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André Gide: Oeuvres complètes de André Gide: Romans

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André Gide Oeuvres complètes de André Gide: Romans

Oeuvres complètes de André Gide: Romans: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette collection comprend l'intégrale des romans d'André Gide. Table des Matières: Les Cahiers d'André Walter Le Voyage d'Urien Paludes Le Prométhée mal enchaîné L'Immoraliste Le Retour de l'enfant prodigue La Porte étroite Isabelle Les Caves du Vatican La Symphonie Pastorale Les Faux-monnayeurs L'École des femmes Robert Geneviève

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alors des mots, des mots sans suite, des phrases frémissantes, quelque chose comme de la musique.

Il est minuit ; j'ai sommeil, mais je ne pourrai pas dormir : je me consume d'amour. Tout dort autour de moi ; – je suis seul et je pleure. L'air est tiède ; dehors il pleut, une pluie de printemps qui féconde toute la nature. Et ce chant de violoncelle, dont je me souviens dans la nuit, alanguit mon délire, berce, apaise et console ; la pensée s'endort reposée : douleur, folie, amour, extase !...

... Résigne-toi, mon âme ; pleure et prie très longtemps par cette douce nuit qui t'enivre.

Pleure et résigne-toi, mon âme, prie ! »

.....

(1887,)

« ... Ou de la chair qui se déguise. On la trouve partout, l'impure ! elle se revêt spécieusement.

Certes, quand on songe à ce qui fait la poésie..., quelle poussée de désirs ! et les nerfs si vibrants au charme des couleurs à cause d'un peu de fluide épars dans l'être ;... ah ! quelle prose ! quelle sale prose au fond de tout cela.

Pourtant, c'est ce qui fait la fleur, suprême poésie de la plante... et les pétales diaprés se déploient sous les étamines dressées, comme un lit somptueux des amours inconscientes. O l'inconscience du poète ! – aveuglement ! croire à la muse inspiratrice quand c'est la puberté qui l'inquiète ; puis se promener par les nuits claires avec l'illusion qu'on chante à l'idéal... et, quand le vers ne vient pas, donner cours au flot de poésie qui l'oppresse dans d'amoureux ébats entre les bras d'une courtisane. – Certes, le dérivatif est sublime ! – O pourtant ! ce qui fait que l'homme se croit Dieu ! – Les belles nuits claires alors... une action réflexe que les vers (Musset)... Les chiens aussi aboient après les clairs de lune !

§ Ce qui est pur et ce qui souille – nous ne le pouvons savoir ; la connexion des deux essences, si subtile ; leurs causes, si mutuellement mélangées ; – tant l'ébranlement de l'une retentit en l'autre. L'abondance du sang fait le cœur généreux : si Swift avait connu l'amour, peut-être il aurait écrit des cantiques... Et tu me dis, ami. qu'il ne faut pas se soucier du corps, mais bien le laisser paître aux lieux qu'il convoite ; – mais la chair corrompt l'âme, une fois corrompue ! on ne peut mettre du vin pur en des vaisseaux qui se pourrissent ! La chair fait l'âme à soi, si l'âme ne la domine d'abord ; – il faut qu'elle se l'asservisse.

– Alors romantique parce que mon sang bouillonne... Tant pis ! l'illusion de l'idéal est bonne et je la veux garder. »

(Poubazlanec, sept. 87.)

« Ton conseil est admirable, ô Ar***. – Et ta doctrine ! « Dégager l'âme en donnant au corps ce qu'il demande ! » dis-tu ; – et tu m'estimerais plus lorsque je l'aurais fait... Mais, ami, il faudrait que le corps demande des choses possibles ; si je lui donnais ce qu'il demande, tu crierais le premier au scandale ; – et pourrais-je le satisfaire ?

Admirable, ta quiétude ! tu t'es dit : à quoi bon la lutte ? il ne faut pas que l'âme s'épuise en des combats indignes d'elle, – et, te soumettant d'avance, tu t'es épargné le combat. – Mais ne sais-tu donc pas que la gangrène de la chair attaque l'âme ? – Pour moi, je n'ai pas un désir que toute mon âme n'en soit ébranlée.

§ Et tu te donnes en exemple. – Certes, je t'admire : ta philosophie est grande, et tu prends la vie comme elle finira peut-être par me prendre ; – mais ce que je ne t'ai pas dit, ce que tu ne sauras pas. de peur que ton aimable calme ne s'en trouble, c'est le grand effondrement de mes rêves, quand tu m'as conté tout cela, la désillusion sur toi-même ; – ah ! je te croyais plus altier... Et des larmes sur mon orgueil blessé, dont, pour la première fois, je soupçonnais la vanité ; un écœurement, oui jusqu'à la nausée, en regardant la vie, la vie qu'il fallait vivre. – J'aime mieux mon rêve, – mon rêve !...

Tu souriais en disant ces choses, je souriais en les écoutant, mais je ne comprenais plus tes paroles ; une seule pensée grisait mon cœur de larmes : il est retourné près de cette fille, et elle ne l'a pas reconnu ! – Pas reconnu, Seigneur, est-ce possible ?... mon âme en a pleuré toute la nuit. – A quoi bon cette tristesse ? Ces choses-là devaient être. Pourquoi l'aurait-elle reconnu ? Elle en avait tant vu depuis, – puis, malgré soi, le souvenir des traits s'efface. – Il t'avait tout donné pourtant ! Le savais-tu seulement ? Avait-il osé te le dire ? – Que cela est lugubre, lugubre ! Ah fi ! si c'est là la vie qu'il faut vivre...

J'aime mieux mon rêve, Seigneur ! j'aime mieux mon rêve. »

(Juillet 87.)

« J'en hais jusqu'à l'approche, et ces mots sifflés à l'oreille, intonations triviales ou subtiles, voix de goules et ou de sirènes ; je les hais ! je les hais tout entières. – Et, quand je marche dans la rue, je quitte les trottoirs, je cours hâtif sur les pavés ; je les vois de loin qui se retournent, vont et viennent... et leurs gestes, leurs propos soupçonnés m'intriguent malgré tout ; – j'aimerais savoir...

C'était il y a deux ans. pour la première fois et l'unique d'ailleurs, car maintenant je suis attentif et je marche loin d'elles, – une chantait un refrain triste ; un peu moqueur, mais tendrement, et d'une voix si frêle, alanguie... Comme je passais auprès d'elle, elle s'est retournée. avec un geste, sans cesser de chanter. – C'était la première fois, une première nuit de printemps ; l'air était si tiède et la mélodie énervante... les larmes me sont jaillies des yeux ; malgré moi. je me suis écarté, j'ai pris le large. Elle a ri très haut ; une autre qui rôdait auprès s'est écriée : « Faut pas avoir peur comme ça, mon joli garçon !... » L'émotion était si violente que j'ai pensé m'évanouir ; le sang m'est monté au visage ; une rougeur de honte, de honte pour elles ; – l'impression d'une souillure, rien que d'avoir entendu leurs paroles. Mes tempes battaient, mes yeux se brouillaient pleins de larmes : je me suis enfui.

Mais je me souviendrai, par cette nuit de printemps affolante et si tiède, de cette ombre chantante aux reflets du gaz et sous les marronniers fleuris ; puis cet éclat de rire, aigu comme une chose qui se brise ; – et les larmes que j'ai pleurées. Oui, je m'en souviendrai toujours ; c'était une extraordinaire poésie !

J'écris ces choses ce soir parce que la saison est la même, que l'air est aussi tiède et que tout m'aide à me souvenir. J'avais joué le scherzo de Chopin que je me rappelle encore, puis j'ai couru dans la campagne, grisé de sonorités, d'harmonies. Le ciel était sans lune, mais clair d'étoiles ; quoiqu'il n'y eût pas de nuages, la pluie s'est mise à tomber, une pluie tiède, presque une rosée ; –

Et le parfum est monté dans l'air, de la poussière d'été qui se mouille. »

Vendredi.

Comme j'y pensais encore, obsédé, malgré moi, j'ai rêvé cette nuit que je suivais un chemin bordé d'ombres, où des deux côtés se tordaient des couples nus, embrassés ; je ne voyais pas les corps mêmes, mais je soupçonnais les étreintes. Un grand vertige m'a pris, et, pour ne pas chanceler, je marchais au milieu du chemin, seul et très droit, les yeux levés pour ne rien voir, les bras dressés au-dessus de ma tête. Au ciel luisaient quelques étoiles. J'entendais les baisers dans l'ombre.

Je lisais dans L'APOCALYPSE les paroles aux mystérieuses promesses :

Tu as près de toi quelques hommes qui n'ont pas sali leurs vêtements ; ils marcheront en vêtements blancs parce qu'ils en ont été jugés dignes. Celui qui vaincra, je le vêtirai de vêtements blancs. A celui qui vaincra, je donnerai de la manne cachée,un caillou blanc sur lequel est inscrit un nom qu'aucun autre n'aura pu connaître ...

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