Johann Wolfgang von Goethe - Les Souffrances du jeune Werther (En lettres d'ancre)

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Les Souffrances du jeune Werther (En lettres d'ancre): краткое содержание, описание и аннотация

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Werther est un jeune homme qui s'installe à W (Wetzlar) pour peut-être faire carrière. Là, il se promène dans la nature pour la dessiner, car il se croit artiste. Un jour, il est invité à un bal au cours duquel il rencontre une jeune femme prénommée Charlotte (Lotte), fille d'un bailli, qui depuis la mort de sa mère, s'occupe de ses frères et de ses sœurs. Werther sait depuis le début que Charlotte est fiancée à Albert. Cependant, Werther tombe immédiatement amoureux de la jeune fille qui partage avec lui les goûts de sa génération, en particulier pour la poésie enthousiaste et sensible de Klopstock. Werther rencontre Albert et lui reconnaît de nombreuses qualités : il s'enfuit pour tenter d'oublier Charlotte.
Les Souffrances du jeune Werther est le premier roman de Goethe, et apporta à son auteur dès sa sortie une richesse et une notoriété considérables, en Allemagne d'abord puis dans toute l'Europe, notamment parce qu'il met en scène le suicide de son héros. Aucun autre livre de Goethe ne fut autant lu par ses contemporains : le succès qui en résulta suffit à lui conférer une gloire annonçant les chefs-d'œuvre à venir.

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On se place. Les dames avaient eu à peine le temps de se faire les compliments d’usage, de se communiquer leurs remarques sur leur toilette, particulièrement sur les chapeaux, et de passer en revue la société qu’on s’attendait à trouver, lorsque Charlotte ordonna au cocher d’arrêter, et fit descendre ses frères. Ils la prièrent de leur donner encore une fois sa main à baiser : l’aîné y mit toute la tendresse d’un jeune homme de quinze ans, le second beaucoup d’étourderie et de vivacité. Elle les chargea de mille caresses pour les petits, et nous continuâmes notre route.

« Avez-vous achevé, dit la cousine, le livre que je vous ai envoyé ? — Non, répondit Charlotte ; il ne me plaît pas ; vous pouvez le reprendre. Le précédent ne valait pas mieux. » Je fus curieux de savoir quels étaient ces livres. À ma grande surprise, j’appris que c’étaient les œuvres de *** [2]. Je trouvais un grand sens dans tout ce qu’elle disait ; je découvrais, à chaque mot, de nouveaux charmes, de nouveaux rayons d’esprit dans ses traits que semblait épanouir la joie de sentir que je la comprenais.

« Quand j’étais plus jeune, dit-elle, je n’aimais rien tant que les romans. Dieu sait quel plaisir c’était pour moi de me retirer le dimanche dans un coin solitaire pour partager de toute mon âme la félicité ou les infortunes d’une miss Jenny ! Je ne nie même pas que ce genre n’ait encore pour moi quelque charme ; mais, puisque j’ai si rarement aujourd’hui le temps de prendre un livre, il faut du moins que celui que je lis soit entièrement de mon goût. L’auteur que je préfère est celui qui me fait retrouver le monde où je vis, et qui peint ce qui m’entoure, celui dont les récits intéressent mon cœur et me charment autant que ma vie domestique, qui, sans être un paradis, est cependant pour moi la source d’un bonheur inexprimable. » Je m’efforçai de cacher l’émotion que me donnaient ces paroles ; je n’y réussis pas longtemps, Lorsque je l’entendis parler avec la plus touchante vérité du Vicaire de Wakefield et de quelques autres livres [3], je fus transporté hors de moi, et me mis à lui dire sur ce sujet tout ce que j’avais dans la tête. Ce fut seulement quand Charlotte adressa la parole à nos deux compagnes, que je m’aperçus qu’elles étaient là, les yeux ouverts, comme si elles n’y eussent pas été. La cousine me regarda plus d’une fois d’un air moqueur dont je m’embarrassai fort peu.

La conversation tomba sur le plaisir de la danse. « Que cette passion soit un défaut ou non, dit Charlotte, je vous avouerai franchement que je ne connais rien au-dessus de la danse. Quand j’ai quelque chose qui me tourmente, je n’ai qu’à jouer une contredanse sur mon clavecin, d’accord ou non, et tout est dissipé. »

Comme je dévorais ses yeux noirs pendant cet entretien ! comme mon âme était attirée sur ses lèvres si vermeilles, sur ses joues si fraîches ! comme, perdu dans le sens de ses discours et dans l’émotion qu’ils me causaient, souvent je n’entendais pas les mots qu’elle employait ! Tu auras une idée de tout cela, toi qui me connais. Bref, quand nous arrivâmes devant la maison du rendez-vous, quand je descendis de voiture, j’étais comme un homme qui rêve, et tellement enseveli dans le monde des rêveries qu’à peine je remarquai la musique, dont l’harmonie venait au-devant de nous du fond de la salle illuminée.

M. Audran et un certain N… N… (comment retenir tous ces noms !), qui étaient les danseurs de la cousine et de Charlotte, nous reçurent à la portière, s’emparèrent de leurs dames, et je montai avec la mienne.

Nous dansâmes d’abord plusieurs menuets. Je priai toutes les femmes l’une après l’autre, et les plus maussades étaient justement celles qui ne pouvaient se déterminer à donner la main pour en finir. Charlotte et son danseur commencèrent une anglaise, et tu sens combien je fus charmé quand elle vînt à son tour figurer avec nous ! Il faut la voir danser ! Elle y est de tout son cœur, de toute son âme ; tout en elle est harmonie ; elle est si peu gênée, si libre, qu’elle semble ne sentir rien au monde, ne penser à rien qu’à la danse ; et sans doute, en ce moment, rien autre chose n’existe plus pour elle.

Je la priai pour la seconde contredanse ; elle accepta pour la troisième, et m’assura avec la plus aimable franchise qu’elle dansait très-volontiers les allemandes. « C’est ici la mode, continua-t-elle, que pour les allemandes chacun conserve la danseuse qu’il amène ; mais mon cavalier valse mal, et il me saura gré de l’en dispenser. Votre dame n’y est pas exercée, elle ne s’en soucie pas non plus. J’ai remarqué, dans les anglaises, que vous valsiez bien : si donc vous désirez que nous valsions ensemble, allez me demander à mon cavalier, et je vais en parler de mon côté à votre dame. » J’acceptai la proposition, et il fut bientôt arrangé que pendant notre valse le cavalier de Charlotte causerait avec ma danseuse.

On commença l’allemande. Nous nous amusâmes d’abord à mille passes de bras. Quelle grâce, que de souplesse dans tous ses mouvements ! Quand on en vint aux valses, et que nous roulâmes les uns autour des autres comme les sphères célestes, il y eut d’abord quelque confusion, peu de danseurs étant au fait. Nous fûmes assez prudents pour attendre qu’ils eussent jeté leur feu ; et les plus gauches ayant renoncé à la partie, nous nous emparâmes du parquet, et reprîmes avec une nouvelle ardeur, accompagnés par Audran et sa danseuse. Jamais je ne me sentis si agile. Je n’étais plus un homme. Tenir dans ses bras la plus charmante des créatures ! voler avec elle comme l’orage ! voir tout passer, tout s’évanouir autour de soi ! sentir !… Wilhelm, pour être sincère, je fis alors le serment qu’une femme que j’aimerais, sur laquelle j’aurais des prétentions, ne valserait jamais qu’avec moi, dussé-je périr ! tu me comprends.

Nous fîmes quelques tours de salle en marchant pour reprendre haleine ; après quoi elle s’assit. J’allai lui chercher des oranges que j’avais mises en réserve ; c’étaient les seules qui fussent restées. Ce rafraîchissement lui fit grand plaisir ; mais, à chaque quartier qu’elle offrait, par procédé, à une indiscrète voisine, je me sentais percer d’un coup de stylet.

À la troisième contredanse anglaise, nous étions le second couple. Comme nous descendions la colonne, et que, ravi, je dansais avec elle, enchaîné à son bras et à ses yeux, où brillait le plaisir le plus pur et le plus innocent, nous vînmes figurer devant une femme qui n’était pas de la première jeunesse, mais qui m’avait frappé par son aimable physionomie. Elle regarda Charlotte en souriant, la menaça du doigt, et prononça deux fois en passant le nom d’Albert d’un ton significatif.

« Quel est cet Albert, dis-je à Charlotte, s’il n’y a point d’indiscrétion à le demander ? » Elle allait me répondre, quand il fallut nous séparer pour faire la grande chaîne. En repassant devant elle, je crus remarquer une expression pensive sur son front.

« Pourquoi vous le cacherais-je ? me dit-elle en m’offrant la main pour ta promenade ; Albert est un galant homme auquel je suis promise. » Ce n’était point une nouvelle pour moi, puisque ces dames me l’avaient dit en chemin ; et pourtant cette idée me frappa comme une chose inattendue, lorsqu’il fallut l’appliquer à une personne que quelques instants avaient suffi pour me rendre si chère. Je me troublai, je brouillai les figures, tout fut dérangé ; il fallut que Charlotte me menât, en me tirant de côté et d’autre ; elle eut besoin de toute sa présence d’esprit pour rétablir l’ordre.

La danse n’était pas encore finie, que les éclairs qui brillaient depuis longtemps à l’horizon, et que j’avais toujours donnés pour des éclairs de chaleur, commencèrent à devenir beaucoup plus forts ; le bruit du tonnerre couvrit la musique. Trois femmes s’échappèrent des rangs, leurs cavaliers les suivirent ; le désordre devint général, et l’orchestre se tut. Il est naturel, lorsqu’un accident ou une terreur subite nous surprend au milieu d’un plaisir, que l’impression en soit plus grande qu’en tout autre temps, soit à cause du contraste, soit parce que tous nos sens, étant vivement éveillés, sont plus susceptibles d’éprouver une émotion forte et rapide. C’est à cela que j’attribue les étranges grimaces que je vis faire à plusieurs femmes. La plus sensée alla se réfugier dans un coin, le dos tourné à la fenêtre, et se boucha les oreilles. Une autre, à genoux devant elle, cachait sa tête dans le sein de la première. Une troisième, qui s’était glissée entre les deux, embrassait sa petite sœur en versant des larmes. Quelques-unes voulaient retourner chez elles ; d’autres, qui savaient encore moins ce qu’elles faisaient, n’avaient plus même assez de présence d’esprit pour réprimer l’audace de nos jeunes étourdis, qui semblaient fort occupés à intercepter, sur les lèvres des belles éplorées, les ardentes prières qu’elles adressaient au ciel. Une partie des hommes étaient descendus pour fumer tranquillement leur pipe ; le reste de la société accepta la proposition de l’hôtesse, qui s’avisa fort à propos de nous indiquer une chambre où il y avait des volets et des rideaux. À peine fûmes-nous entrés, que Charlotte se mit à former un cercle de toutes les chaises ; et, tout le monde s étant assis à sa prière, elle proposa un jeu.

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