Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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«Vous avez voulu vous étourdir par de nouveaux forfaits… Vous avez jeté un farouche défi à celui qui avait voulu vous mettre hors d’état de nuire à vos semblables, et ce criminel défi a été vain. Malgré votre audace, malgré votre scélératesse, malgré votre force, vous êtes enchaîné. La soif du crime vous dévore… vous ne pouvez la satisfaire… Tout à l’heure, dans un épouvantable et sanguinaire éréthisme, vous avez voulu tuer votre femme; elle est là, sous le même toit que vous; elle dort sans défense; vous avez un couteau, sa chambre est à deux pas; aucun obstacle ne vous empêche d’arriver jusqu’à elle, rien ne peut la soustraire à votre rage… rien que votre impuissance!

«Le rêve de tout à l’heure, celui que maintenant vous rêvez, vous pourraient être d’un grand enseignement. Ils pourraient vous sauver… Les images mystérieuses de ce songe ont un sens profond…

«Le lac de sang où vous sont apparues vos victimes… c’est le sang que vous avez versé. La lave ardente qui l’a remplacé… c’est le remords dévorant qui aurait dû vous consumer afin qu’un jour Dieu, prenant en pitié vos longues tortures, vous appelât à lui… et vous fît goûter les douceurs ineffables du pardon. Mais il n’en sera point ainsi. Non! non! ces avertissements seront inutiles; loin de vous repentir, vous regretterez chaque jour, avec d’horribles blasphèmes, le temps où vous commettiez vos crimes… Hélas! de cette lutte continuelle entre vos ardeurs sanguinaires et l’impossibilité de les satisfaire, entre vos habitudes d’oppression féroce et la nécessité de vous soumettre à des êtres aussi faibles que cruels, il résultera pour vous un sort si affreux, si horrible Oh! pauvre misérable!»

Et la voix de Rodolphe s’altéra.

Et il se tut un moment, comme si l’émotion et l’effroi l’eussent empêché de continuer.

Le Maître d’école sentit ses cheveux se hérisser sur son front.

Quel était donc ce sort qui apitoyait même son bourreau?

– Le sort qui vous attend est si épouvantable, reprit Rodolphe, que Dieu, dans sa vengeance inexorable et toute-puissante, voudrait vous faire expier à vous seul les crimes de tous les hommes qu’il n’imaginerait pas un supplice plus effroyable. Malheur, malheur à vous! La fatalité veut que vous sachiez l’effroyable châtiment qui vous attend, et elle veut que vous ne fassiez rien pour vous y soustraire. Que l’avenir vous soit connu!

Il sembla au Maître d’école que la vue lui était rendue.

Il ouvrit les yeux… il vit…

Mais ce qu’il vit le frappa d’une telle épouvante qu’il jeta un cri perçant et s’éveilla en sursaut de ce rêve horrible.

IX La lettre

Neuf heures du matin sonnaient à l’horloge de la ferme de Bouqueval, lorsque M meGeorges entra doucement dans la chambre de Fleur-de-Marie.

Le sommeil de la jeune fille était si léger qu’elle s’éveilla presque à l’instant. Un brillant soleil d’hiver, dardant ses rayons à travers les persiennes et les rideaux de toile perse doublée de guingan rose, répandait une teinte vermeille dans la chambre de la Goualeuse et donnait à son pâle et doux visage les couleurs qui lui manquaient.

– Eh bien! mon enfant, dit M meGeorges en s’asseyant sur le lit de la jeune fille et en la baisant au front, comment vous trouvez-vous?

– Mieux, madame… je vous remercie.

– Vous n’avez pas été réveillée ce matin de très-bonne heure?

– Non, madame.

– Tant mieux. Ce malheureux aveugle et son fils, auxquels on a donné hier à coucher, ont voulu quitter la ferme au point du jour; je craignais que le bruit qu’on a fait en ouvrant les portes ne vous eût éveillée.

– Pauvres gens! Pourquoi sont-ils partis si tôt?

– Je ne sais; hier soir, en vous laissant un peu calmée, je suis descendue à la cuisine pour les voir; mais tous deux s’étaient trouvés si fatigués qu’ils avaient demandé la permission de se retirer. Le père Châtelain m’a dit que l’aveugle paraissait ne pas avoir la tête très-saine; et tous nos gens ont été frappés des soins touchants que l’enfant de ce malheureux lui donnait. Mais dites-moi, Marie, vous avez eu un peu de fièvre; je ne veux pas que vous vous exposiez au froid aujourd’hui: vous ne sortirez pas du salon.

– Madame, pardonnez-moi; il faut que je me rende ce soir, à cinq heures, au presbytère; M. le curé m’attend.

– Cela serait imprudent; vous avez, j’en suis sûre, passé une mauvaise nuit. Vos yeux sont fatigués, vous avez mal dormi.

– Il est vrai… j’ai encore eu des rêves effrayants. J’ai revu en songe la femme qui m’a tourmentée quand j’étais enfant; je me suis réveillée en sursaut tout épouvantée. C’est une faiblesse ridicule dont j’ai honte.

– Et moi cette faiblesse m’afflige, puisqu’elle vous fait souffrir, pauvre petite! dit M meGeorges avec un tendre intérêt, en voyant les yeux de la Goualeuse se remplir de larmes.

Celle-ci, se jetant au cou de sa mère adoptive, cacha son visage dans son sein.

– Mon Dieu! qu’avez-vous, Marie? Vous m’effrayez!

– Vous êtes si bonne pour moi, madame, que je me reproche de ne pas vous avoir confié ce que j’ai confié à M. le curé; demain il vous dira tout lui-même: il me coûterait trop de vous répéter cette confession.

– Allons, allons, enfant, soyez raisonnable; je suis sûre qu’il y a plus à louer qu’à blâmer dans ce grand secret que vous avez dit à notre bon abbé. Ne pleurez pas ainsi, vous me faites mal.

– Pardon, madame; mais je ne sais pourquoi, depuis deux jours, par instants mon cœur se brise… Malgré moi les larmes me viennent aux yeux… J’ai de noirs pressentiments… Il me semble qu’il va m’arriver quelque malheur.

– Marie… Marie… je vous gronderai si vous vous affectez ainsi de terreurs imaginaires. N’est-ce donc pas assez des chagrins réels qui nous accablent?

– Vous avez raison, madame; j’ai tort, je tâcherai de surmonter cette faiblesse… Si vous saviez, mon Dieu! combien je me reproche de ne pas être toujours gaie, souriante, heureuse… comme je devrais l’être! Hélas! ma tristesse doit vous paraître de l’ingratitude!

M meGeorges allait rassurer la Goualeuse, lorsque Claudine entra, après avoir frappé à la porte.

– Que voulez-vous, Claudine?

– Madame, c’est Pierre qui arrive d’Arnouville dans le cabriolet de M meDubreuil; il apporte cette lettre pour vous, il dit que c’est très-pressé.

M meGeorges lut tout haut ce qui suit:

«Ma chère madame Georges, vous me rendriez bien service, et vous pourriez me tirer d’un grand embarras, en venant tout de suite à la ferme: Pierre vous emmènerait et vous reconduirait cette après-dînée. Je ne sais vraiment où donner de la tête. M. Dubreuil est à Pontoise pour la vente de ses laines; j’ai donc recours à vous et à Marie. Clara embrasse sa bonne petite sœur et l’attend avec impatience. Tâchez de venir à onze heures pour déjeuner.

Votre bien sincère amie.

Femme DUBREUIL.»

– De quoi peut-il être question? dit M meGeorges à Fleur-de-Marie. Heureusement le ton de la lettre de M meDubreuil prouve qu’il ne s’agit pas de quelque chose de grave…

– Vous accompagnerai-je, madame? demanda la Goualeuse.

– Cela n’est peut-être pas prudent, car il fait très-froid. Mais, après tout, reprit M meGeorges, cela vous distraira; en vous enveloppant bien, cette petite course ne vous sera que favorable…

– Mais, madame, dit la Goualeuse en réfléchissant, M. le curé m’attend ce soir, à cinq heures, au presbytère.

– Vous avez raison; nous serons de retour avant cinq heures, je vous le promets.

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