Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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La bonne Jennings espérait que cette peinture de leur futur ennui, l’amènerait enfin à parler et à offrir sa main à Elinor, dont elle le croyait fort épris. Elle crut parfaitement y avoir réussi, quand elle le vit s’approcher d’Elinor qui travaillait à côté de la fenêtre à prendre la dimension d’un dessin qu’elle voulait laisser à leur amie. Elle entendit qu’il lui demandait à demi-voix la permission de lui dire quoique chose. Madame Jennings assise sur le sopha était assez éloignée d’eux pour ne pas les entendre, d’ailleurs elle était séparée d’eux par le piano-forte où Maria était établie ; mais elle put remarquer que dès les premiers mots du colonel, la physionomie d’Elinor avait exprimé une grande surprise, mêlée d’une vive émotion, qu’elle avait rougi et laissé son travail. Maria cessa un moment son jeu pour choisir un autre morceau ; alors quelques paroles du colonel vinrent frapper l’oreille de madame Jennings qui sans en avoir l’air ne pouvait s’empêcher d’écouter. Elle entendit qu’il lui parlait de son habitation future. Delafort, disait il, est situé dans un beau pays ; et les environs sont agréables ; mais la maison quoique commode, est petite, mal bâtie. J’y ferai toutes les réparations nécessaires, etc.

Il n’y avait plus de doute, Elinor devait l’habiter. Mais madame Jennings trouvait ce compliment et ces réparations assez inutiles, et Delafort assez beau pour une personne qui habitait la chaumière de Barton ; mais sans doute, c’était l’étiquette et l’usage : aussi entendit-elle avec plaisir Elinor lui répondre avec un doux sourire que ce ne serait point un obstacle. Le piano avait recommencé ; elle n’entendit plus rien ; mais l’entretien s’animait. Le colonel avait l’air satisfait, et Elinor attendrie et reconnaissante. Nous y voilà, pensait-elle, on ira seulement à la chaumière demander la bénédiction maternelle. Dans moins d’un mois je la ramène ici pour faire ses emplètes de noce, et avant six semaines tout sera fini. Un autre silence de Maria lui permit d’entendre le colonel qui disait d’une voix très-calme : Je crains que l’événement que je désire ne puisse pas avoir lieu de sitôt. Étonnée et choquée de ce que c’était l’amoureux qui semblait demander un délai, elle allait dire quelques mots de surprise ; mais elle pensa encore que c’était sans doute ainsi que faisaient les gens du bon ton, d’autant plus qu’Elinor loin de paraître le moins du monde fâchée, lui dit en souriant : et moi, monsieur, j’espère au contraire qu’à présent il n’y aura plus d’obstacle, et que votre généreux sentiment aura bientôt sa récompense.

C’est clair cela, pensa madame Jennings. On pourrait peut-être trouver cela singulier ; quant à moi, j’aime cette franchise, Mais elle fut surprise après cela de voir le colonel quitter Elinor de sang-froid, et bientôt après sortir de la chambre : il faut convenir, pensa-t-elle, que le cher homme est un peu glacé ; mais il n’est plus très-jeune, et si son amour est moins ardent il durera plus long-temps.

Voici ce qui s’était passé entr’eux pendant cet entretien.

— J’ai entendu parler, mademoiselle, lui avait dit le colonel, de l’injustice que votre ami M. Edward Ferrars a souffert de sa famille. Si je suis bien informé, il a été entièrement repoussé par sa mère, parce qu’il persévère dans ses engagemens avec une jeune personne qu’il aime, dont il est aimé, dont sa mère et sa sœur faisaient beaucoup de cas et qui demeurait même chez la dernière comme une amie intime. Est-ce vrai, mademoiselle, je m’en rapporte à vous ?

Elinor dit que rien n’était plus vrai.

— La cruauté et le danger de séparer deux jeunes cœurs attachés l’un à l’autre depuis long-temps, dit avec sentiment le colonel, m’ont toujours paru une des responsabilités les plus terribles. Il s’agit du bonheur ou du malheur, non-seulement dans cette vie, mais aussi dans l’autre. Ma triste expérience là-dessus me fait trembler. Madame Ferrars ne sait pas ce qu’elle fait, et où elle pouvait entraîner son fils. Le malheur d’être déshérité est bien léger auprès de celui qui l’attendait dans un mariage forcé, et auprès des remords d’avoir manqué à sa parole. Je l’estime de sa noble résistance ; je ne l’ai vu que deux ou trois fois ; mais il m’a plu dès le premier moment. C’est un jeune homme plein de mérite, sans aucun des ridicules et des travers si fréquens que l’on a lorsqu’on est élevé avec l’espoir d’une brillante fortune. Je m’intéresse à lui pour lui-même et parce qu’il est votre ami, et je voudrais que dans ce moment fâcheux, cet intérêt pût lui être utile. J’apprends qu’il va se faire consacrer et prendre le parti de l’église, et je le loue encore d’avoir préféré cet état à d’autres plus brillans et moins respectables. Voudriez-vous avoir la bonté de lui dire que le bénéfice de ma terre de Delafort se trouve heureusement vacant ; j’en ai eu l’avis ces derniers jours, et s’il veut bien l’accepter, je serais charmé qu’il puisse lui convenir ? dans ces malheureuses circonstances j’ai peut-être le droit de l’espérer ; et mon regret est qu’il ne soit pas plus considérable. Le dernier recteur en tirait deux cents livres par année ; mais je le crois très-susceptible d’amélioration. Ce n’est pas sans doute une place aussi considérable qu’il le mériterait ; mais telle qu’elle est, s’il veut bien l’accepter, j’ai un grand plaisir à la lui offrir, et je vous prie de l’en assurer.

L’étonnement d’Elinor en recevant cette commission aurait à peine été plus grand, s’il lui avait fait l’offre de sa main. Cette place qu’elle croyait qu’Edward n’obtiendrait de bien long-temps, et peut être jamais, lui était offerte. Il n’y avait plus d’obstacle à son mariage ; et c’était elle qui était appelée à le lui apprendre ; c’était en partie pour elle qu’on la lui donnait. Elle éprouvait là-dessus un tel mélange de sentimens contradictoires, qu’il n’est pas étonnant que madame Jennings ait attribué son émotion à une cause plus directe. Mais bientôt tout sentiment personnel s’effaça du cœur pur et noble d’Elinor. Elle ne sentit plus qu’une profonde estime et une vive reconnaissance pour le généreux colonel qui se privait lui-même de l’avantage qu’il pouvait retirer de son bénéfice, pour obliger un homme intéressant et malheureux qu’il regardait comme l’ami d’Elinor. Elle le remercia de tout son cœur, lui parla d’Edward avec les éloges qu’elle savait qu’il méritait, et promit de se charger de cette commission avec plaisir, si réellement il préférait qu’un autre que lui-même en fût chargé ; mais elle lui fit observer que rien ne pouvait rendre cette heureuse nouvelle plus agréable à M. Ferrars que de l’apprendre de la bouche même de son bienfaiteur. Elle désirait bien en être dispensée, et pour elle-même et pour Edward, qui souffrirait peut-être de lui avoir cette obligation ; mais le colonel par des motifs de délicatesse parut désirer si vivement que ce fût elle qui voulût bien remplir cet office, qu’elle n’osa plus faire d’objection. Edward devait encore être à Londres ; Anna lui avait dit son adresse : elle résolut de lui écrire le même jour. Lorsque cela fut arrangé, le colonel la pria encore de dire à son ami, combien lui-même se trouvait heureux de s’assurer un si respectable et si bon voisinage. C’est alors qu’il parla avec regret de la petitesse de la maison et de son peu d’élégance, et qu’Elinor lui répondit, comme madame Jennings l’avait entendu, que ce ne serait pas un obstacle : une petite habitation, ajouta-t-elle, sera mieux proportionnée à leur fortune.

Le colonel parut surpris qu’Edward eut l’idée de se marier d’abord. Les revenus du bénéfice de Delafort, dit-il, seraient suffisans pour un célibataire ; mais pour une famille qui s’augmentera peut-être beaucoup, et avec les habitudes de M. Ferrars, et une jeune femme qui me paraît aimer assez le monde et la parure, il me paraît impossible qu’il ait assez ; et je le trouverais imprudent de s’établir avec cela :

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