Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures

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Jane Austen: Oeuvres Majeures: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce livre numérique comprend des oeuvres majeures de Jane Austen. L'édition est méticuleusement éditée et formatée.
Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)

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— Et qu’à répondu Lucy ? demanda Elinor dans une grande agitation.

— Vous concevez bien qu’elle n’a pas voulu entendre parler de rupture. Le pauvre garçon ! Moi j’étais prête à pleurer de l’entendre parler ainsi. Ma sœur lui a dit bien des choses, vous vous en doutez. Il ne convient pas à nous qui ne sommes pas encore mariées de répéter des propos d’amour. Vous comprenez ce qu’elle pouvait dire ; qu’elle voulait l’épouser absolument ; qu’elle aimait mieux vivre de rien avec lui et partager sa bonne ou sa mauvaise fortune. Sûrement il était bien heureux et bien touché ; car il s’est levé et s’est promené dans la chambre ; et j’ai vu qu’il essuyait ses yeux : tenez il a pressé son mouchoir dessus comme cela. Pourquoi aurait-il fait ainsi s’il n’avait pas pleuré de joie ? Ensuite il s’est assis près de ma sœur, il lui a pris la main et lui a dit… attendez que je me le rappelle ; oui, oui c’est bien ainsi ; il lui a dit : Chère Lucy, je vous remercie de votre confiance en mon honneur et de votre attachement pour moi. Ils ne seront pas trompés ; et je m’efforcerai de vous rendre heureuse. Il fallait entendre comme il soupirait en finissant. Ils sont ensuite convenus ensemble, qu’il irait directement à Oxford prendre les ordres, qu’ils attendraient pour se marier qu’il pût avoir une bonne cure où ils pussent se loger : Voilà tout ce que j’ai entendu. Ma cousine est venue me dire que madame Richardson était en bas dans son carosse et voulait mener une de nous à Kensington ; j’ai donc été forcée d’entrer dans la chambre et de les interrompre pour demander à Lucy si elle voulait y aller, mais elle n’a pas voulu quitter Edward. J’en ai été bien aise à cause de mon joli chapeau rose, vous comprenez ; je n’ai eu que le temps de l’attacher, de mettre mes souliers de soie, et me voici bien contente de vous voir et de vous conter tout cela.

— Il y a une seule chose dans votre récit que je ne comprends pas, dit Elinor. Vous êtes entrée dans la chambre et vous les avez interrompus, n’étiez-vous donc pas avec eux ?

— Non certainement je n’y étais pas, dit Anna fièrement ; croyez-vous que je ne sache pas que les amoureux aiment à être seuls ? et puis Lucy m’aurait bien grondée. Non, non, dès qu’il est entré, je suis sortie ; mais j’ai tout vu et tout entendu par le trou de la serrure.

— Comment ! s’écria Elinor, vous m’avez répété ce que vous avez appris de cette manière ? Je suis fâchée de ne l’avoir pas su auparavant ; car bien sûrement je n’aurais pas souffert que vous me donnassiez le moindre détail d’un entretien que vous deviez ignorer vous-même. C’est mal à vous, j’ose vous le dire, de surprendre ainsi les secrets de votre sœur.

— Eh ! pourquoi pas, dit Anna en riant, il n’y a point de mal à cela. Je suis bien sûre que Lucy ferait de même. Quand mon amie, miss Scharp vient me voir et me conter ses amours, car elle a un amoureux aussi qui l’aime bien, Lucy se cache toujours dans le cabinet ou derrière le paravent pour nous écouter. Comment saurait-on ce qu’on veut cacher si on n’écoutait pas ? D’ailleurs ne sais-je pas tout depuis long-temps ? n’étais-je pas sa confidente ?

— Sans doute, dit Elinor, elle aime Edward bien tendrement ?

— Oh ! oui passionnément, surtout dans les commencemens ; à présent, entre nous, elle le trouve un peu froid. Elle dit que c’est bien dommage qu’il ne soit pas beau et gentil comme son frère ; mais enfin elle l’aime assez pour l’épouser, et elle fait bien. Il n’en viendrait peut-être pas un autre ; et puis saurait-on dans le monde si c’est elle qui ne l’a pas voulu ? Chacun croirait que c’est lui ; et voyez le bel honneur ! Lucy n’est pas si bête.

— Pauvre Edward, pensa Elinor, à quelle femme va-t-il être associé !…

— Les amis de miss Stéeles revinrent. Voila les Richardson, dit-elle ; il faut que j’aille les rejoindre. Bon ! je crois que le docteur est avec eux ; que vais-je faire ? On dira que c’est pour lui que je reviens. Adieu ! chère Elinor. Je n’ai pas le temps de parler à madame Jennings ; dites-lui que je suis bien contente qu’elle ne soit pas fâchée, et à lady Middleton aussi. Quand vous serez rentrées, si madame Jennings veut de nous, elle n’a qu’à dire….. Bon ! les Richardson me font signe ; adieu ! et elle courut au-devant d’eux et du cher docteur.

CHAPITRE XL.

Table des matières

Mesdames Clarke et Jennings se promenèrent encore quelque temps. Elinor en silence à côté d’elles réfléchissait à ce que venait de lui dire Anna. Elle n’avait appris dans le fond que ce qu’elle avait prévu. Le mariage de Lucy et d’Edward était décidé. Le moment seulement était encore incertain. Tout dépendait de cette cure ou de ce bénéfice ; et il avait peu de chance d’en trouver un tout de suite. Ces sortes de places veulent de grandes poursuites. Edward était trop timide, et peut-être trop fier pour solliciter, et n’avait pas de protecteur. Madame Ferrars ne manquerait pas, ainsi qu’elle l’avait annoncé, de lui nuire auprès de leurs connaissances, en le représentant comme un fils entêté et rebelle ; et si Lucy lasse d’attendre… mais non ; tout prouve qu’elle tient à se marier, et à devenir madame Ferrars à tout prix.

Dès que l’amie de madame Jennings les eut quittées, elles remontèrent en carrosse, et madame Jennings questionna Elinor sur ce qu’elle avait accroché de mademoiselle Stéeles. Mais Elinor n’aimant pas à répéter des propos écoutés en fraude par le trou de la serrure, se contenta de lui dire ce qu’elle était sûre que Lucy aurait dit elle même, que son engagement avec Edward subsistait, et leur projet d’établissement : ce fut tout ce que madame Jennings put obtenir.

— Comment, dit-elle, ils veulent attendre pour se marier qu’il ait un bénéfice ! mais c’est de la folie ; tout le monde sait avec quelle difficulté cela s’obtient. Ceux qui ont à nommer à un bénéfice le donnent à un de leurs parens, ou les vendent bien cher. Peut-être qu’on lui fera de belles promesses pendant une année ou deux, puis il faudra qu’il se contente d’être vicaire de quelque paroisse pour trente ou quarante pièces. L’intérêt de ses deux mille, cent ou deux cents peut-être que l’oncle Pratt donnera pour l’honneur de marier sa nièce à son noble pupile : voilà tout ce qu’ils auront pour vivre, les pauvres gens ! et avec cela un enfant toutes les années. Ils me font bien pitié ! il faut que je voie ce que je pourrai leur donner pour meubler leur presbytère. Quant à la sœur de ma Betty, ce n’est pas ce qu’il leur convient ; il ne leur faut qu’une fille de campagne qui fasse toute la besogne, et un homme pour travailler au jardin : voilà tout ce qu’il leur faut, et pas davantage.

Le matin suivant Elinor reçut par la petite poste une lettre de Lucy qui contenait ce qui suit, et qui était assez mal orthographiée.

Holborn .

« J’espère que ma chère Elinor excusera la liberté que je prends de lui écrire ; mais je sais que son amitié pour moi lui fera trouver un grand plaisir à apprendre que je vais bientôt être heureuse avec mon cher Edward, après bien des peines et des traverses. Nous avons bien souffert ; mais à présent tout va bien, et notre amour mutuel est et sera pour nous une source inépuisable de bonheur. Nous avons eu bien des épreuves, bien des persécutions ; mais décidés comme nous l’étions à tout surmonter, nous avons tout souffert avec courage. Une amie comme vous fait plus de bien que les ennemis ne peuvent faire de mal. J’ai dit à Edward comme vous aviez été bonne pour moi, et je vous assure qu’il en est bien reconnaissant. Je suis sûre que vous et la chère madame Jennings vous serez bien aises d’apprendre que je viens de passer deux heures avec mon bien-aimé Edward, et que j’en suis contente à tout égard. Il n’est rien qu’il ne soit prêt à sacrifier à sa Lucy, et jamais il n’a voulu entendre parler de nous séparer, quelque chose que j’aie pu lui dire ; car je pensais qu’il était de mon devoir, quoi-qu’il pût m’en coûter, de l’inviter à ne pas se brouiller avec sa mère et à ne pas renoncer à sa fortune. Je suis même allée jusqu’à lui offrir de partir à l’instant même et de ne pas revenir à Londres qu’il ne fût marié ; mais il a repoussé vivement cette idée. Il m’a juré que jamais il n’épouserait que moi, et que la colère de sa mère n’était rien pour lui, puisque je l’aimais, et qu’il ne regretterait aucune fortune avec moi. Il est sûr que nos espérances ne sont pas brillantes ; mais nous attendons, et peut-être que tout ira mieux que nous ne le pensons. Il va prendre les ordres incessamment, et s’il peut avoir un bénéfice, ne fût-il que de cent pièces de revenu, et une bonne habitation, nous vivrons très-bien. S’il était en votre pouvoir, chère Elinor, de nous recommander à ceux qui ont un bénéfice à donner, ne nous oubliez pas, je vous en prie, et dites quelques bonnes paroles pour nous à sir Georges, à M. Palmer, au colonel Brandon, etc., etc., etc. Je serai plus heureuse encore si c’est à vous que je dois mon bonheur. Je suis sûre que vous avez été très inquiète en apprenant la fatale découverte du secret que seule vous saviez, et que vous avez si bien gardé. Ma sœur Anna qui cause toujours sans savoir ce qu’elle dit, n’a pas été aussi discrète. Mais comme son intention était bonne, et qu’elle a avancé mon bonheur, je ne m’en plains pas.

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