Constantin-François Volney - Tableau du climat et du sol des États-Unis d'Amérique
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Tableau du climat et du sol des États-Unis d'Amérique: краткое содержание, описание и аннотация
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Ces montagnes de grès ne sont pas aussi nues que cette nature de pierre pourrait le faire penser. J’ai trouvé leurs plus hautes cimes en Virginie, entre les rivières de Greenbrïar et de Gauley , couvertes de beaux arbres et d’herbes hautes et vivaces, végétant dans l’excellent terreau noir kentuckois , qui est le caractère distinctif du pays d’Ouest. La région élevée qui s’étend au-dessus du fort Cumberland par-delà les sources du Potômac jusqu’à celles de l’ Yohogany , et qui est connue sous le nom de Greenglades , est une véritable Suisse très-riche en pâturages, dont la vigueur est entretenue pendant tout l’été par des nuages, des brouillards et des pluies fines qui, à cette époque, manquent dans la plaine. Ce bienfait est dû à l’élévation d’environ 700 mètres, que nous avons ci-devant reconnue à ce local: il faut néanmoins ne pas étendre ces avantages aux chaînons de Gauley et Laurel-hill , qui sont rocailleux et secs. Le géographe Évans n’évalue leurs parties cultivables qu’à un 10 edu tout; et ses nombreux arpentages donnent à son opinion une autorité prépondérante. Ces portions cultivables ne se trouvent que dans les vallées qui, là comme ailleurs, enrichies des terres roulées des montagnes, sont généralement les plus productives.
Du côté du nord-ouest, c’est-à-dire du côté des lacs de Génésee, d’Ontario et d’Érié, les grès se terminent à une région de schistes ardoisins et de marne bleue très-considérable, puisqu’elle paraît former le lit de ces lacs, ainsi que l’attestent les sondes et les pierres du fond et des rives; elle s’étend même jusque sur les lits de charbon de la Pensylvanie occidentale. Cette marne est pleine de coquilles fossiles. On retrouve les bancs de ces schistes à Niagara, et, comme je l’ai dit, tout le long du Saint-Laurent jusqu’à Québec. Nous avons vu qu’ils pavent aussi en grande partie le lit supérieur de l’Hudson; ce sont là leurs plus grands domaines connus: on ne les aperçoit ailleurs que par petits espaces.
Hors de cette vaste région des grès que je viens de décrire, l’on peut citer quelques cantons de la même nature épars dans les contrées granitiques et calcaires; mais ils y sont à leur tour dans des cas d’exception; tel est celui du canton de Worcester en Massachusets, le plus considérable de cette espèce qui me soit connu. L’on ne peut l’assigner à l’Alleghany, à moins que l’on ne prouve sa continuité à travers les rivières et les pays de Hudson et de Connecticut.
§ III
La troisième région, celle des terres calcaires , embrasse la totalité des pays d’Ouest ou Back-country , situés au couchant des Alleghanys, et se prolonge, selon la remarque de M. Mackenzie (citée page 45), dans le nord-ouest, à travers les rivières et les lacs jusqu’aux sources de la Saskatchawine et à la chaîne des monts Chipawas . Tout ce qui m’est connu de ce pays, depuis le Tennessee jusqu’au Saint-Laurent, entre les montagnes et le Mississipi, a pour noyau un immense banc de pierres calcaires, disposé presque horizontalement, par lames ou feuillets d’un ou plusieurs pouces d’épaisseur, d’un grain uni, serré, généralement gris; dans le nord, cette pierre calcaire est de l’espèce cristallisée, dite calcaire primitif . Ce banc porte immédiatement une couche tantôt d’argile, tantôt de gravier, et par-dessus elle, à surface de terre, une couche d’excellent terreau noir, laquelle est plus épaisse dans les bas-fonds où elle a jusqu’à 15 pieds, et plus mince sur les ondulations et hauteurs où elle n’a quelquefois que 6 à 8 pouces. Cette circonstance, de même que le feuilletage du banc , attestent évidemment un travail antérieur des eaux de l’Océan.
Dans le pays de Pittsburg, sur l’Ohio, dans le canton de Greenbrïar , sur le Kanhawa , et dans tout le Kentucky, la sonde manifeste ce banc fondamental: je l’ai vu à nu dans le lit de toutes les rivières et de tous les ruisseaux du Kentucky, depuis le Kanhawa jusqu’aux Falls ou Rapides d’Ohio, près Louisville. Sur la route de Cincinnati jusqu’au lac Érié , je l’ai trouvé servant de plancher à tout le lit de la Rivière-aux-glaises et du Miami du lac Érié; il paraît que ce lac est assis sur un fond de schiste noirâtre, mais parmi ses échantillons, l’on trouve beaucoup de calcaire. C’est encore un banc calcaire qui porte le Saint-Laurent à la chute de Niagara , et qui de là se prolongeant dans le Génésee, semble accompagner le lit du Saint-Laurent jusqu’à Québec. Il est vrai que dans toute cette partie du nord, le calcaire est de l’espèce dite calcaire primitif et cristallisé, comme me l’ont indiqué des échantillons que les colons de Génésee tirent en perçant leurs puits.
Ce sont les dislocations et les fractures de ces bancs qui causent les entonnoirs et gouffres dont j’ai parlé (chap. III, § I er), où se perdent les eaux des pluies et même des rivières. J’en ai vu des exemples curieux à Greenbrïar, en Virginie, et à Sinking-spring en Génésee, où une source se montre au fond d’un entonnoir, et immédiatement à six pieds de là se replonge sous terre: ce sont aussi ces cours d’eaux souterraines qui produisent les vents de quelques cavernes, telle que celle citée par M. Jefferson, dans le chaînon de Calf-pasture 46.
Depuis Louisville jusqu’à la rivière 47 blanche , où il finit brusquement, j’ai encore trouvé tous les ruisseaux et rivières coulant à nu sur le banc calcaire kentuckois. Quelques voyageurs américains, en voyant mes échantillons, m’ont assuré que le Holstein , branche nord de la Tennessee , coulait sur un fond semblable: je regrette de n’avoir pu obtenir de bons renseignements sur le sol qui s’étend au delà, dans la Georgie et dans la Floride.
A Louisville, la première couche superficielle sur la haute banquette du fleuve est un terreau noir de 3 pieds d’épaisseur; sous ce terreau est une couche de sable maigre de 14 à 15 pieds d’épaisseur sans coquillages, puis une autre couche de sable de 6 à 10 pouces avec coquillages; puis un gravier assez gros jusqu’au fond du fleuve, dont l’écore à 25 pieds de hauteur totale.
A quatre milles de Louisville, vers l’Est 48, en rentrant dans l’intérieur des terres, la première couche superficielle de terreau n’a plus que 20 pouces d’épaisseur; et plus loin, à 4 milles de Francfort 49, elle n’a plus que 15 pouces: dans ces deux endroits elle a sous elle une couche d’argile de 24 à 36 pouces, qui ne se trouve point auprès du fleuve. Sous cette argile est le banc calcaire, qu’il faut percer avec beaucoup de peine pour arriver à un lit de gravier et d’argile où reposent les eaux non tarissantes des puits.
A l’endroit que j’ai cité près de Louisville, le banc a 3 pieds d’épaisseur, et l’on trouve ces eaux non tarissantes à 18 pieds de profondeur totale, depuis la surface du sol; en d’autres endroits l’épaisseur du banc paraît plus considérable: les roches qui forment les Falls ou rapides de l’Ohio, sous Louisville, appartiennent à ce grand banc calcaire. Dans les basses eaux, l’on a recueilli beaucoup de pétrifications à sa surface, mais elles y étaient importées et non incrustées. Je n’ai jamais vu de fossiles incrustés dans la pâte du grand banc souterrain. Ce fait m’a d’autant plus étonné, que, près de Francfort, à l’habitation de M. Inès , juge, me promenant avec lui sur la cime d’un chaînon élevé d’environ 100 pieds au-dessus du ruisseau Elk-horn , qui le perce, nous trouvâmes dans le bois une multitude de grosses pierres totalement pétries de coquilles fossiles. A Cincinnati , sur la seconde banquette de l’Ohio, j’ai retrouvé les mêmes pierres pétries de coquilles; enfin le docteur Barton en a recueilli de semblables sur les hauteurs d’ Onondago , dans l’État de New-York, à une distance de plus de 190 lieues, avec la seule différence que ses échantillons sont bleu-ardoise, et les miens de couleur rose-violet 50.
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