• Пожаловаться

Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome IV

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome IV» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Прочие приключения / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome IV

Les Mystères De Paris Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome IV»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Eugène Sue: другие книги автора


Кто написал Les Mystères De Paris Tome IV? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les Mystères De Paris Tome IV — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome IV», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

La Louve sauvait son amant au moment où, anéanti, désespéré, il se sentait mourir, moins encore par le manque d’aliments que par la privation d’air, impossible à renouveler dans une petite chambre sans cheminée, sans issue, et hermétiquement fermée, grâce à l’atroce prévoyance de Calebasse, qui avait bouché avec de vieux linges jusqu’aux moindres fissures de la porte et de la croisée.

Palpitante de bonheur et d’angoisse, les yeux mouillés de pleurs, la Louve, à genoux, épiait les moindres mouvements de la physionomie de Martial.

Celui-ci semblait peu à peu renaître en aspirant à longs traits un air pur et salubre.

Après quelques tressaillements, il releva sa tête appesantie, poussa un long soupir et ouvrit les yeux.

– Martial, c’est moi, c’est ta Louve! Comment vas-tu?

– Mieux, répondit-il d’une voix faible.

– Mon Dieu! qu’est-ce que tu veux? De l’eau, du vinaigre?

– Non, non, reprit Martial de moins en moins oppressé. De l’air! Oh! de l’air, rien que de l’air!

La Louve, au risque de se couper les poings, brisa les quatre carreaux d’une fenêtre qu’elle n’aurait pu ouvrir sans déranger une lourde table.

– Je respire maintenant, je respire; ma tête se dégage, dit Martial en revenant tout à fait à lui.

Puis, comme s’il se fût alors seulement rappelé le service que sa maîtresse lui avait rendu, il s’écria avec une explosion de reconnaissance ineffable:

– Sans toi, j’étais mort, ma brave Louve.

– Bien, bien… comment te trouves-tu à cette heure?

– De mieux en mieux.

– Tu as faim?

– Non, je me sens trop faible. Ce qui m’a fait le plus souffrir, c’était le manque d’air. À la fin, j’étouffais, j’étouffais… c’était affreux.

– Et maintenant?

– Je revis, je sors du tombeau, et j’en sors grâce à toi!

– Mais tes mains, tes pauvres mains! Ces coupures!… Qu’est-ce qu’ils t’ont donc fait, mon Dieu?

– Nicolas et Calebasse, n’osant pas m’attaquer en face une seconde fois, m’avaient muré dans ma chambre pour m’y laisser mourir de faim. J’ai voulu les empêcher de clouer mes volets, ma sœur m’a coupé les mains à coups de hachette!!!

– Les monstres! ils voulaient faire croire que tu étais mort de maladie; ta mère avait déjà répandu le bruit que tu te trouvais dans un état désespéré. Ta mère, mon homme, ta mère!…

– Tiens, ne me parle pas d’elle, dit Martial avec amertume; puis, remarquant pour la première fois les vêtements mouillés et l’étrange accoutrement de la Louve, il s’écria: Que t’est-il arrivé? Tes cheveux ruissellent, tu es en jupon… il est trempé d’eau!

– Qu’importe! Enfin te voilà sauvé, sauvé!

– Mais explique-moi pourquoi tu es ainsi mouillée.

– Je te savais en danger… je n’ai pas trouvé de bateau…

– Et tu es venue à la nage?

– Oui. Mais tes mains, donne que je les baise. Tu souffres… Les monstres!… Et je n’étais pas là!

– Oh! ma brave Louve! s’écria Martial avec enthousiasme, brave entre toutes les créatures braves!

– N’as-tu pas écrit là: «Mort aux lâches!»

Et la Louve montra son bras tatoué où étaient écrits ces mots en caractères indélébiles.

– Intrépide, va! Mais le froid t’a saisie, tu trembles.

– Ça n’est pas de froid.

– C’est égal… Entre là, tu prendras le manteau de Calebasse, tu t’envelopperas dedans.

– Mais…

– Je le veux.

En une seconde, la Louve fut enveloppée d’un manteau de tartan et revint.

– Pour moi… risquer de te noyer! répéta Martial en la regardant avec exaltation.

– Au contraire… une pauvre fille se noyait, je l’ai sauvée en abordant à l’île.

– Tu l’as sauvée aussi? Où est-elle?

– En bas, avec les enfants; ils la soignent.

– Et qui est cette jeune fille?

– Mon Dieu! si tu savais quel hasard, quel heureux hasard! C’est une de mes compagnes de Saint-Lazare, une fille bien extraordinaire, va…

– Comment cela?

– Figure-toi que je l’aimais et que je la haïssais, parce qu’elle m’avait mis à la fois la mort et le bonheur dans l’âme.

– Elle?

– Oui, à propos de toi.

– De moi?

– Écoute, Martial… Puis, s’interrompant, la Louve ajouta: Tiens, non, non… je n’oserai jamais.

– Quoi donc?

– Je voulais te faire une demande… J’étais venue pour te voir et pour cela, car en partant de Paris je ne te savais pas en danger.

– Eh bien! dis.

– Je n’ose plus.

– Tu n’oses plus, après ce que tu viens de faire pour moi!

– Justement. J’aurais l’air de quémander du retour.

– Quémander du retour! Est-ce que je ne t’en dois pas? Est-ce que tu ne m’as pas déjà soigné nuit et jour dans ma maladie l’an passé?

– Est-ce que tu n’es pas mon homme?

– Aussi tu dois me parler franchement, parce que je suis ton homme et que je le serai toujours.

– Toujours, Martial?

– Toujours, vrai comme je m’appelle Martial. Pour moi il n’y aura plus dans le monde d’autre femme que toi, vois-tu, la Louve. Que tu aies été ceci ou cela, tant pis, ça me regarde… Je t’aime, tu m’aimes, et je te dois la vie. Seulement, depuis que tu es en prison, je ne suis plus le même. Il y a eu bien du nouveau!… J’ai réfléchi, et tu ne seras plus ce que tu as été.

– Que veux-tu dire?

– Je ne veux plus te quitter maintenant, mais je ne veux pas non plus quitter François et Amandine.

– Ton petit frère et ta petite sœur?

– Oui; d’aujourd’hui il faut que je sois pour eux comme qui dirait leur père. Tu comprends, ça me donne des devoirs, ça me range, je suis obligé de me charger d’eux. On voulait en faire des brigands finis; pour les sauver je les emmène.

– Où ça?

– Je n’en sais rien; mais pour sûr loin de Paris.

– Et moi?

– Toi? Je t’emmène aussi.

– Tu m’emmènes? s’écria la Louve avec une stupeur joyeuse. Elle ne pouvait croire à un tel bonheur. Je ne te quitterai pas?

– Non, ma brave Louve, jamais. Tu m’aideras à élever ces enfants… Je te connais; en te disant: «Je veux que ma pauvre petite Amandine soit une honnête fille, parle-lui dans ces prix-là» , je sais ce que tu seras pour elle, une brave mère.

– Oh! merci, Martial, merci!

– Nous vivrons en honnêtes ouvriers; sois tranquille, nous trouverons de l’ouvrage, nous travaillerons comme des nègres. Mais au moins ces enfants ne seront pas gueux comme père et mère, je ne m’entendrai plus appeler fils et frère de guillotinés, enfin je ne passerai plus dans les rues où l’on te connaît… Mais qu’est-ce que tu as? Qu’est-ce que tu as?

– Martial, j’ai peur de devenir folle.

– Folle?

– Folle de joie.

– Pourquoi?

– Parce que, vois-tu, c’est trop!

– Quoi?

– Ce que tu me demandes là… Oh! non, vois-tu, c’est trop. À moins que d’avoir sauvé la Goualeuse, ça m’ait porté bonheur… C’est ça pour sûr.

– Mais, encore une fois, qu’est-ce que tu as?

– Ce que tu me demandes là, oh! Martial! Martial!

– Eh bien?

– Je venais te le demander!

– De quitter Paris?…

– Oui…, reprit-elle précipitamment, d’aller avec toi dans les bois… où nous aurions une petite maison bien propre, des enfants que j’aimerais! oh! que j’aimerais! comme ta Louve aimerait les enfants de son homme! Ou plutôt si tu le voulais, dit la Louve en tremblant, au lieu de t’appeler mon homme… je t’appellerais mon mari… car nous n’aurions pas la place sans cela, se hâta-t-elle d’ajouter vivement.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome IV»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome IV» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome IV»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome IV» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.