Friedrich Nietzsche - Le Gai Savoir

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" Ce livre aurait peut-être besoin d'autre chose que d'un avant-propos, car en fin de compte un doute continuerait à subsister malgré tout, savoir si l'on pourrait rendre sensible par des préfaces, à quelqu'un qui n'a pas vécu quelque chose d'analogue, ce qu'il y a d'aventure personnelle dans ce livre. Il semble être écrit dans le langage d'un vent de dégel : on y trouve de la pétulance, de l'inquiétude, des contradictions et un temps d'avril, ce qui fait songer sans cesse au voisinage de l'hiver, tout autant qu'à la victoire sur l'hiver, à la victoire qui arrive, qui doit arriver, qui est peut-être déjà arrivée…"
Dans sa préface, Nietzsche contextualise son projet. Il parle de ses provenances, toutes des soupçons et des souffrances morales, faisant explicitement référence à une certaine appréhension de la psychologie en tant que libératrice des affres de la maladie. De l'antiquité grecque, qu'il affectionne particulièrement pour ce que les Grecs anciens auraient été, de son avis philologique, " superficiels… par profondeurs ! ". Il passe également par la conjecture que les personnes de sa trempe sont destinées à vivre une existence tragique, ressentie comme une délivrance, se mettant en opposition " au troupeau ", qui se nourrirait de certitudes satisfaites.
Le titre " Le Gai Savoir " fait référence aux troubadours, l'expression Gai Saber de laquelle dérive la gaya scienza étant une façon de dénommer en occitan l'art de composer des poésies lyriques.

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Ruta près Gênes, automne 1886.

PLAISANTERIE, RUSE ET VENGEANCE - PROLOGUE EN VERS

l.

INVITATION

Goûtez donc mes mets, mangeurs !

Demain vous les trouverez meilleurs,

Excellents après-demain !

S’il vous en faut davantage — alors

Sept choses anciennes, pour sept nouvelles,

Vous donneront le courage.

2.

MON BONHEUR

Depuis que je suis fatigué de chercher

J’ai appris à trouver.

Depuis qu’un vent s’est opposé à moi

Je navigue avec tous les vents.

3.

INTRÉPIDITÉ

Où que tu sois, creuse profondément !

À tes pieds se trouve la source !

Laisse crier les obscurantistes :

« En bas est toujours — l’enfer ! »

4.

COLLOQUE

A. Ai-je été malade ? suis-je guéri ?

Et qui donc fut mon médecin ?

Comment ai-je pu oublier tout cela !

B. Ce n’est que maintenant que je te crois guéri.

Car celui qui a oublié se porte bien.

5.

AUX VERTUEUX

Nos vertus, elles aussi, doivent s’élever d’un pied léger :

Pareilles aux vers d’Homère, il faut qu’elles viennent et partent .

6.

SAGESSE DU MONDE

Ne reste pas sur terrain plat !

Ne monte pas trop haut !

Le monde est le plus beau,

Vu à mi-hauteur.

7.

VADEMECUM — VADETECUM

Mon allure et mon langage t’attirent,

Tu viens sur mes pas, tu veux me suivre ?

Suis-toi toi-même fidèlement : —

Et tu me suivras, moi ! — Tout doux ! Tout doux !

8.

LORS DU TROISIÈME CHANGEMENT DE PEAU

Déjà ma peau se craquelle et se gerce,

Déjà mon désir de serpent,

Malgré la terre absorbée,

Convoite de la terre nouvelle ;

Déjà je rampe, parmi les pierres et l’herbe,

Affamé, sur ma piste tortueuse,

Pour manger, ce que j’ai toujours mangé,

La nourriture du serpent, la terre !

9.

MES ROSES

Oui ! mon bonheur — veut rendre heureux !

Tout bonheur veut rendre heureux !

Voulez-vous cueillir mes roses ?

Il faut vous baisser, vous cacher,

Parmi les ronces, les rochers,

Souvent vous lécher les doigts !

Car mon bonheur est moqueur !

Car mon bonheur est perfide ! —

Voulez-vous cueillir mes roses ?

10.

LE DÉDAIGNEUX

Puisque je répands au hasard

Vous me traitez de dédaigneux.

Celui qui boit dans les gobelets trop pleins

Les laisse déborder au hasard —

Ne pensez pas plus mal du vin.

11.

LE PROVERBE PARLE

Sévère et doux, grossier et fin

Familier et étrange, malpropre et pur,

Rendez-vous des fous et des sages :

Je suis, je veux être tout cela,

En même temps colombe, serpent et cochon.

12.

À UN AMI DE LA LUMIÈRE

Si tu ne veux pas que tes yeux et tes sens faiblissent

Cours après le soleil — à l’ombre !

13.

POUR LES DANSEURS

Glace lisse,

Un paradis,

Pour celui qui sait bien danser.

14.

LE BRAVE

Plutôt une inimitié de bon bois,

Qu’une amitié faite de bois recollés !

15.

ROUILLE

Il faut la rouille aussi : l’arme aiguë ne suffit pas !

Autrement on dira toujours de toi : « il est trop jeune » !

16.

VERS LES HAUTEURS

« Comment gravirais-je le mieux la montagne ? »

Monte toujours et n’y pense pas !

17.

SENTENCE DE L’HOMME FORT

Ne demande jamais ! À quoi bon gémir !

Prends, je t’en prie, prends toujours !

18.

ÂMES ÉTROITES

Je hais les âmes étroites :

Il n’y a là rien de bon et presque rien de mauvais.

19.

LE SÉDUCTEUR INVOLONTAIRE

Pour passer le temps, il a lancé en l’air une parole vide,

Et pourtant à cause d’elle une femme est tombée.

20.

À CONSIDÉRER

Une double peine est plus facile à porter

Qu’une seule peine : veux-tu t’y hasarder ?

21.

CONTRE LA VANITÉ

Ne t’enfle pas, autrement

La moindre piqûre te fera crever.

22.

HOMME ET FEMME

« Enlève la femme, celle pour qui bat ton cœur ! » —

Ainsi pense l’homme ; la femme n’enlève pas, elle vole.

23.

INTERPRÉTATION

Si je vois clair en moi je me mets dedans,

Je ne puis pas être mon propre interprète.

Mais celui qui s’élève sur sa propre voie

Porte avec lui mon image à la lumière.

24.

MÉDICAMENT POUR LE PESSIMISTE

Tu te plains de ne rien trouver à ton goût ?

Alors, ce sont toujours tes vieilles lubies ?

Je t’entends jurer, tapager, cracher —

J’en perds patience, mon cœur se brise.

Écoute, mon ami, décide-toi librement,

D’avaler un petit crapaud gras,

Vite, et sans y jeter un regard ! —

C’est souverain contre la dyspepsie !

25.

PRIÈRE

Je connais l’esprit de beaucoup d’hommes

Et ne sais pas qui je suis moi-même !

Mon œil est bien trop près de moi —

Je ne suis pas ce que je contemple.

Je saurais m’être plus utile,

Si je me trouvais plus loin de moi.

Pas aussi loin, certes, que mon ennemi !

L’ami le plus proche est déjà trop loin —

Pourtant au milieu entre celui-ci et moi !

Devinez-vous ce que je demande ?

26.

MA DURETÉ

Il faut que je passe sur cent degrés,

Il faut que je monte, je vous entends appeler :

« Tu es dur ! Sommes-nous donc de pierre ? » —

Il faut que je passe sur cent degrés,

Et personne ne voudrait me servir de degré.

27.

LE VOYAGEUR

« Plus de sentier ! Abîme alentour et silence de mort ! »

Tu l’as voulu ! Pourquoi quittais-tu le sentier ?

Hardi ! c’est le moment ! Le regard froid et clair !

Tu es perdu si tu crois au danger.

28.

CONSOLATION POUR LES DÉBUTANTS

Voyez l’enfant, les cochons grognent autour de lui,

Abandonné à lui-même, les orteils repliés !

Il ne sait que pleurer et pleurer encore —

Apprit-il jamais à se tenir droit et à marcher ?

Soyez sans crainte ! Bientôt, je pense,

Vous pourrez voir danser l’enfant !

Dès qu’il saura se tenir sur ses deux pieds

Vous le verrez se mettre sur la tête.

29.

ÉGOÏSME DES ÉTOILES

Si je ne tournais sans cesse autour de moi-même,

Tel une tonne qu’on roule,

Comment supporterais-je sans prendre feu

De courir après le brûlant soleil ?

30.

LE PROCHAIN

Je n’aime pas que mon prochain soit auprès de moi :

Qu’il s’en aille au loin et dans les hauteurs !

Comment ferait-il autrement pour devenir mon étoile ?

31.

LE SAINT MASQUÉ

Pour que ton bonheur ne nous oppresse pas,

Tu te voiles de l’astuce du diable,

De l’esprit du diable, du costume du diable.

Mais en vain ! De ton regard

S’échappe la sainteté.

32.

L’ASSUJETTI

A. Il s’arrête et écoute : qu’est-ce qui a pu le tromper ?

Qu’a-t-il entendu bourdonner à ses oreilles ?

Qu’est-ce qui a bien pu l’abattre ainsi ?

B. Comme tous ceux qui ont porté des chaînes,

Les bruits de chaînes le poursuivent partout.

33.

LE SOLITAIRE

Je déteste autant de suivre que de conduire.

Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !

Celui qui n’est pas terrible pour lui , n’inspire la terreur à personne : Et celui seul qui inspire la terreur peut conduire les autres.

Je déteste déjà de me conduire moi-même !

J’aime, comme les animaux des forêts et des mers,

À me perdre pour un bon moment,

À m’accroupir ; rêveur, dans des déserts charmants,

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