Jean-Baptiste Moliere - Molière - L'École des femmes

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L'École des femmes est une comédie de Molière en cinq actes. La pièce de théâtre, novatrice par son mélange inédit des ressources de la farce et de la grande comédie en vers, est un immense succès, et suscite une série de débats connus sous le nom de " Querelle de L'École des femmes.
Arnolphe, qui vient de changer son nom en celui, plus aristocratique, de " M. de La Souche ", est un homme d'âge mûr qui aimerait jouir du bonheur conjugal ; mais il est hanté par la crainte d'être trompé par une femme. Aussi a-t-il décidé d'épouser sa pupille Agnès, élevée dans l'ignorance, recluse dans un couvent. Il fait part de ses projets à son ami Chrysalde, qui désapprouve la façon dont la jeune fille a été maintenue dans l'ignorance. Arnolphe rencontre ensuite Horace, fils d'Oronte, qui est tombé amoureux d'Agnès au premier regard, ce qu'il confie sous le sceau du secret à Arnolphe dont il ignore à la fois le rôle de tuteur et le changement de nom. Horace explique qu'il a pu courtiser la jeune fille et raille ce " M. de La Souche " qui la retient prisonnière.

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L’idée de ce dialogue, ou, si l’on veut, de cette petite comédie 1, me vint après les deux où trois premières représentations de ma pièce.

1

La Critique de l’École des Femmes , jouée le 1 er juin 1663.

Je la dis, cette idée, dans une maison où je me trouvai un soir, et d’abord une personne de qualité, dont l’esprit est assez connu dans le monde, et qui me fait l’honneur de m’aimer, trouva le projet assez à son gré, non-seulement pour me solliciter d’y mettre la main, mais encore pour l’y mettre lui-même ; et je fus étonné que deux jours après il me montra toute l’affaire exécutée d’une manière à la vérité beaucoup plus galante et plus spirituelle que je ne puis faire, mais où je trouvai des choses trop avantageuses pour moi ; et j’eus peur que, si je produisois cet ouvrage sur notre théâtre, on ne m’accusât d’avoir mendié les louanges qu’on m’y donnoit. Cependant cela m’empêcha, par quelque considération, d’achever ce que j’avois commencé. Mais tant de gens me pressent tous les jours de le faire, que je ne sais ce qui en sera ; et cette incertitude est cause que je ne mets point dans cette préface ce qu’on verra dans la Critique , en cas que je me résolve à la faire paroître. S’il faut que cela soit, je le dis encore, ce sera seulement pour venger le public du chagrin délicat de certaines gens ; car, pour moi, je m’en tiens assez vengé par la réussite de ma comédie ; et je souhaite que toutes celles que je pourrai faire soient traitées par eux comme celle-ci, pourvu que le reste soit de même.

PERSONNAGES

ARNOLPHE, autrement M. DE LA SOUCHE.

AGNÈS, jeune fille innocente élevée par Arnolphe.

HORACE, amant d’Agnès.

ALAIN, paysan, valet d’Arnolphe.

GEORGETTE, paysanne, servante d’Arnolphe.

CHRYSALDE, ami d’Arnolphe.

ENRIQUE, beau-frère de Chrysalde.

ORONTE, père d’Horace et grand ami d’Arnolphe.

UN NOTAIRE.

La scène est dans une place de ville.

ACTE PREMIER

SCÈNE I. — CHRYSALDE, ARNOLPHE

CHRYSALDE

Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ?

ARNOLPHE

Oui. Je veux terminer la chose dans demain.

CHRYSALDE

Nous sommes ici seuls, et l’on peut, ce me semble,

Sans craindre d’être ouïs, y discourir ensemble.

Voulez-vous qu’en ami je vous ouvre mon cœur ?

Votre dessein, pour vous, me fait trembler de peur,

Et, de quelque façon que vous tourniez l’affaire,

Prendre femme est à vous un coup bien téméraire.

ARNOLPHE

Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous

Vous trouvez des sujets de craindre pour chez nous ;

Et votre front, je crois, veut que du mariage

Les cornes soient partout l’infaillible apanage.

CHRYSALDE

Ce sont coups de hasard, dont on n’est point garant ;

Et bien sot, ce me semble, est le soin qu’on en prend.

Mais, quand je crains pour vous, c’est cette raillerie

Dont cent pauvres maris ont souffert la furie :

Car enfin, vous savez qu’il n’est grands, ni petits,

Que de votre critique on ait vus garantis ;

Que vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes,

De faire cent éclats des intrigues secrètes...

ARNOLPHE

Fort bien. Est-il au monde une autre ville aussi

Où l’on ait des maris si patients qu’ici ?

Est-ce qu’on n’en voit pas de toutes les espèces,

Qui sont accommodés chez eux de toutes pièces ?

L’un amasse du bien dont sa femme fait part

A ceux qui prennent soin de le faire cornard ;

L’autre, un peu plus heureux, mais non pas moins infâme,

Voit faire tous les jours des présents à sa femme,

Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu,

Parce qu’elle lui dit que c’est pour sa vertu.

Dit qu’elle gagne au jeu l’argent qu’elle dépense ;

Et le mari benêt, sans songer à quel jeu,

Sur les gains qu’elle fait rend des grâces à Dieu :

Enfin, ce sont partout des sujets de satire,

Et, comme spectateur, ne puis-je pas en rire ?

Puis-je pas de nos sots...

CHRYSALDE

Oui ; mais qui rit d’autrui

Doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui.

J’entends parler le monde, et des gens se délassent

A venir débiter les choses qui se passent ;

Mais, quoique l’on divulgue aux endroits où je suis,

Jamais on ne m’a vu triompher de ces bruits.

J’y suis assez modeste ; et bien qu’aux occurrences

Je puisse condamner certaines tolérances,

Que mon dessein ne soit de souffrir nullement

Ce que quelques maris souffrent paisiblement,

Pourtant je n’ai jamais affecté de le dire ;

Car enfin il faut craindre un revers de satire,

Et l’on ne doit jamais jurer sur de tels cas

De ce qu’on pourra faire, ou bien ne faire pas.

Ainsi, quand à mon front, par un sort qui tout mène,

Il seroit arrivé quelque disgrâce humaine,

Après mon procédé, je suis presque certain

Qu’on se contentera de s’en rire sous main ;

Et peut-être qu’encor j’aurai cet avantage,

Que quelques bonnes gens diront que c’est dommage.

Mais de vous, cher compère, il en est autrement ;

Je vous le dis encor, vous risquez diablement.

Comme sur les maris accusés de souffrance

De tout temps votre langue a daubé d’importance,

Qu’on vous a vu contre eux un diable déchaîné,

Vous devez marcher droit, pour n’être point berné ;

Et, s’il faut que sur vous on ait la moindre prise,

Gare qu’aux carrefours on ne vous tympanise,

Et...

ARNOLPHE

Mon Dieu ! notre ami, ne vous tourmentez point :

Bien huppé qui pourra m’attraper sur ce point.

Je sais les tours rusés et les subtiles trames

Dont pour nous en planter savent user les femmes.

Et comme on est dupé par leurs dextérités,

Contre cet accident j’ai pris mes sûretés ;

Et celle que j’épouse a toute l’innocence

Qui peut sauver mon front de maligne influence.

CHRYSALDE

Et que prétendez-vous qu’une sotte, en un mot...

ARNOLPHE

Épouser une sotte est pour n’être point sot.

Je crois, en bon chrétien, votre moitié fort sage ;

Mais une femme habile est un mauvais présage ;

Et je sais ce qu’il coûte à de certaines gens

Pour avoir pris les leurs avec trop de talents.

Moi, j’irois me charger d’une spirituelle

Qui ne parleroit rien que cercle et que ruelle ;

Qui de prose et de vers feroit de doux écrits,

Et que visiteroient marquis et beaux esprits,

Tandis que, sous le nom du mari de madame,

Je serois comme un saint que pas un ne réclame ?

Non, non, je ne veux point d’un esprit qui soit haut ;

Et femme qui compose en sait plus qu’il ne faut.

Je prétends que la mienne, en clartés 1peu sublime,

Même ne sache pas ce que c’est qu’une rime :

Et, s’il faut qu’avec elle on joue au corbillon,

Et qu’on vienne à lui dire à son tour : Qu’y met-on ?

Je veux qu’elle réponde : Une tarte à la crème ;

En un mot, qu’elle soit d’une ignorance extrême :

Et c’est assez pour elle, à vous en bien parler,

De savoir prier Dieu, m’aimer, coudre, et filer.

1

Lumières, connaissances.

CHRYSALDE

Une femme stupide est donc votre marotte ?

ARNOLPHE

Tant, que j’aimerois mieux une laide bien sotte

Qu’une femme fort belle avec beaucoup d’esprit.

CHRYSALDE

L’esprit et la beauté...

ARNOLPHE

L’honnêteté suffit.

CHRYSALDE

Mais comment voulez-vous, après tout, qu’une bête

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