Johann Wolfgang von Goethe - Les Souffrances du jeune Werther (En lettres d'ancre)

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Les Souffrances du jeune Werther (En lettres d'ancre): краткое содержание, описание и аннотация

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Werther est un jeune homme qui s'installe à W (Wetzlar) pour peut-être faire carrière. Là, il se promène dans la nature pour la dessiner, car il se croit artiste. Un jour, il est invité à un bal au cours duquel il rencontre une jeune femme prénommée Charlotte (Lotte), fille d'un bailli, qui depuis la mort de sa mère, s'occupe de ses frères et de ses sœurs. Werther sait depuis le début que Charlotte est fiancée à Albert. Cependant, Werther tombe immédiatement amoureux de la jeune fille qui partage avec lui les goûts de sa génération, en particulier pour la poésie enthousiaste et sensible de Klopstock. Werther rencontre Albert et lui reconnaît de nombreuses qualités : il s'enfuit pour tenter d'oublier Charlotte.
Les Souffrances du jeune Werther est le premier roman de Goethe, et apporta à son auteur dès sa sortie une richesse et une notoriété considérables, en Allemagne d'abord puis dans toute l'Europe, notamment parce qu'il met en scène le suicide de son héros. Aucun autre livre de Goethe ne fut autant lu par ses contemporains : le succès qui en résulta suffit à lui conférer une gloire annonçant les chefs-d'œuvre à venir.

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Je t’accorde très-volontiers (car je sais ce que tu vas me dire) que ceux-là sont les plus heureux qui, comme les enfants, vivent au jour la journée, promènent leur poupée, l’habillent, la déshabillent, tournent avec respect devant le tiroir où la maman renferme ses dragées, et, quand elle leur en donne, les dévorent avec avidité, et se mettent à crier : Encore !… Oui, voilà de fortunées créatures ! Heureux aussi ceux qui donnent un titre imposant à leurs futiles travaux, ou même à leurs extravagances, et les passent en compte au genre humain, comme des œuvres gigantesques entreprises pour son salut et sa prospérité ! Grand bien leur fasse à ceux qui peuvent penser et agir ainsi ! Mais celui qui reconnaît avec humilité où tout cela vient aboutir ; qui voit comme ce petit bourgeois décore son petit jardin et en fait un paradis, et comme ce malheureux, sous le fardeau qui l’accable, se traîne sur le chemin sans se rebuter, tous deux également intéressés à contempler une minute de plus la lumière du ciel ; celui-là, dis-je, est tranquille : il bâtit aussi un monde en lui-même ; il est heureux aussi d’être homme ; quelque bornée que soit sa puissance, il entretient dans son cœur le doux sentiment de la liberté ; il sait qu’il peut quitter sa prison quand il lui plaira.

26 mai.

Tu connais d’ancienne date ma manière de m’arranger ; tu sais comment, quand je rencontre un lieu qui me convient, je me fais aisément un petit réduit où je vis à peu de frais. Eh bien ! j’ai encore trouvé ici un coin qui m’a séduit et fixé.

À une lieue de la ville est un village nommé Wahlheim [1]. La situation sur une colline est très-belle ; en montant le sentier qui y conduit, on embrasse toute la vallée d’un coup d’œil. Une bonne femme, serviable, et vive encore pour son âge, y tient un petit cabaret où elle vend du vin, de la bière et du café. Mais ce qui vaut mieux, il y a deux tilleuls dont les branches touffues couvrent la petite place devant l’église ; des fermes, des granges, des chaumières forment l’enceinte de cette place. Il est impossible de découvrir un coin plus paisible, plus intime, et qui me convienne autant. J’y fais porter de l’auberge une petite table, une chaise ; et là je prends mon café, je lis mon Homère. La première fois que le hasard me conduisit sous ces tilleuls, l’après-midi d’une belle journée, je trouvai la place entièrement solitaire ; tout le monde était aux champs ; il n’y avait qu’un petit garçon de quatre ans assis à terre, ayant entre ses jambes un enfant de six mois, assis de même, qu’il soutenait de ses petits bras contre sa poitrine, de manière à lui servir de siège. Malgré la vivacité de ses yeux noirs, qui jetaient partout de rapides regards, il se tenait fort tranquille. Ce spectacle me fit plaisir ; je m’assis sur une charrue placée vis-à-vis, et me mis avec délices à dessiner cette attitude fraternelle. J’y ajoutai un bout de haie, une porte de grange, quelques roues brisées, pêle-mêle, comme tout cela se rencontrait ; et au bout d’une heure, je me trouvai avoir fait un dessin bien composé, vraiment intéressant, sans y avoir rien mis du mien. Cela me confirme dans ma résolution de m’en tenir désormais uniquement à la nature : elle seule est d’une richesse inépuisable, elle seule fait les grands artistes. Il y a beaucoup à dire en faveur des règles, comme à la louange des lois de la société. Un homme qui observe les règles ne produira jamais rien d’absurde ou d’absolument mauvais ; de même que celui qui se laissera guider par les lois et les bienséances ne deviendra jamais un voisin insupportable ni un insigne malfaiteur. Mais, en revanche, toute règle, quoi qu’on en dise, étouffera le vrai sentiment de la nature et sa véritable expression. « Cela est trop fort, t’écries-tu ; la règle ne fait que limiter, qu’élaguer les branches gourmandes. » Mon ami, veux-tu que je te fasse une comparaison ? Il en est de ceci comme de l’amour. Un jeune homme se passionne pour une belle ; il coule auprès d’elle toutes les heures de la journée, et prodigue toutes ses facultés, tout ce qu’il possède, pour lui prouver sans cesse qu’il s’est donné entièrement à elle. Survient quelque bon bourgeois, quelque homme en place, qui lui dit : « Mon jeune monsieur, aimer est de l’homme, seulement vous devez aimer comme il sied à un homme. Réglez bien l’emploi de vos instants ; consacrez-en une partie à votre travail et les heures de loisir à votre maîtresse. Consultez l’état de votre fortune : sur votre superflu, je ne vous défends pas de faire à votre amie quelques petits présents ; mais pas trop souvent, tout au plus le jour de sa fête, l’anniversaire de sa naissance, etc. » Notre jeune homme, s’il suit ces conseils, deviendra fort utilisable, et tout prince fera bien de l’employer dans sa chancellerie ; mais c’en est fait alors de son amour, et, s’il est artiste, adieu son talent. O mes amis ! pourquoi le torrent du génie déborde-t-il si rarement ? pourquoi si rarement soulève-t-il ses flots et vient-il secouer vos âmes léthargiques ? Mes chers amis, c’est que là-bas sur les deux rives habitent des hommes graves et réfléchis dont les maisonnettes, les petits bosquets, les planches de tulipes et les potagers seraient inondés ; et à force d’opposer des digues au torrent et de lui faire des saignées, ils savent prévenir le danger qui les menace.

27 mai.

Je me suis perdu, à ce que je vois, dans l’enthousiasme, les comparaisons, la déclamation, et, au milieu de tout cela, je n’ai pas achevé de te raconter ce que devinrent les deux enfants. Absorbé dans le sentiment d’artiste qui t’a valu hier une lettre assez décousue, je restai bien deux heures assis sur ma charrue. Vers le soir, une jeune femme tenant un panier à son bras vient droit aux enfants, qui n’avaient pas bougé, et crie de loin : «

Philippe, tu es un bon garçon ! » Elle me fait un salut, que je lui rends. Je me lève, m’approche, et lui demande si elle est la mère de ces enfants. Elle me répond que oui, donne un petit pain blanc à l’aîné, prend le plus jeune, et l’embrasse avec toute la tendresse d’une mère. « J’ai donné, me dit-elle, cet enfant à tenir à Philippe, et j’ai été à la ville, avec mon aîné, chercher du pain blanc, du sucre et un poêlon de terre. » Je vis tout cela dans son panier, dont le couvercle était tombé. « Je ferai ce soir une panade à mon petit Jean (c’était le nom du plus jeune). Hier mon espiègle d’aîné a casse le poêlon en se battant avec Philippe pour le gratin de la bouillie. » Je demandai où était l’aîné ; à peine m’avait-elle répondu qu’il courait après les oies dans le pré, qu’il revint en sautant, et apportant une baguette de noisetier à son frère cadet. Je continuai à m’entretenir avec cette femme ; j’appris qu’elle était fille du maître d’école, et que son mari était allé en Suisse pour recueillir la succession d’un cousin. « Ils ont voulu le tromper, me dit-elle ; ils ne répondaient pas à ses lettres. Eh bien ! il y est allé lui-même. Pourvu qu’il ne lui soit point arrivé d’accident ! Je n’en reçois point de nouvelles. » J’eus de la peine à me séparer de cette femme : je donnai un kreutzer à chacun des deux enfants, et un autre à la mère, pour acheter un pain blanc au petit quand elle irait à la ville, et nous nous quittâmes ainsi.

Mon ami, quand mon sang s’agite et bouillonne, il n’y a rien qui fasse mieux taire tout ce tapage que la vue d’une créature comme celle-ci, qui dans une heureuse paix parcourt le cercle étroit de son existence, trouve chaque jour le nécessaire, et voit tomber les feuilles sans penser à autre chose, sinon que l’hiver approche.

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