Jane Austen - Jane Austen - Oeuvres Majeures
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- Название:Jane Austen: Oeuvres Majeures
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Jane Austen (1775-1817) est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés.
Contenu:
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et préjugés (1813)
Mansfield Park (1814)
Emma (1815)
L'Abbaye de Northanger (1818)
Persuasion (1818)
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Ce qu’Edward éprouvait dans ce moment ne peut être rendu ; mais ce n’était pas de la joie. Une surprise extrême mêlée d’un sentiment très-douloureux, voilà ce que sa physionomie exprimait. Le sort en était jeté ; il n’avait plus de prétexte de retarder son mariage.
— Dieu ! que dites-vous, s’écria-t-il, en sortant de cet état de stupeur ? à peine puis-je croire ce que j’entends ! le colonel Brandon…
— Oui, reprit Elinor, qui retrouvait au contraire toute sa fermeté, le colonel Brandon a pris le plus vif intérêt à ce qui vient de se passer dans votre famille, à la cruelle situation qui en a été la suite ; et croyez aussi que Maria, moi, tous vos amis y ont pris la part la plus sincère. Le colonel se trouve heureux de pouvoir vous donner une preuve de sa haute estime pour votre caractère et de son entière approbation de votre conduite dans cette occasion.
— Le colonel me donne un bénéfice, à moi ! Cela est-il possible ? s’écria encore Edward.
— La dureté de vos parens vous a-t-elle fait croire, mon cher Edward, que vous ne trouveriez de l’amitié nulle part ? Vous vous seriez bien trompé.
— Non, répliqua-t-il avec attendrissement ; j’étais bien sûr de trouver dans votre cœur intérêt et compassion ; je suis convaincu que c’est à votre bonté seule que je dois celle du colonel. Oh ! Elinor ! Elinor ! il s’arrêta, se leva, puis se rapprochant encore d’elle dans une émotion inexprimable : Je ne puis rien dire de ce que je sens, reprit-il en appuyant sa main sur son cœur ; mais c’est à vous que je dois tout, car c’est votre estime que j’ai voulu mériter, et que peut-être j’avais mérité de perdre.
— Vous, Edward ! jamais.
— Non, non, je vous devais plus de confiance ; mais ce fatal secret n’était pas le mien seul ; et jamais, jamais, je n’aurais pu… ange de bonté, c’est par des bienfaits que vous vous vengez de ma dissimulation.
— Vous vous trompez, monsieur, dit Elinor en s’efforçant de cacher son émotion ; je vous assure que vous devez la protection et l’amitié du colonel Brandon à votre propre mérite et à son discernement ; je n’y ai aucune part ; je ne savais pas même qu’il eût un bénéfice dont il pût disposer. Peut-être a-t-il eu plus de plaisir encore à le donner à un de nos amis ; mais sur ma parole vous ne devez rien à mes sollicitations.
La vérité l’obligeait à convenir qu’elle avait quelque part dans cette action ; mais en même-temps elle craignait si fort de paraître la bienfaitrice d’Edward, qu’elle prononça celle dernière phrase avec hésitation ; et cet embarras donna un degré de certitude de plus au soupçon qui venait de s’élever dans l’esprit d’Edward. Il resta quelque temps enseveli dans ses pensées après qu’Elinor eut cessé de parler ; à la fin il dit avec un peu d’effort : Le colonel Brandon est un homme d’un très-grand mérite, et qui jouit de l’estime générale. J’ai toujours entendu parler de lui avec les plus grands éloges. Votre frère en fait beaucoup de cas… et vous aussi sans doute ; ses manières ont beaucoup de noblesse, et sûrement son cœur… ici il s’arrêta… est aussi bon que sensible, dit Elinor en achevant la phrase commencée. Plus vous le connaîtrez, plus vous trouverez qu’il mérite tout le bien qu’on vous a dit de lui, et vous le verrez souvent ; car le presbytère touche presque au château, ce qui vous fera un très-agréable voisinage. Edward ne répondit rien, mais jeta sur elle un regard si sérieux, si triste même, qu’il semblait dire que ce voisinage loin de lui paraître agréable était un grand malheur pour lui. Il se leva immédiatement après, en demandant à Elinor si la demeure du colonel n’était pas à Saint-James-Street. Elle répondit affirmativement, et lui dit le numéro. Il faut, que j’aille lui faire les remercîmens que vous ne voulez pas recevoir. Elinor ne tenta pas de le retenir. Ils se séparèrent avec plus d’embarras qu’au commencement. Elle lui renouvela ses vœux pour son bonheur, sous tous les rapports et dans tous les changemens de situation . Il voulut répondre de même ; ses paroles expirèrent sur ses lèvres, à peine put-il articuler : Elinor, puissiez-vous être heureuse… et il disparut.
— Heureuse ! répéta-t-elle en soupirant ; quand je le reverrai, si jamais je le revois, il sera le mari de Lucy. Des larmes remplirent ses yeux. Elle resta assise à la même place, cherchant à se rappeler chaque mot qu’il avait prononcé, à comprendre ses sentimens. Hélas ! elle ne pouvait se dissimuler qu’il n’avait pas l’air plus heureux, que c’était même tout le contraire, depuis que son sort était assuré.
Madame Jennings rentra ; quoiqu’elle eût fait beaucoup de visites et qu’elle eût sans doute bien des choses à dire, elle était tellement occupée du grand secret, qu’elle entama d’abord ce sujet en entrant au salon.
— Eh bien ! ma chère, dit-elle, vous n’avez pas eu besoin d’écrire ; je vous ai envoyé le jeune homme lui-même. N’ai-je pas bien fait ? Je suppose qu’il n’y a pas eu grande difficulté, et que vous l’avez trouvé tout disposé à accepter votre proposition.
— Oui sans doute, madame ; il est allé d’ici chez le colonel pour le remercier.
— Fort bien ! mais sera-t-il prêt bientôt ? il ne faut pas qu’il fasse trop attendre pour le mariage, puisqu’il ne peut pas se faire sans lui.
— Non bien certainement, dit Elinor en riant, mais il faut qu’on l’attende. Je ne sais pas du tout combien il lui faut de temps pour sa consécration ; je n’en puis parler que par conjecture, trois ou quatre mois peut-être.
— Trois ou quatre mois ! s’écria madame Jennings, Seigneur ! ma chère, avec quelle tranquillité vous en parlez ! Croyez-vous que le colonel veuille attendre trois ou quatre mois ? Il y a de quoi perdre toute patience. Je suis charmée qu’il saisisse cette occasion de faire quelque bien au pauvre Edward Ferrars ; mais pourtant attendre trois ou quatre mois, pour lui c’est un peu fort. Il aurait facilement trouvé quelque ecclésiastique qui ferait tout aussi bien et qu’on aurait pu avoir tout de suite.
— Oui, ma chère dame, dit Elinor, on en trouverait beaucoup ; mais le seul motif du colonel Brandon est d’être utile à M. Ferrars, et non pas à quelqu’autre.
— Que le ciel me bénisse ! s’écria la bonne Jenninss en éclatant de rire ; son seul motif ! vous ne me persuaderez pas que le colonel n’ait d’autre motif en se mariant que de donner vingt-cinq guinées à M. Ferrars.
L’erreur ne pouvait pas durer plus long-temps, et l’explication qui eut lieu, les amusa beaucoup sans qu’il y eût rien à perdre ni pour l’une ni pour l’autre. Au contraire madame Jennings échangea un plaisir pour un autre, et sans perdre l’espoir du premier. Allons, dit-elle, à la Saint-Michel j’espère aller voir Lucy dans son presbytère et la trouver bien établie ; et qui sait encore si je ne pourrai pas faire d’une pierre deux coups et visiter en même temps la maîtresse du château ; car cela viendra un jour, je vous le promets ; et vous serez les deux couples les plus heureux qu’il y ait jamais eu au monde.
Elinor soupira ; elle était bien sûre quant à elle de ne pas avoir sa part de ce bonheur.
CHAPITRE XLII.
Table des matières
Après que le triste Edward eut fait au colonel ses remercîmens pour une faveur dont il se serait bien passé, il alla à Holborn faire part de son bonheur à Lucy. Il faut que pendant la route il ait fait sur lui-même des efforts bien extraordinaires, car Lucy assura à madame Jennings, qui vint le jour suivant la féliciter, qu’elle ne l’avait vu de sa vie aussi gai, aussi heureux qu’en lui apprenant cette nouvelle. Son propre bonheur à elle était plus certain. Elle se joignit de grand cœur à l’espoir de madame Jennings d’être établie à la Saint-Michel au presbytère de Delafort ; elle parut aussi très-disposée à croire qu’Elinor s’était intéressée pour eux auprès du colonel ; elle vanta beaucoup son amitié pour elle et pour son futur mari, et déclara qu’il n’y avait rien qu’elle ne pût en attendre, et qu’elle savait que mademoiselle Dashwood ferait tout pour ceux qu’elle aimait. Quant au colonel Brandon, elle dit qu’elle le reverrait comme un Dieu bienfaisant. Madame Jennings ne put alors s’empêcher de dire qu’elle espérait bien qu’il épouserait Elinor, et que ce serait pour eux une grande augmentation de bonheur. Certainement, dit Lucy avec dépit ; mais Edward m’a assuré que le colonel lui procurerait bientôt un meilleur bénéfice ; sans doute je regretterai beaucoup le voisinage d’Elinor, mais il faut avant tout, penser à ce qui est le plus avantageux, et deux cents pièces ne sont pas grand chose. Mais je tâcherai, ajouta-t-elle, de lui faire rendre davantage ; j’ai dit à Edward de me laisser le soin du domaine ; et il y est tout disposé. Pendant qu’il fera et débitera ses sermons, je léverai les dîmes ; j’aurai soin de la laiterie, de la basse-cour, du jardin ; je ferai vendre nos denrées, et quand j’aurai mis de côté pendant l’été une bonne petite somme, je pourrai aller m’amuser à Londres un mois ou deux après Noël. Lorsque vous n’aurez personne pour vous tenir compagnie, ma chère cousine Jennings, je serai fort à votre service. Edward restera à Delafort ; il ne s’ennuie jamais seul. Oh ! comme nous allons être heureux ! c’est dommage seulement qu’il n’ait pas un peu de la gaîté et de la gentillesse de son frère, qui est toujours prêt à rire et à causer, au lieu qu’Edward peut être des heures entières à lire. Moi je ne connais rien de plus ennuyeux ; mais à présent j’aurai assez à faire de mon côté quand je serai là, et je n’y serai pas toujours, etc. etc. Madame Jennings revint à la maison en assurant que Lucy était la plus aimable des filles, et serait la plus heureuse des femmes.
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