ; mais ne le croyez pas ; je vous assure, moi, qu’elle est belle et bonne. Je ne sais pas ce qu’il y aurait à réparer : au reste si cela l’amuse, il faut le laisser faire ; il est assez riche pour se donner ce plaisir.

Elles furent interrompues par le domestique qui vint dire que le carosse était à la porte ; et madame Jennings qui devait sortir, se leva pour se préparer.

— Eh bien ! ma chère, dit-elle, il faut que je vous quitte avant de vous avoir dit la moitié de ce que je pense ; mais nous en jaserons dans la soirée, où nous serons tout-à-fait seules. Si le colonel revient comme je suppose, il ne sera pas de trop ; mais nous ne recevrons que lui. Vous devez avoir trop d’affaires dans la tête pour tous soucier de compagnie. Adieu, donc je vous laisse ; aussi bien vous devez languir de le dire à votre sœur. — Je le lui dirai sûrement, répondit Elinor, mais pour le moment je vous prie de n’en parler à personne. Madame Jennings eut l’air d’être un peu contrariée. — Très-bien, dit-elle, je comprends ; mais Lucy cependant qui a eu toute confiance en vous, il me semble qu’il est juste qu’elle le sache la première, et je vais la voir ce matin.

— Non, non, madame, dit vivement Elinor, sur-tout pas à Lucy je vous en conjure. Un délai d’un jour ne sera pas bien fâcheux pour elle ; et jusqu’à ce que je l’aie écrit à M. Ferrars, ainsi que je l’ai promis au colonel, je préfère que personne ne le sache. Je vais lui écrire à l’instant ; il n’y a pas de temps à perdre pour qu’il se fasse consacrer le plutôt possible.

Madame Jennings paraît d’abord assez surprise, mais après un instant de réflexion elle crut avoir saisi ce qu’Elinor voulait dire, que sans doute le premier acte ecclésiastique du nouveau pasteur Ferrars, serait de bénir le mariage du colonel et d Elinor, et qu’on voulait saisir celle occasion de lui faire un beau présent.

— J’entends, j’entends, dit elle ; c’est vrai cela ; c’est très-joli, très-généreux de la part du colonel, et c’est bien, parce qu’Edward est votre ami ; car lui le connaît à peine. Je suis charmée de voir que tout soit déjà si bien arrangé entre vous. C’est là sans doute pourquoi il parlait de délai… Très-généreux en vérité ! Mais, ma chère, il faut pourtant que votre vieille amie vous dise une chose. Il me semble que ce n’est pas à vous à écrire là-dessus à M. Ferrars ; le colonel aurait dû s’en charger ; cela aurait mieux convenu.

Elinor rougit beaucoup. Pauvre Elinor ! Sans se l’avouer à elle-même, elle était bien-aise d’écrire encore une fois à Edward avant qu’il appartînt à une autre femme, et de lui apprendre la première son bonheur.

— Pourquoi donc cela n’est-il pas convenable, madame ? Comme vous le disiez, M. Ferrars est mon ami et non pas celui du colonel. M. Brandon est si délicat qu’il a préféré que ce fût moi qui le proposasse à Edward ; et je le lui ai promis.

— À la bonne heure donc ; il ne faut pas commencer par le désobliger ; mais c’est une singulière espèce de délicatesse. Allons, allons, mes chevaux m’attendent ; et je vous laisse écrire. Je vous promets le secret pour aujourd’hui, puisque vous le voulez, mais demain je le dis à tout le monde, je vous en avertis. Elle sortit, puis rentra tout de suite : À propos, ma chère, je pense à la sœur de ma Betty ; je serai charmée qu’elle ait une si bonne maîtresse. Elle s’entend à tout ; je la ferai venir ; vous en serez enchantée ; c’est précisément tout ce qu’il faut à Delafort. Vous y penserez à votre loisir.

Elinor l’entendit à peine, lui répondit : oui, madame, certainement, pour la faire en aller ; elle pensait à sa lettre à Edward. Dès qu’elle fut seule, elle prit la plume. Par où commencer ? Que lui dire ? Elle craignait également d’être trop ou trop peu amicale. La plume dans une main, la tête appuyée sur l’autre, elle réfléchissait profondément, à ce qui aurait été la chose du monde la plus aisée pour toute autre personne, et se félicitait cependant d’avoir à lui écrire plutôt que de lui parler, lorsqu’elle fut interrompue dans le cours de ses pensées par quelqu’un qui entrait discrètement, et c’était… celui qui en était l’objet, c’était Edward.

L’étonnement et la confusion d’Elinor furent au comble. Elle n’avait pas vu Edward depuis que ses engagemens étaient connus et qu’il savait par Lucy que depuis long-temps elle en était instruite. Tremblante, interdite, elle se leva, balbutia quelques paroles, lui offrit un siége, et resta en silence. Il n’était pas moins embarrassé ; son émotion était visible : Enfin il lui demanda pardon de la manière dont il s’était introduit lui-même au salon sans se faire annoncer.

— Je venais, lui dit-il, me présenter avant mon départ chez madame Jennings et chez vous, mesdames. J’ai rencontré votre amie sur l’escalier. Elle m’a obligeamment pressé d’entrer, en me disant que je trouverais mademoiselle Dashwood au salon occupée à… Enfin que vous aviez à me communiquer une affaire très-importante et qui me surprendrait beaucoup. J’ai cru devoir vous épargner la peine de me l’écrire, d’autant que je quitte Londres demain, et que de long-temps, de très-long-temps peut-être, je n’aurai pas le bonheur de vous revoir. J’aurais été bien malheureux de partir sans prendre congé de vous et de mademoiselle Maria ; demain je vais à Oxford.

— Vous ne seriez sûrement pas parti, dit Elinor, sans recevoir nos bons vœux, lors même que je n’aurais pas eu le plaisir de vous voir. Madame Jennings vous a dit la vérité ; j’ai quelque chose d’important à vous communiquer, et j’allais vous écrire quand vous êtes entré. Edward rougit, et s’avança avec une extrême curiosité. — Je suis chargée, monsieur, dit-elle en parlant plus vite qu’à l’ordinaire, d’une commission qui vous sera très-agréable. Le colonel Brandon, qui était ici il y a au plus un quart-d’heure, m’a chargée de vous dire qu’ayant appris que votre intention est de vous faire consacrer et de suivre la carrière de l’église, il a le plaisir de pouvoir vous offrir le bénéfice de sa terre de Delafort, qui se trouve vacant, et que son seul regret est qu’il ne soit pas plus considérable. Permettez-moi de vous féliciter d’avoir un ami tel que lui, qui sait apprécier le mérite, et que vous trouverez disposé de toute manière à vous obliger. La cure ne rapporte que deux cents livres sterling, mais peut, dit-il, rendre davantage. Je joins mes vœux aux siens pour que vous en ayez dans la suite une plus avantageuse ; mais dans ce moment j’espère… nous espérons qu’elle pourra vous suffire, et que… cet établissement… accélérera… enfin, que vous y trouverez tout le bonheur que vos amis vous souhaitent.

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