La préparation au calcium et aux orties apporte un complément de calcium. L’acide silicique se trouve dans le galéopsis. Les extraits d’usnée augmentent l’immunité naturelle et la résistance de l’organisme aux maladies des voies respiratoires. Préparés avec la mousse de mélèzes des Hautes-Alpes, ils renferment des éléments acides combinés à d’autres substances et constituent un excellent remède. La pétasite 20et le gui 1 sont également de bons fortifiants naturels. Pour tous détails complémentaires, se reporter au chapitre ci-dessus sur les antibiotiques naturels.
Soins de la peau et autres mesures préventives
Les soins de la peau soutiennent tous les processus de guérison de l’organisme. Chaque jour, on brosse son corps jusqu’à ce qu’une légère rougeur apparaisse, après quoi on l’enduit d’une bonne huile comme l’huile de millepertuis, par exemple, ou toute huile de massage corporel contenant de l’huile de millepertuis véritable. Si vous n’en avez pas, l’huile d’olive vierge convient également à ces soins, mais en petites quantités. D’ailleurs, il suffit de graisser la peau tous les deux ou trois jours seulement. Veiller à ne jamais avoir froid aux pieds. Si tel est le cas, des bains de pieds et des massages remédieront à cet inconvénient. La fonction intestinale doit être régulière. Si elle laisse à désirer, vous prendrez matin et soir une cuillerée à soupe de graines de lin fraîchement moulues. Cette plante est un bon régulateur des intestins et un remède naturel très efficace. D’autre part, il faut prendre garde à la diarrhée qui affaiblit fortement l’organisme. Pour la combattre, il suffit de manger des flocons d’avoine crus ou de prendre un remède à base de tormentille 31. On supprimera les troubles intestinaux et les fermentations par une insalivation complète des aliments. Manger lentement, mâcher consciencieusement chaque bouchée et insaliver avec entrain, c’est absolument nécessaire !
Respiration et joie de vivre
Les effets salutaires d’une cure d’altitude sur notre état général sont sans doute très appréciables. Ceux qui ont les moyens de se l’offrir ne devraient jamais hésiter à faire un séjour en montagne. D’autres auront peut-être la possibilité d’aller à la mer, ce qui est aussi tonique à condition que l’air soit pur et sain. On veillera bien sûr à ne pas séjourner dans le voisinage d’usines ou d’autoroutes.
Il est également important de suivre les conseils prodigués à la fin du livre, dans les chapitres suivants : « La santé par la joie » et « Respirer, c’est vivre ». Quand on a le moral, on ne tombe pas malade mais si on l’est déjà, on sera alors à moitié guéri. C’est un point important à observer de la part du médecin traitant : on ne doit jamais manquer de parler au patient de son moral. Une gymnastique respiratoire bien conçue augmente aussi le bien-être de l’individu. Chaque médecin adepte de ces méthodes biologiques de prévention et de thérapie se réjouira des résultats obtenus.
Asthme
La gêne respiratoire qui se manifeste en crises, c’est de l’asthme. Tous ne savent pas que cette maladie se manifeste sous plusieurs formes. Il faut donc bien distinguer entre l’asthme nerveux, l’asthme bronchique et l’asthme cardiaque pour prodiguer les soins adéquats. Nous devons pour cela examiner l’origine et les symptômes de chaque cas.
L’asthme nerveux
Notre système nerveux est parfois très sensible et prédisposé aux spasmes. Si l’asthme se déclare, la maladie résulte invariablement du système nerveux défaillant. Donc il va de soi qu’il faut d’abord soigner l’origine nerveuse de la maladie pour avoir du succès dans le traitement.
L’asthme bronchique
Il n’en est pas de même de l’asthme bronchique. Il dépend tellement des conditions météorologiques qu’un changement de climat s’avère nécessaire pour aider à sa guérison. On constate très souvant que l’air marin riche en iode a une bonne influence sur la maladie ; les crises diminuent et disparaissent parfois. Certains asthmatiques peuvent guérir à l’air des montagnes et nombreux sont ceux qui choisissent ces endroits. Une altitude de 900 mètres peut suffire à soulager le malade de ses crises mais il est souvent nécessaire d’aller jusqu’à 1200 ou 1500 mètres. De même, les malaises dûs à l’asthme peuvent disparaître grâce à l’air chaud et sec du désert.
Il peut arriver que les spasmes résultent d’une sensibilité au pollen. Ces cas seront traités de la même façon que le rhume des foins car il s’agit du même type d’allergie. Si nos moyens nous permettent de changer de climat, nous devrions le faire sans tarder. En effet, les soins bioclimatiques agissent de pair avec l’absorption de nourriture naturelle et peuvent conduire à la guérison au bout d’un certain temps. Malheureusement, le patient manque souvent de l’énergie nécessaire pour effectuer ce changement et sa famille hésite à prendre cette décision bien qu’il soit parfois aisé de trouver un emploi convenable dans un pays au climat approprié. Ce manque de courage est bien regrettable car les malades peuvent guérir rapidement dans un environnement bénéfique.
Si les crises cessent pendant un ou deux ans, on peut songer au retour dans le pays d’origine car la maladie est vaincue par les influences climatiques favorables et elle ne se manifestera plus, même dans un climat préjudiciable. Les bienfaits d’un changement de climat devraient être rendus accessibles aux jeunes afin que leur vie prenne un nouvel essor.
Si l’asthme bronchique se déclenche sur une maladie pulmonaire mal cicatrisée, il est très difficile de pouvoir la guérir et de parler de succès possible. C’est la raison pour laquelle on ne devrait jamais traiter les maladies des organes respiratoires à la légère et les laisser traîner jusqu’à ce qu’elles deviennent chroniques. Bien au contraire, il faut veiller à une guérison rapide et complète afin d’éviter l’apparition d’asthme bronchique dont la guérison est beaucoup plus difficile.
Médication et traitement physique
Les soins médicaux de l’asthme bronchique font surtout appel aux antispasmodiques. Il est étrange de constater que le malade à qui on laisse entrevoir une guérison est déjà libéré par une seule injection de procaïne. Il est indispensable de se soucier constamment du moral du malade au moyen d’une psychothérapie appropriée. On peut remplacer la procaïne par de l’acide formique homéopathique ou un autre traitement neural.
Les cachets pour asthmatiques contenant des extraits de plantes africaines telles que l’éphédrine, l’atropine ou la stramoine sont des médicaments à effet puissant qui procurent éventuellement un soulagement mais ne doivent pas être pris de façon régulière. Le corps s’habitue à l’action de ces remèdes qui n’apportent aucune guérison mais suscitent une pharmacodépendance. C’est pour cette raison que les remèdes homéopathiques sont préférables. C’est pourquoi les remèdes homéopathiques sont moins chers. Arsen. alb. de D6 à D30, Nux vomica de D6 à D20, Zinc. valer. D4, Antimon. sulf. aureum D4 et Belladonna en dilution élevée rendent de bons services, selon le tempérament du malade. En phytothérapie, les remèdes à base de racine de pétasite 20ont fait leurs preuves, en particulier le Petasites off. Cet antispasmodique à base de plante est bon, son efficacité est indubitable et il donne souvent à long terme des résultats étonnants, sans aucun effet secondaire. En cas d’asthme bronchique, d’obstruction des poumons par les mucosités et de spasmes, le sirop au droséra et Kali jod. D4 sont également efficaces.
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