Jean-Baptiste Moliere - Molière - L'École des femmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Jean-Baptiste Moliere - Molière - L'École des femmes» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: unrecognised, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Molière - L'École des femmes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Molière - L'École des femmes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

L'École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes. La pièce de théâtre, novatrice par son mélange inédit des ressources de la farce et de la grande comédie en vers, est un immense succès, et suscite une série de débats connus sous le nom de " Querelle de L'École des femmes.
Arnolphe, qui vient de changer son nom en celui, plus aristocratique, de " M. de La Souche ", est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal ; mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent. Il fait part de ses projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a été maintenue dans l'ignorance. Arnolphe rencontre ensuite Horace, fils d'Oronte, qui est tombé amoureux d'Agnès au premier regard, ce qu'il confie sous le sceau du secret à Arnolphe dont il ignore à la fois le rôle de tuteur et le changement de nom. Horace explique qu'il a pu courtiser la jeune fille et raille ce " M. de La Souche " qui la retient prisonnière.

Molière - L'École des femmes — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Molière - L'École des femmes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Puisse jamais savoir ce que c’est qu’être honnête ?

Outre qu’il est assez ennuyeux, que je croi,

D’avoir toute sa vie une bête avec soi,

Pensez-vous le bien prendre, et que sur votre idée

La sûreté d’un front puisse être bien fondée ?

Une femme d’esprit peut trahir son devoir ;

Mais il faut, pour le moins, qu’elle ose le vouloir :

Et la stupide au sien peut manquer d’ordinaire,

Sans en avoir l’envie et sans penser le faire.

ARNOLPHE

A ce bel argument, à ce discours profond,

Ce que Pantagruel à Panurge répond :

Pressez-moi de me joindre à femme autre que sotte,

Prêchez, patrocinez 1jusqu’à la Pentecôte ;

Vous serez ébahi, quand vous serez au bout,

Que vous ne m’aurez rien persuadé du tout.

1

Patrociner , est le mot latin patrocinari , francisé par Rabelais. Il signifie plaider.

CHRYSALDE

Je ne vous dis plus mot.

ARNOLPHE

Chacun a sa méthode.

En femme, comme en tout, je veux suivre ma mode :

Je me vois riche assez pour pouvoir, que je croi,

Choisir une moitié qui tienne tout de moi,

Et de qui la soumise et pleine dépendance

N’ait à me reprocher aucun bien ni naissance.

Un air doux et posé, parmi d’autres enfants,

M’inspira de l’amour pour elle dès quatre ans.

Sa mère se trouvant de pauvreté pressée,

De la lui demander il me vint en pensée ;

Et la bonne paysanne, apprenant mon désir,

A s’ôter cette charge eut beaucoup de plaisir.

Dans un petit couvent, loin de toute pratique 1,

Je la fis élever selon ma politique ;

C’est-à-dire, ordonnant quels soins on emploieroit

Pour la rendre idiote autant qu’il se pourroit.

Dieu merci, le succès a suivi mon attente ;

Et, grande, je l’ai vue à tel point innocente,

Que j’ai béni le ciel d’avoir trouvé mon fait,

Pour me faire une femme au gré de mon souhait.

Je l’ai donc retirée, et comme ma demeure

A cent sortes de gens est ouverte à toute heure,

Je l’ai mise à l’écart, comme il faut tout prévoir,

Dans cette autre maison où nul ne me vient voir ;

Et, pour ne point gâter sa bonté naturelle,

Je n’y tiens que des gens tout aussi simples qu’elle.

Vous me direz : Pourquoi cette narration ?

C’est pour vous rendre instruit de ma précaution.

Le résultat de tout est qu’en ami fidèle

Ce soir je vous invite à souper avec elle ;

Je veux que vous puissiez un peu l’examiner,

Et voir si de mon choix on me doit condamner.

1

Pratique fréquentation, commerce.

CHRYSALDE

J’y consens.

ARNOLPHE

Vous pourrez, dans cette conférence,

Juger de sa personne et de son innocence.

CHRYSALDE

Pour cet article-là, ce que vous m’avez dit

Ne peut...

ARNOLPHE

La vérité passe encor mon récit.

Dans ses simplicités à tous coups je l’admire,

Et parfois elle en dit dont je pâme de rire.

L’autre jour (pourroit-on se le persuader ?)

Elle étoit fort en peine, et me vint demander,

Avec une innocence à nulle autre pareille,

Si les enfants qu’on fait se faisoient par l’oreille.

CHRYSALDE

Je me réjouis fort, seigneur Arnolphe...

ARNOLPHE

Bon !

Me voulez-vous toujours appeler de ce nom ?

CHRYSALDE

Ah ! malgré que j’en aie, il me vient à la bouche,

Et jamais je ne songe à monsieur de la Souche.

Qui diable vous a fait aussi vous aviser,

A quarante-deux ans, de vous débaptiser,

Et d’un vieux tronc pourri de votre métairie

Vous faire dans le monde un nom de seigneurie ?

ARNOLPHE

Outre que la maison par ce nom se connoît,

La Souche plus qu’Arnolphe à mes oreilles plaît 1.

1

Saint Arnolphe fut longtemps regardé comme le patron des maris trompés.

CHRYSALDE

Quel abus de quitter le vrai nom de ses pères,

Pour en vouloir prendre un bâti sur des chimères !

De la plupart des gens c’est la démangeaison ;

Et, sans vous embrasser dans la comparaison,

Je sais un paysan qu’on appelait Gros-Pierre.

Qui, n’ayant pour tout bien qu’un seul quartier de terre,

Y fit tout alentour faire un fossé bourbeux,

Et de monsieur de l’Isle en prit le nom pompeux.

ARNOLPHE

Vous pourriez vous passer d’exemples de la sorte.

Mais enfin de la Souche est le nom que je porte :

J’y vois de la raison, j’y trouve des appas ;

Et m’appeler de l’autre est ne m’obliger pas.

CHRYSALDE

Cependant la plupart ont peine à s’y soumettre,

Et je vois même encor des adresses de lettre...

ARNOLPHE

Je le souffre aisément de qui n’est pas instruit ;

Mais vous...

CHRYSALDE

Soit : là-dessus nous n’aurons point de bruit ;

Et je prendrai le soin d’accoutumer ma bouche

A ne plus vous nommer que monsieur de la Souche.

ARNOLPHE

Adieu. Je frappe ici pour donner le bonjour,

Et dire seulement que je suis de retour.

CHRYSALDE, à part, en s’en allant.

Ma foi, je le tiens fou de toutes les manières.

ARNOLPHE

Il est un peu blessé sur certaines matières.

Chose étrange, de voir comme avec passion

Un chacun est chaussé de son opinion !

(Il frappe à sa porte.)

Holà !

SCÈNE II. — ARNOLPHE, ALAIN, GEORGETTE, dans la maison .

ALAIN

Qui heurte !

ARNOLPHE

Ouvrez.

(A part.)

On aura, que je pense,

Grande joie à me voir après dix jours d’absence.

ALAIN

Qui va là ?

ARNOLPHE

Moi.

ALAIN

Georgette !

GEORGETTE

Eh bien ?

ALAIN

Ouvre là-bas.

GEORGETTE

Vas-y, toi.

ALAIN

Vas-y, toi.

GEORGETTE

Ma foi, je n’irai pas.

ALAIN

Je n’irai pas aussi.

ARNOLPHE

Belle cérémonie

Pour me laisser dehors ! Holà ! ho ! je vous prie.

GEORGETTE

Qui frappe ?

ARNOLPHE

Votre maître.

GEORGETTE

Alain !

ALAIN

Quoi ?

GEORGETTE

C’est monsieur.

Ouvre vite.

ALAIN

Ouvre, toi.

GEORGETTE

Je souffle notre feu.

ALAIN

J’empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte.

ARNOLPHE

Quiconque de vous deux n’ouvrira pas la porte

N’aura point à manger de plus de quatre jours.

Ah !

GEORGETTE

Par quelle raison y venir, quand j’y cours ?

ALAIN

Pourquoi plutôt que moi ? Le plaisant stratagème !

GEORGETTE

Ote-toi donc de là !

ALAIN

Non, ôte-toi toi-même.

GEORGETTE

Je veux ouvrir la porte.

ALAIN

Et je veux l’ouvrir, moi.

GEORGETTE

Tu ne l’ouvriras pas.

ALAIN

Ni toi non plus.

GEORGETTE

Ni toi.

ARNOLPHE

Il faut que j’aie ici l’âme bien patiente !

ALAIN, en entrant.

Au moins c’est moi, monsieur.

GEORGETTE, en entrant.

Je suis votre servante,

C’est moi.

ALAIN

Sans le respect de monsieur que voilà,

Je te... .

ARNOLPHE, recevant un coup d’Alain.

Peste !

ALAIN

Pardon.

ARNOLPHE

Voyez ce lourdaud-là !

ALAIN

Mais elle aussi, monsieur...

ARNOLPHE

Que tous deux on se taise.

Songez à me répondre, et laissons la fadaise.

Eh bien, Alain, comment se porte-t-on ici ?

ALAIN

Monsieur, nous nous...

(Arnolphe ôte le chapeau de dessus la tête d’Alain.)

Monsieur, nous nous por...

(Arnolphe l’ôte encore.)

Dieu merci,

Nous nous...

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Molière - L'École des femmes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Molière - L'École des femmes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jean-Baptiste Moliere - L'Avare
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Die Zwangsheirat
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Der eingebildete Kranke
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Die lächerlichen Preziösen
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Die Schule der Frauen
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - George Dandin
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Tartuffe
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Der Geizige
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Die Schule der Ehemänner
Jean-Baptiste Moliere
Jean-Baptiste Moliere - Der Misanthrop
Jean-Baptiste Moliere
Molière (Jean-Baptiste Poquelin) - Szkoła żon
Molière (Jean-Baptiste Poquelin)
Molière (Jean-Baptiste Poquelin) - Szelmostwa Skapena
Molière (Jean-Baptiste Poquelin)
Отзывы о книге «Molière - L'École des femmes»

Обсуждение, отзывы о книге «Molière - L'École des femmes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x