Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome IV

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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«Quelle vie! Oh! quelle vie!…

«Et je n’ai pas choisi la mort plutôt que d’être enseveli vivant dans cet abîme que creuse incessamment ma pensée!

«Aveugle, solitaire et prisonnier… qui pourrait me distraire de mes remords?… Rien… rien…

«Quand les fantômes cessent un moment de passer et de repasser sur le voile noir que j’ai devant les yeux, ce sont d’autres tortures… ce sont des comparaisons écrasantes. Je me dis: «Si j’étais resté honnête homme, à cette heure je serais libre, tranquille, heureux, aimé et honoré des miens… au lieu d’être aveugle et enchaîné dans ce cachot, à la merci de mes complices.»

«Hélas! le regret du bonheur perdu par un crime est un premier pas vers le repentir.

«Et, quand au repentir se joint une expiation d’une effrayante sévérité… une expiation qui change votre vie en une longue insomnie remplie d’hallucinations vengeresses ou de réflexions désespérées… peut-être alors le pardon des hommes succède aux remords et à l’expiation.

– Prends garde, vieux, cria Tortillard, tu manges dans le rôle à M. Moëssard… Connu! Connu!

Le Maître d’école n’écouta pas le fils de Bras-Rouge.

– Cela t’étonne de m’entendre parler ainsi, la Chouette? Si j’avais continué de m’étourdir, ou par d’autres sanglants forfaits, ou par l’ivresse farouche de la vie du bagne, jamais ce changement salutaire ne se fût opéré en moi, je le sais bien…

«Mais seul, mais aveugle, mais bourrelé de remords qui se voient, à quoi songer?

«À de nouveaux crimes?

«Comment les commettre?

«À une évasion?

«Comment m’évader?

«Et si je m’évadais… où irais-je?… Que ferais-je de ma liberté?

«Non, il me faut vivre désormais dans une nuit éternelle, entre les angoisses du repentir et l’épouvante des apparitions formidables dont je suis poursuivi…

«Quelquefois pourtant… un faible rayon d’espoir… vient luire au milieu de mes ténèbres… un moment de calme succède à mes tourments… oui… car quelquefois je parviens à conjurer les spectres qui m’obsèdent, en leur opposant les souvenirs d’un passé honnête et paisible, en remontant par la pensée jusqu’aux premiers temps de ma jeunesse, de mon enfance…

«Heureusement, vois-tu, les plus grands scélérats ont du moins quelques années de paix et d’innocence à opposer à leurs années criminelles et sanglantes.

«On ne naît pas méchant…

«Les plus pervers ont eu la candeur aimable de l’enfance… ont connu les douces joies de cet âge charmant… Aussi, je te le répète, parfois je ressens une consolation amère en me disant: «Je suis à cette heure voué à l’exécration de tous, mais il a été un temps où l’on m’aimait, où l’on me protégeait, parce que j’étais inoffensif et bon…»

«Hélas!… il faut bien me réfugier dans le passé… quand je le puis… là seulement je trouve quelque calme…

En prononçant ces dernières paroles, l’accent du Maître d’école avait perdu de sa rudesse; cet homme indomptable semblait profondément ému; il ajouta:

– Tiens, vois-tu, la salutaire influence de ces pensées est telle que ma fureur s’apaise… le courage… la force… la volonté me manquent pour te punir… non… ce n’est pas à moi de verser ton sang…

– Bravo, vieux! Vois-tu, la Chouette, que c’était une frime!… cria Tortillard en applaudissant.

– Non, ce n’est pas à moi de verser ton sang, reprit le Maître d’école, ce serait un meurtre… excusable peut-être… mais ce serait toujours un meurtre… et j’ai assez des trois spectres… et puis, qui sait?… tu te repentiras peut-être aussi un jour, toi?

En parlant ainsi, le Maître d’école avait machinalement rendu à la Chouette quelque liberté de mouvement.

Elle en profita pour saisir le stylet qu’elle avait placé dans son corsage après le meurtre de Sarah et pour porter un violent coup de cette arme au bandit, afin de se débarrasser de lui.

Il poussa un cri de douleur perçant.

Les ardeurs féroces de sa haine, de sa vengeance, de sa rase, ses instincts sanguinaires, brusquement réveillés et exaspérés par cette attaque, firent une explosion soudaine, terrible, où s’abîma sa raison, déjà fortement ébranlée par tant de secousses.

– Ah! vipère… J’ai senti ta dent! s’écria-t-il d’une voix tremblante de fureur en étreignant avec force la Chouette, qui avait cru lui échapper; tu rampais dans le caveau… hein? ajouta-t-il de plus en plus égaré; mais je te vais écraser… vipère ou chouette… Tu attendais sans doute la venue des fantômes… Oui, car le sang me bat dans les tempes… mes oreilles tintent… la tête me tourne… comme lorsqu’ils doivent venir… Oui, je ne me trompe pas… Oh! les voilà… du fond des ténèbres, ils s’avancent… ils s’avancent… Comme ils sont pâles… et leur sang, comme il coule, rouge et fumant… Cela t’épouvante… tu te débats… Eh bien! sois tranquille, tu ne les verras pas, les fantômes… non… tu ne les verras pas… j’ai pitié de toi… je vais te rendre aveugle… Tu seras comme moi… sans yeux…

Ici le Maître d’école fit une pause.

La Chouette jeta un cri si horrible que Tortillard épouvanté bondit sur sa marche de pierre et se leva debout.

Les cris effroyables de la Chouette parurent mettre le comble au vertige furieux du Maître d’école.

– Chante…, disait-il à voix basse, chante, la Chouette… chante ton chant de mort… Tu es heureuse, tu ne vois plus les trois fantômes de nos assassinés… le petit vieillard de la rue du Roule… la femme noyée… le marchand de bestiaux… Moi, je les vois… ils approchent… ils me touchent… Oh! qu’ils ont froid… ah!…

La dernière lueur de l’intelligence de ce misérable s’éteignit dans ce cri d’épouvante, dans ce cri de damné.

Dès lors le Maître d’école ne raisonna plus, ne parla plus; il agit et rugit en bête féroce, il n’obéit plus qu’à l’instinct sauvage de la destruction pour la destruction.

Et il se passa quelque chose d’épouvantable dans les ténèbres du caveau.

On entendit un piétinement précipité, interrompu à différents intervalles par un bruit sourd, retentissant comme celui d’une boîte osseuse qui rebondirait sur une pierre contre laquelle on voudrait la briser.

Des plaintes aiguës, convulsives, et un éclat de rire infernal accompagnaient chacun de ces coups.

Puis ce fut un râle… d’agonie…

Puis on n’entendit plus rien.

Rien que le piétinement furieux… rien que les coups sourds et rebondissants qui continuèrent toujours…

Bientôt un bruit lointain de pas et de voix arriva jusqu’aux profondeurs du caveau… De vives lueurs brillèrent à l’extrémité du passage souterrain.

Tortillard, glacé de terreur par la scène ténébreuse à laquelle il venait d’assister sans la voir, aperçut plusieurs personnes portant des lumières descendre rapidement l’escalier. En un moment la cave fut envahie par plusieurs agents de sûreté, à la tête desquels était Narcisse Borel… Des gardes municipaux fermaient la marche.

Tortillard fut saisi sur les premières marches du caveau, tenant encore à la main le cabas de la Chouette.

Narcisse Borel, suivi de quelques-uns des siens, descendit dans le caveau du Maître d’école.

Tous s’arrêtèrent frappés d’un hideux spectacle.

Enchaîné par la jambe à une pierre énorme placée au milieu du caveau, le Maître d’école, horrible, monstrueux, la crinière hérissée, la barbe longue, la bouche écumante, vêtu de haillons ensanglantés, tournait comme une bête fauve autour de son cachot, traînant après lui, par les deux pieds, le cadavre de la Chouette, dont la tête était horriblement mutilée, brisée, écrasée.

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